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Le temps passe S’écoule et charrie Tel un rapace Les berges flétries Des carcasses Du temps qui passe.
Il hurle, il valse Largue et musarde D’une rive l’autre Les feuilles qui se hasardent Loin des branches moribondes Du temps qui passe.
Lamineur majeur Du cri du berceau Au râle salvateur Il sème rancœurs En chroniqueur embrun Des cœurs abimés Par les cruels parfums Et les amours abandonnés Au temps qui passe
Tu pleures quand il danse Entre soupire et silence Quand la mélodie morne Sonne et t'annonce L’ami hors bornes Du temps qui passe,
Mais, En s'en allant Il panse les plaies De l'éternel absent Qu'on ne sait exhumer Au temps qui passe
Ô rage, Ô désespoir Un temps vagabond A abattu d'un cil Des colombes à tire d'ailes Parcourant les cieux serviles Semer la bonne nouvelle.
Sale temps…Sale le temps Qui écope nos esquifs Des mots brûlants Qui parlent aux saisons Et soufflent sur les vents Autant en emporte Des feuilles mortes Et les sanglots monotones.
Ainsi... Le temps tristement s'en va, le temps hardiment s'en vient Puis… Un beau matin Quand la mer bat son train Sur un quai de gare Un regard.
Il vous tend la main: - Viens… - Tu ne sais pas où je vas, je ne sais pas où tu vais! - Viens et allons au bout du chemin, regarder passer le temps.