Jean-Louis Legalery a écrit un billet sur le sexisme des journaux anglais. Il est pour le moins patent comme le démontrait encore un commentaire de Marc Tertre que ma mère m’interdit de reproduire ici.
Les autres commentaires se sont alors égarés vers un hors sujet qui impliquait un prétendu sexisme de Médiapart. Alors il m’est venu l’idée d’écrire cette confession tout à fait authentique : Je suis devenu un groupie de Louise Fessard !
Si je suis capable de reconnaître la moustache d’Edwy Plenel et la barbe de Fabrice Arfi, je ne sais absolument pas à quoi ressemblent ceux qui écrivent dans Médiapart. Cela ne m’intéresse pas. Je me contente de lire leurs articles, de les apprécier quand ils le méritent et de les commenter, si je le juge utile.
Je me suis pourtant retrouvé, il y a peu, à faire une recherche internet sur Louise Fessard. Je voulais savoir à quoi elle ressemblait comme le dernier des adolescents à la recherche de la dernière photo de Britney Spears ou de Lady Gaga. Et puis un semblant de honte toute catholique m’a fait arrêter la recherche. Mais comment résister devant la qualité de son travail journalistique ?
Et pourtant tout avait commencé comme dans un film romantique américain : Au début, je ne l’aimais pas. Je lui avais même écrit. Je lui reprochais de recopier la version de la police sans émettre la moindre analyse critique. Je n’avais pas compris qu’elle devait certainement donner le change (euh.. oui… maintenant je lui trouve cette excuse chaque fois qu’elle recommence). Il faut dire que son sujet de prédilection est la police française. Elle a certainement dû montrer patte blanche pour revêtir la crédibilité nécessaire qui lui permet d’accomplir son noble métier avec autant de brio.
Car, par la suite, Louise s’est révélée aux lecteurs même les plus incrédules. On a eu droit à une série d’articles journalistiques de haute volée. Alors, chapeau bas, Louise (euh… oui.. je dis Louise maintenant). Et si Médiapart décide de créer un Pulitzer en interne, je vote Louise sans conteste !
Les fleurs étant en bouton, et ayant mangé tous les bonbons, je lui offre cette chanson de Human League, souvenir de ma jeunesse, en attendant ce prix qui ne saurait tarder …