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Le business de la peur
650 millions d'euros.
C'est le prix du silence en Europe. Sous prétexte de lutter contre les “discours de haine" et la "désinformation" - deux mots-valises qui permettent de fourrer à peu près n'importe quoi dedans - Bruxelles a monté une machine de guerre contre la parole libre.
Une armée de 650 millions d'euros d'ONG complaisantes, d'universitaires stipendiés et d'algorithmes dressés pour mordre.
Le plus beau dans l'histoire ?
Personne n'a voté pour ça. Personne n'a demandé à être protégé de ses propres opinions. Mais qu'importe, la Commission sait mieux que nous ce qui est bon pour nous. Elle a même inventé le concept révolutionnaire de "résilience narrative". Traduction : Votre capacité à penser par vous-même est un bug qu'il faut corriger.
La novlangue européenne
Fini la censure brutale, has been la propagande grossière. Place à la "modération", au "contrôle narratif", à la "lutte contre les risques systémiques". Le DSA, comprenez Législation sur les Services Numériques, est le chef-d'œuvre de cette hypocrisie linguistique. Ce texte, volontairement flou comme un brouillard londonien, permet à peu près tout et son contraire.
Contenu "illégal" ? Risque "systémique" ? Ces termes magiques ouvrent toutes les portes à l'arbitraire. Et le plus malin, c'est que ce ne sont même pas les fonctionnaires européens qui censurent directement. Non, ils sous-traitent aux GAFAM sous menace d'amendes pharaoniques. Ainsi, Mark Zuckerberg devient le bras armé de la censure européenne. Génial, non ?
L’Intelligence Artificielle, cette idiote savante
L'intelligence artificielle est le rêve mouillé du censeur moderne. Incapable de comprendre l'ironie, l'humour, le second degré, elle supprime à tour de bras avec la subtilité d'un rouleau compresseur. Mais c'est exactement ce qu'on lui demande : Ratisser large, quitte à écraser quelques libertés au passage.
Cette bêtise algorithmique n'est pas un bug, c'est une fonctionnalité. Elle permet de dire : "Ce n'est pas nous, c'est la machine." L'excuse parfaite pour les technocrates : ils ont inventé la censure sans visage humain.
Le consensus en kit
Comment fabrique-t-on un consensus européen ?
Simple, on finance massivement tous ceux qui pensent comme nous, et on marginalise les autres.
Des centaines d'ONG, d'universités, de "fact-checkers" vivent désormais de la manne européenne. Résultat ? Une gigantesque chambre d'écho où tout le monde se dit d'accord parce que tous ceux qui ne le sont pas ont été priés de se taire.
C'est le génie du système; il n'y a plus d'opposition visible, donc plus de débat. Et sans débat, plus de démocratie. CQFD.
Justice à géométrie variable
La Cour européenne des droits de l'homme, cette institution qui était censée protéger nos libertés, a changé de camp. Elle a clairement fait passer le droit à ne pas être offensé avant la liberté d’expression.
Votre droit de dire ce que vous pensez s'arrête là où commence la susceptibilité d'autrui. Avec cette logique, on peut interdire à peu près tout. Il suffit de trouver quelqu'un qui se dit blessé.
Attention : Il ne s'agit pas de remettre en cause l'accusation de diffamation ou d'injures publiques qui doivent être condamnées mais plutôt leur instrumentalisation
La démocratie par procuration
Le plus fascinant dans cette histoire, c'est que personne n'a jamais voté pour cette révolution silencieuse. La Commission européenne, qui n'a de comptes à rendre qu'à elle-même, redéfinit unilatéralement les règles du jeu démocratique. Elle externalise sa censure à des acteurs privés non élus, finance ses idiots utiles avec l'argent public, et s'étonne ensuite que les citoyens se détournent de l’Europe.
C'est la démocratie par procuration.
On vote pour des représentants qui délèguent leur pouvoir à des technocrates qui sous-traitent à des algorithmes. À la fin, plus personne n'est responsable de rien, mais tout le monde surveille tout le monde.
L'Europe de la peur
Derrière cette machinerie, une trouille bleue, celle de voir les citoyens penser par eux-mêmes.
Car si les gens se mettent à réfléchir, à débattre, à contester, à quoi servent les technocrates ? L'Europe de Bruxelles n'a de légitimité que dans un monde où les citoyens sont des enfants à protéger de leurs propres idées.
C'est pourquoi elle préfère la surveillance au débat, l'encadrement à la liberté, la manipulation douce à la confrontation franche. Elle a peur de nous parce qu'elle sait qu'elle n'a rien d'autre à offrir que sa bureaucratie.
Résistance
Alors, comme disait Lénine au vent mauvais, que faire ?
D'abord, appeler un chat un chat !
Cette politique n'est pas de la protection, c'est de la censure.
Ensuite, refuser de jouer le jeu de la novlangue européenne.
Et surtout, réclamer haut et fort le droit élémentaire de penser librement, même si ça dérange.
Car au bout du compte, la vraie question n'est pas de savoir si la haine existe; elle existe.
La vraie question, c'est de savoir qui décide de ce qu'est la haine, et surtout, qui a encore le droit de ne pas être d’accord.
Dans l'Europe de 2025, cette question devient chaque jour plus pressante.... avant qu'il ne soit trop tard pour la poser.