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Billet de blog 12 mars 2013

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Avec Newton, Trotsky, Sankara, Guevara, Puthagoras, Wilhelm Reich, VI Lénine, Engels, Marx, assis à débattre avec des géants !

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Manuscrit allemand, vers 1410.

Des nains sur des épaules de géants
(nani gigantum humeris insidentes)
métaphore attribuée à Bernard de Chartres
« Si j'ai vu plus loin, c'est en montant
sur les épaules de géants1 ». Isaac Newton

"Les trotskystes autoproclamés me font l'effet
de nains juchés sur les épaules de géant..".  Marc Tertre

Ce polémiste qui vient me chercher des noises en ignorant le distingo trotskyste (qu'on retrouve chez Marx et Lénine) entre "soutenir" et "défendre" est aussi cultivé en matière de citations de référence qu'en matière de stratégie révolutionnaire. Aussi ignare et aussi arrogant.
Transformer en insulte diffamatoire l'expression "monter sur lesépaules des géants" est du plus haut comique.
Pour ma part, je ne passe pas mon temps sur les épaules de Thomas Sankara, de Léon Trotsky, de Wilhelm Reich, de Ernesto Guevara, de Isaac Newton, de VI Lénine, de Friedrich Engels ou de Karl Marx....
Mais je dialogue fréquemment avec eux.
Un dialogue triste fréquemement.
J'aurais tellement aimé essayer de convaincre Thomas que l'expression "Les Damnés de la Terre" prenait un sens conceptuel très précis dans le cadre du postmarxiste, de le convaincre qu'il luttait contre une véritable classe sociale - la formoisie compradore - de traitres ayant, dès 1983, le projet de l'abattre pour ramener le paysan à sa soumission traditionnelle.

Isaac Newton faisait non seulement cela, mais il était totalement convaincu de FAIRE DES REDECOUVERTES.
Il avait la conviction que les Anciens Grecs avaient déjà compris ce que lui comprenait. Il était bien loin du sot - quant son épistémologie et sa gnoséologie - Einstein. Celui-là croyait INVENTER la science. Comme le croyait ses maitres en obscurantisme : Poincaré et Mach.
Newton était certain de faire des DECOUVERTES. Mais des découvertes déjà faites dans le passé.
Je le comprends d'autant mieux, que sur certains domaines, j'ai la même pensée.
Mon texte "ZIGZAG" contient des concepts dont je ne parviens pas à comprendre qu'ils n'aient pas pu se trouver déjà dans les brouillons de Newton.
La trajectoire de la Lune orbitant à 1,023 km/s autour d'une Terre en déplacement à 27 777 km/s ne pouvait pas être un cercle ou une ellipse.
Mais bel et bien un ZIGZAG !
Un zigzag plaçant la Lune alternativement côté Soleil puis de l'autre côté.
Un zigzag qui implique une accélération puis un ralentissement de la Lune...
Je suis convaincu que Newton doit avoir réfléchi à cette succession de ralentissement quinzomadaire et d'accélération quinzomadaire...
Je ne suis pas "sur les épaules de Newton" mais je dialogue avec lui...
De même, le Trotsky de 1938, je lui ai mouché souvent son nez. Les articles sont sur Monsyte.
Sa mauvaise foi face à Crépeau. Son absurde conception biologique des écarts de salaires nécessaires....
Je débats aussi de cela avec Chevara ! Quele imbécile ! Au lieu d'aller faire une guérilla nullissime au Congo, au lieu d"aller mourir en Bolivie, il serait allé s'assoir à la bibliothèque à Paris..... il aurait découvert le concept de formoisie avant moi.
Comme Trotsky aurait pu le découvrir. Comme Castoriadis aurait DU le découvrir.....
Les vrais chercheurs réfléchissent comme cela.
Je suis même convaincu que Puthagoras a précédé Leucippe et Démocritos...
Je suis totalement convaincu qu'il a découvert le concept d'atomOs le premier et que c'est pour cela qu'il était convaincu que SEULS LES NOMBRES ENTIERS peuvent être utilisés pour faire de la science.
Il m'arrive de dire "quel idiot ! mais quel idiot ! " ou "quel naïf"
Quand Lénine se fait rouler dans la farine par les partisans de l'éther.....
Ou quand il se comporte mal avec Chliapnikov et Kollontaï...
Mais je ne dialogue pas pareillement avec Marc Tertre...
Je me contente de commentaires....

12/03/2013, 17:27 Par Yanick Toutain

en réponse au commentaire de Marc Tertre le 11/03/2013 à 12:16

@11/03/2013, 12:16 Par Marc Tertre

en réponse au commentaire de Yanick Toutain le 11/03/2013 à 01:51

Défendre un président légitime ce n'est pas le SOUTENIR.
Par ailleurs SOUTENIR une MESURE ou SOUTENIR un peuple , ce n'est pas SOUTENIR un dirigeant ou sa politique.
Votre commentaire sème la confusion sur tout cela.

En matiére de confusion, j'ai affaire à un maitre... Par ailleurs, le tout est d'être précis, sans repeindre tout en rouge ( pas plus Chavez que Mélenchon) ni juger tout d'un sommet de révolutionnaire auto proclamés (et quand c'est le fait de yannick toutain, c'est plus risible qu'ennervant) Les trotskystes autoproclamés me font l'effet de nains juchés sur les épaules de géant...

++++++MA REPONSE+++++++

Je n'aurais pas aimé du tout me trouver dans la même cellule que vous...... Ignare et arrogant....
Ignare qui ne comprend pas l'importance pour les révolutionnaires de bien distinguer un SOUTIEN POLITIQUE et une DEFENSE..... qui a les caractéristique d'un FRONT COMMUN mais..... comme le dit si clairement PARVUS en 1905 FRAPPER ENSEMBLE en MARCHANT SEPAREMENT
Quand à la fin..... le compliment sur Newton..... vous n'avez pas du en faire exprès !
AU FAIT ..... quand vous recevrez votre PREMIER SALAIRE de 1000 €, vous viendrez nous dire quelle était donc le caractère "auto-proclamé" des révolutions pour lesquelles je travaille depuis 20 ans !
Vous verrez bien si la REVOLUTION EGALITARISTE..... que je pronostique depuis 1993, elle était SCIENTIFIQUE ou FANTASMATIQUE....
quant au vocabulaire utilisé "auto-proclamé"......
Vous parlez comme un procureur bourgeois !!!!
Comme très souvent le font les formois.....
AU FAIT..... sur les nains et les géants..... cette phrase est une REVENDICATION..... PAS UNE INSULTE !!!
++++++
INSTRUISEZ VOUS ! PARCE QUE JE NE SUIS PAS PRET DE VOUS PRENDRE SUR MON DOS !!!!
WIKIPEDIA : Des nains sur des épaules de géants

Des nains sur des épaules de géants (latin : nani gigantum humeris insidentes) est une métaphore attribuée à Bernard de Chartres, maître du XIIe siècle, utilisée pour montrer l'importance pour tout homme ayant une ambition intellectuelle de s'appuyer sur les travaux des grands penseurs du passé (les « géants »). Citée par Jean de Salisbury dans son Metalogicon, elle est également utilisée au fil des siècles par divers scientifiques, comme Isaac Newton ou Blaise Pascal.

Sommaire

Sens et attribution : le savoir est cumulatif

La première occurrence de la formule se trouve dans le livre III du Metalogicon de Jean de Salisbury : il fait dire à son maître Bernard de Chartres : « Nous sommes des nains assis sur des épaules de géants. Si nous voyons plus de choses et plus lointaines qu’eux, ce n’est pas à cause de la perspicacité de notre vue, ni de notre grandeur, c’est parce que nous sommes élevés par eux. »

Contrairement à la formule de Guy de Provins (« Les hommes d’autrefois étaient beaux et grands. Ce sont maintenant des enfants et des nains »), la phrase attribuée par Jean de Salisbury à Bernard de Chartres ne dénigre pas ses contemporains. Il s'agit pour lui, comme pour ses continuateurs qui l'ont toujours employée dans ce sens, de rendre hommage à ses prédécesseurs et de reconnaître la dimension cumulative du savoir. Les penseurs antiques ne sont pas indépassables (puisque l'on peut se jucher sur leurs épaules), mais c'est grâce à eux que le savoir contemporain progresse.

Références ultérieures

Blaise Pascal utilisa l'image dans la Préface au Traité du vide (1647) : « […] parce que, (les Anciens) s'étant élevés jusqu'à un certain degré où ils nous ont portés, le moindre effort nous fait monter plus haut, et avec moins de peine et moins de gloire nous nous trouvons au-dessus d'eux. C'est de là que nous pouvons découvrir des choses qu'il leur était impossible d'apercevoir. Notre vue a plus d'étendue, et, quoiqu'ils connussent aussi bien que nous tout ce qu'ils pouvaient remarquer de la nature, ils n'en connaissaient pas tant néanmoins, et nous voyons plus qu'eux. »

Isaac Newton a ensuite revivifié cette formule, en déclarant : « Si j'ai vu plus loin, c'est en montant sur les épaules de géants1 ».

De façon plus anecdotique, sur les épaules des géants (« On the shoulders of giants ») fut le nom donné à la mission Apollo 17.

Le slogan « Sur les épaules d'un géant » est utilisé sur la page d'accueil de Google Scholar.

AnnexesNotes

  1. Lettre à Robert Hooke, 5 février 1675

Bibliographie

  • Edouard Jeauneau Nani gigantum humeris insidentes. Essai d'interprétation de Bernard de Chartres Vivarium, V, 1967, pp. 79-99.

Liens externes

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