Une délégation de 5 députés de droite menée par Thierry Mariani s'est rendue à Damas afin de rencontrer le président syrien. Le but était clairement de défier la position française dans la région.
Membre de la Commission des affaires étrangères à l'Assemblée, le député Mariani ne peut ignorer la présence de nos 900 soldats au Liban (Opération Daman) et nos 1000 soldats en Iraq (opération Chammal). Pourtant, Thierry Mariani n’a même pas à chercher à rencontrer nos troupes. Il s'est précipité pour faire allégeance au président syrien.

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Sans doute une conséquence de la même amnésie qui lui fait oublier qu’il a fait partie du gouvernement de Sarkozy (Personne ne croit un seul instant que Fillon était Premier ministre… à part Fillon s’entend). Or, c’est à Sarkozy que l’on doit le volte-face le plus rapide de la politique étrangère française. Après avoir invité Bachar al Assad avec les honneurs de la France au défilé du 14 juillet 2008, Sarkozy décidera de le déstabiliser dès le retour de la France dans l'OTAN. Depuis Edgar Faure, on sait que ce n'est pas le vent qui tourne mais la girouette.
Sarkozy a fait entrer la France dans l’OTAN
pour mettre nos troupes à disposition d'un commandement étranger
C’est ce même parfum de haute trahison qui semble entourer le dernier voyage de Thierry Mariani en Syrie.
Député de l’Assemblée Nationale Française, il déclare faire ce qu’il veut. Mais tout de même, nous sommes en droit de nous demander qui a payé ce voyage : L’ennemi ou le contribuable français ?
Mariani trouvait Marion-Maréchal Le Pen « surdouée ». Il a quitté Sarkozy pour rejoindre Fillon. Mais en politique étrangère, Mariani s’est plutôt rapproché des positions du Front National, un parti largement financé par l’Etranger.
Cette position à la Van Damme entre Fillon et Le Pen va rapidement devenir inconfortable.