Révoltant le sort des femmes détenues en Syrie. Après les viols et violences à répétition infligés par leurs geôliers durant leur injuste détention, souvent pour leur faire payer l'engagement de leurs hommes contre le régime en place, elles vont subir à leur libération la colère de leurs clans, répudiées par leurs maris, forcées à l'exil pour sauver l'honneur des hommes porté dans leurs culottes!
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Il fait noir En ce lieu Il fait noir Nom d’un bleu ! Est-ce céans Ou d’autres cieux, Peut-être Un entre deux ? Un nulle part C’est sûr Il fait noir, Ils passent Sans rien voir.
Il fait noir, Un plein Sans épaisseur Qui ne retient Ni les pas Perdus, Ni les mains Tendues, Ni les yeux Qui brillent,
Un vide sans rides Et sans ivresse, Un quai Sans gare Sans train Pour quelque part, Un lieu par hasard Sans amant sur le pont Ni maîtresse sur le banc
La lune en détresse Ne se montre plus Les dieux paressent Ne répondent plus.
Il fait noir Et rien d’autre Que le Là ! Ostensiblement présent Comme un vagissement Au long court Qui trébuche en chemin, Un accouchement Froid, un jour Mutin D’un corps abusé Torturé Brisé Brûlé Puis.. Oublié Là ! Sans reliques Par les siens, Sur le bas Chemin... Ils passent Et ne voient rien.
Il fait noir Sur la rose Il fait noir Triste, la chose Le noir de l’honneur Se pose Sur son corps Trophée Mis à mort Dans un corps à corps Inégal combat. Le corps chute Sourdement Lourdement, Ils s’en vont Sur leur pas Traînant le fou rire innocent De leurs enfants.
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