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Les musulmans sont sympas. Pas "sympas" au rabais, façon sourire commercial, mais authentiquement généreux.
Quiconque a mis les pieds dans un pays musulman peut en témoigner.
Prenez l’Algérie par exemple : des touristes éberlués découvrent que leur repas dans un restaurant a été payé par un parfait inconnu. Pas de parade, pas de contrepartie attendue, l’homme disparaît avant même qu’ils ne puissent le remercier.
Vous avez faim ? Un musulman vous donnera à manger.
Vous avez soif ? Il partagera son eau.
Vous êtes sans abri ? Il vous offrira son lit, dormant par terre sans même un soupir.
C’est ça, un musulman. Chacun le sait, ou pourrait le constater.
Mais allumez la télé.
Et voilà qu’un musulman n’est plus cet hôte impeccable, cet ami bienveillant. Non. Il devient tueur en puissance, menace omniprésente.
L’islamophobie est une manipulation grotesque, un spectacle odieux.
Mais elle pose une question cruciale…
Ferez-vous confiance à vos sens
ou
céderez-vous à la voix qui hurle sur vos écrans ?
Croirez-vous ce collègue musulman, ce voisin, cet ami, dont la gentillesse a éclairé votre quotidien ?
Ou bien choisirez-vous la peur que l’on vous martèle, cette fable malveillante sur des «autres» que vous n’avez jamais rencontrés, qui vivent dans un pays où vous n'avez jamais été, qui parlent une langue que vous ne comprenez pas ?
L’islamophobie est le test ultime d’intelligence collective — pas seulement morale, mais rationnelle.
Le test d’islamophobie tient de la science de la soumission.
Souvenez-vous des expériences de Milgram : des gens qui, au nom de l’autorité, administrent des chocs électriques mortels, même si leur instinct crie que c’est inacceptable.
Ou celles de Asch : des participants affirmant que deux lignes inégales sont identiques, simplement parce qu’une majorité complice le dit avec aplomb.
L’islamophobie opère sur ce même terrain : court-circuiter votre bon sens, vous faire nier ce que vous savez, ce que vous voyez.
L’islamophobie repose sur cette faiblesse humaine, ce conformisme désespéré.
Et cela ne concerne pas que les musulmans.
Non. Ils sont le foulard rouge agité devant le taureau pendant que la réalité vous fonce dessus :
on détruit votre code pénal, vos écoles, vos hôpitaux, sous couvert de combattre une menace imaginaire.
Prenez la guerre en Irak.
Bell Pottinger, une agence de communication anglaise, a été payée 540 millions de dollars par l'armée américaine pour produire de fausses vidéos d’Al-Qaïda. Leur mission ? Dépeindre les musulmans comme des monstres, pour justifier le pillage de leurs terres et de leurs ressources.
Une corruption intellectuelle à peine croyable.
Quels niveaux de corruption tolérez-vous ?
Les médias ne font qu’amplifier cette arnaque.
Chaque attaque terroriste est montée en boucle, associée à l’islam dans sa globalité.
Mais combien de musulmans sauveteurs, médecins, héros silencieux font la une ?
Pas 15 000, pourtant c’est le nombre de médecins algériens exerçant en France. `
En février 2022, 1 200 d’entre eux ont réussi l’examen d’équivalence pour travailler dans nos hôpitaux. Ces chiffres, eux, sont invisibles.
Une hypocrisie légale érigée en norme.
La loi française du 15 mars 2004 interdit à des jeunes filles musulmanes de «manifester ostensiblement leur appartenance religieuse» dans les écoles publiques.
Une loi qui contredit ouvertement l’article 31 de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, lequel stipule :
« ART. 31. - Sont punis d'une amende de seize francs à deux cents francs et d'un emprisonnement de six jours à deux mois ou de l'une de ces deux peines seulement ceux qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un individu, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d'exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l'auront déterminé à exercer ou à s'abstenir d'exercer un culte, à faire partie ou à cesser de faire partie d'une association cultuelle, à contribuer ou à s'abstenir de contribuer aux frais d'un culte. »
Et pourtant, cette contradiction est appliquée sans scrupule. Au nom même de la laïcité.
L’Islamophobie est un test d’intelligence.
Elle interroge votre capacité à penser par vous-même.
Céderez-vous aux stéréotypes ?
Ou
oserez-vous la vérité de vos expériences,
avec vos collègues, voisins ou amis musulmans
qui partagent volontiers un repas, un sourire, un refuge ?
La réponse appartient à chacun de nous.