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Paysan bio, technicien en agro-foresterie, formateur pédagogique et militant écologiste

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Billet de blog 2 avril 2023

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Mobilisons-nous toutes et tous pour sauver la paysannerie bio en grande difficulté !

Cet article est un cri du coeur, un appel à ce que grand nombre d'habitant-e-s des territoires s'emparent des grandes difficultés actuelles du monde paysan bio. Cela nous concerne toutes et tous : la disparition probable d'une grande partie de la petite paysannerie bio aura des impacts dévastateurs bien au delà de la profession !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je vous ai déjà transmis depuis l'été dernier sur les réseaux sociaux mes sources d'inquiétudes concernant mon activité paysanne.
Le nombre de témoignages que j'entends autour de moi de collègues paysan-ne-s qui craignent pour leur activité ou qui ont dû arrêter (faillite, burn out, difficultés économiques) ne cesse d'augmenter.

Plusieurs GAB de France (Groupement des Agriculteur-trice-s Biologiques) et des confédérations paysannes alertent également sur la grande difficulté actuelle du monde paysan bio et commencent à se mobiliser.

Vous trouverez plus bas à ce propos des liens vers des articles qui en parlent.
Mais pour commencer, je vous conseille vivement de lire cet article et de le partager autour de vous : on y retrouve les témoignages poignants de collègues paysannes du 44 qui m'ont entre autre poussés à écrire ce billet :
https://reporterre.net/Fierte-deceptions-Six-agricultrices-racontent

L'alimentation bio et locale est à la base de nombre de réponses aux enjeux de notre siècle : préservation de la vie sauvage dans des petites fermes agroécologiques, préservation de la ressource en eau, alimentation saine : la 1ère des médecines !, préservation des sols, captation de CO2 via la matière organique des sols et les arbres/arbustes...

Est-ce normal que notre activité soit aussi peu rémunérée ?!
Est-ce normal qu'un-e maraîchèr-e bio en vente-directe se rémunère en moyenne 6,50 euros de l'heure en France ?!

Illustration 1
© @benecologie

Difficultés grandissantes des paysan.ne.s bio à cause du dérèglement climatique, de la hausse des charges et de la crise du bio

Pour parler de mon expérience personnelle, j'ai pas mal galéré en cette intersaison pour réussir à composer les paniers avec des légumes de la ferme tout en offrant des paniers diversifiés et de qualité.
Les légumes d'automne/hiver (dit "de garde") ont été bien impactés par la sécheresse/canicule record de l'année dernière, et malheureusement les légumes primeurs qui auraient pu permettre de faire un peu le joint étaient en retard d'un mois à cause de l'hiver froid/ou nuageux quand il faisait doux.
J'ai dû, comme pas mal de collègues, faire de l'achat-revente auprès de gros maraîchers bio pour quelques légumes par panier, ce qui a du coup impacté ma trésorerie et mes marges... 
Collègues grossistes qui eux-mêmes ont eu du mal à pouvoir fournir les petit-e-s maraîcher-ère-s bio du fait de l'impact des conditions météo de l'été 2022 sur l'ensemble de la profession...

Certains collègues ont dû tout simplement sacrifier leurs légumes d'automne/hiver pour choisir d'arroser en priorité leurs légumes d'été, faute d'assez d'eau, en espérant ainsi passer économiquement l'automne/hiver et se rattraper cette année !
 
Mais la sécheresse qui s'installe à nouveau sur la France en ce début de printemps m'inquiète énormément pour la saison à venir... 
Et oui, les pluies de mars n'ont pas réglé la sécheresse de fond, celle qui nous intéresse particulièrement pour cet été : la sécheresse hydrologique.
En effet, même si je suis heureux de voir qu'il pleut depuis fin mars, il faudrait des mois de pluie excédentaire pour alimenter comme il le faut les nappes et fleuves qui alimentent en eau potable et en irrigation la majeure partie des territoires de France l'été. 
Et ainsi survivre à celui qui arrive, qui sera probablement à nouveau caniculaire et sec...

Mais ne nous en faisons pas, le gouvernement Macron a bien pris en compte que l'agriculture, qui consomme 60% de l'eau en France, et jusqu'à 80% l'été !, était au coeur des enjeux autour de l'eau. 
D'ailleurs un grand plan national d'interdiction d'irrigation du maïs fourrager et des cultures intensives maraîchères sur sable est en cours !
Que suis-je bête, on parle quand même du gouvernement #Macronordure quand même, qu'attendre de lui ?...

En effet, qu'attendre d'un gouvernement qui soutient activement des bassines pour perfuser l'agriculture intensive et qui est prêt à tuer des militant-e-s écologistes pour cela ?!

Qu'attendre d'un gouvernement conscient que des petites fermes bio doivent cesser d'arroser l'été leurs cultures vivrières alimentant la population locale, mais autorisant en parallèle des dérogations d'irrigation pour l'arrosage du maïs fourrager ?! 

Qu'attendre d'un gouvernement conscient que des paysan.ne.s tombent dans le désespoir et se voient obliger d'arrêter leur activité, auquel il ne répond que par le mépris ou la terreur d'Etat comme à Sainte-Soline !

Le #Planeau présenté dernièrement illustre bien l'inconséquence qu'à ce gouvernement, ami des lobbys envers notre futur et celui de la biodiversité, puisqu'il ne comprend aucune mesure contraignante concernant le monde agricole intensif !

Un autre paramètre clé entrave les activités du monde paysan bio et notamment des petites fermes comme la mienne : 

L'augmentation des charges sur de nombreux postes (énergétique, matériel, plants, amendements,...) est bien supérieure à l'augmentation actuelle des prix alimentaires, tandis que la profession bio est déjà en difficulté.

Vous vous souvenez quand je disais qu'en moyenne en maraîchage bio en vente-directe la rémunération horaire était de 6,5 euros de l'heure ?
Et bien rajoutez-y une augmentation des charges sans grande évolution des prix des produits alimentaires, et vous comprendrez très vite comment on en arrive à être en grande difficulté...

Des collègues parlent déjà d'arrêter à cause de cette seule augmentation des charges ! 
Vous y rajoutez les conséquences de la sécheresse de l'année dernière et vous comprendrez pourquoi l'inquiétude pour l'avenir à court terme de nombre de paysan-ne-s bio est vive ! 

Enfin, que dire de la baisse des ventes de la bio depuis l'année dernière, même si pour ma part je n'y suis pas exposé. 
Il est loin le monde d'après, tant vanté durant les confinements... il est loin ce temps où les habitant-e-s des territoires se ruaient sur les étals de marchés et paniers de légumes durant cette période...

Ma crainte est donc moins concernant mon avenir professionnel à court terme, même si j'ai également des raisons objectives de ne pas être serein, mais bien plutôt sur l'avenir de l'ensemble de la petite paysannerie bio dans nos territoires, avec des impacts qui vont bien au-delà de notre simple profession...

Enfin que dire des injonctions que j'ai pu entendre autour de moi à investir au plus vite dans des mesures de résilience à la sécheresse et pour diversifier l'autonomie de la ferme : baissières, haies sur talus, agroforesterie intraparcellaire, apport massif de matière organique dans les sols, investissement dans des outils de travail léger du sol, dans des récupérateurs d'eau de pluie, création de mares...

Sur le papier, on est complètement d'accord, ce sont des mesures qu'il faudrait mettre en place rapidement dans toutes les fermes paysannes !
 

Mais dans les faits quand vous êtes déjà épuisés par le travail au champ, que le moindre temps qui n'est pas consacré aux cultures peut vous mettre en difficulté financière ou sacrifier le peu de temps libre qu'il vous reste, on se met vite à ne plus savoir comment faire et à culpabiliser de ne pas pouvoir en faire plus ! 

Pour ma part, quand j'arrive à mettre en place un petit chantier de plantation de haies ou de fruitiers en intraparcellaire, c'est un énorme soulagement mais qui malheureusement n'arrive pas tous les ans...
    
Il faudrait un soutien massif de l'Etat à des investissements en ce sens couplée à une réelle rémunération des petites fermes en agroécologie/permaculture pour que tout ne repose pas sur le sacrifice déjà important des petit.e.s paysan.ne.s ! Couplé à la création de structures locales de soutien à des chantiers en ce sens : chantiers participatifs par exemple sur les fermes.
    
Personnellement, j'ai de la chance d'avoir récupéré une partie de la ferme familiale qui avait été préservée du remembrement avec de nombreuses haies multicentenaires et qui compte de nombreuses zones humides

Mais que dire de nombres de collègues qui récupèrent des terres complètement érodées, sans haies, sans mares et de l'injonction individuelle qu'on leur met/qu'illes se mettent à investir dans tous ses moyens de résilience ?!

À moins d'avoir un beau pactole au début de l'installation, une fois installées la majorité des fermes ont bien du mal financièrement/en terme de temps à pouvoir investir dans ces moyens de résilience pourtant vitaux pour l'avenir du monde paysan bio ! 
    

Manque de soutien total des pouvoirs publics qui préfèrent subventionner les agriculteurs industriels 

Le gouvernement macroniste a en tout cas bien montré qu'il n'a aucune volonté d'aider la paysannerie bio et de l'aider à s'en sortir face aux impacts du RC et de l'inflation, bien au contraire, tel que l'a illustré le lancement ultra-soutenu de l'escroquerie qu'est le label HVE !

Un label qui concurrence la bio de par ses marges plus importantes, puisqu'engrais chimiques et pesticides y sont autorisés, qui plus est pour de grandes exploitations agricoles bénéficiant ainsi d'économies d'échelles !

Et un label qui bénéficie en même temps d'aides de l'Etat et de la PAC qui ne sont ainsi pas destinées à augmenter celles de l'agriculture bio !

En attendant, les firmes et grosses exploitations agricoles de plusieurs centaines d'ha s'accaparent davantage de terres chaque année au détriment de nombre de petits projets qui mettent des années à trouver des corps de fermes et/ou terres agricoles !

En attendant, la bio continue de s'écrouler : avec des fermetures de Biocoop par dizaines, la disparition subite du rayonnage de la bio en grande surface (après sur cela est-ce qu'on doit réellement s'en plaindre ?...), la difficulté pour nombre de paysan-ne-s à trouver du monde en vente-directe et à se rémunérer justement ! 

En attendant, des milliers de paysan-ne-s bio souffrent souvent en silence, parce que dans la profession règne une culture validiste, viriliste, souvent compétitive et dépolitisée : "c'est normal de beaucoup bosser quand on aime le métier" "un bon paysan compte pas ses heures !" "il faut être costaud pour faire ce métier, c'est comme ça" "l'autre, toujours à se plaindre, alors que moi je bosse les week-ends et jours fériés!" "si il a pas réussi à sauver sa ferme, c'est qu'il savait pas la gérer!" "c'est sur que travailler 50h à 60h par semaine pour même pas un SMIC quand on est maraîcher c'est quand même limite, mais bon quel beau métier quand même et on va pas se plaindre" 

Au passage charpentier.ère aussi peut être un beau métier, mais la rémunération est juste ! Vu également la difficulté du métier, vous pensez que les charpentier-ère.s se résigneraient à une rémunération horaire aussi basse que la nôtre, juste parce que c'est un beau métier ?!

En attendant, des milliers de petit-e-s paysan-ne-s bio risquent de disparaitre dans un futur proche !

En attendant, la précarité explose en France, poussant davantage de gens à devoir acheter pour survivre des aliments à bas coûts issus de l'agriculture industrielle !

En attendant, les riches se gavent comme jamais, et l'agriculture industrielle continue à être le socle d'un capitalisme débridé, de par sa capacité à partir de la seconde guerre mondiale à produire à bas coût et en quantité importante (par travailleur.se) des produits alimentaires,

Une agriculture à bas coût et à peu de travailleur.se.s, permettant ainsi à la majeure partie de la population de pouvoir travailler dans d'autres secteurs de l'économie et à la classe moyenne/aux riches de prospérer, en pouvant acheter chaque décennie davantage de biens autre que les aliments !

Mais à quel prix ?! 

Au prix d'une dépendance énorme aux pesticides, engrais chimiques et mécanisation intensive, 1ère cause d'extinction du vivant et ses sols, de pollution des eaux et d'un grand nombre de maladies modernes ! 

Au prix d'aliments issus d'une agriculture destructrice des sols, du vivant, polluante, participant à détruire la santé, à détruire la vie sociale des territoires, à accaparer la ressource en eau et à aggraver le réchauffement climatique ! 

Voulons-nous d'une campagne vidée de ses haies à perte de vue, où les sols disparaissent à vitesse grand V, où les oiseaux ne chantent plus, où l'on ne peut plus s'émerveiller du ballet des insectes, où les rivières deviendront des filets d'eau remplies de cadavres de poissons, pendant que des canons à irrigation déverseront des dizaines de millions de m3 d'eau pour arroser des champs de maïs à perte de vue afin d'y nourrir du bétail entassé et parqué ?!

Voulons-nous d'une campagne qui ne vit plus, qui n'a plus de bars, d'évènements culturels, de marchés, qui n'est composée que de zones pavillonnaires, artisanales, commerciales et industrielles et de résidences secondaires, simples extensions de métropoles toujours plus gourmandes en terres agricoles, ressources et flux mondialisées ?!

Comment soutenir la paysannerie bio et locale ? 

Les solutions sont nombreuses, et elles ne sauraient être individuelles : lancement de paniers solidaires comme j'ai pu le faire l'année dernière en augmentant en parallèle légèrement mes prix de paniers, création de réseaux de soutien financiers locaux, de réseaux d'entraide, sécurité sociale alimentaire dans les territoires, boycott des grandes surfaces, soutien financier/en terrains à l'installation ET au maintien de paysan-ne-s par les communes, éducation populaire dans les quartiers/communes sur l'importance de la petite agriculture bio et de l'alimentation végétale bio locale, ateliers de cuisine collectives pour valoriser une alimentation végétale, la création de jardins partagés pour se réapproprier l'autonomie collective et tant d'autres initiatives qu'il faudrait que les habitant-e-s des territoires s'approprient pour que nous sortions de notre dépendance à l'agriculture industrielle et soutenir les circuits bio et locaux ! 

Mais une solution rapide et d'ampleur pour freiner rapidement la déconversion de nombreuses fermes en bio ou leur arrêt, serait surtout politique : avec un soutien réel à la petite agriculture paysanne bio, écologique et locale ! 
Cela pourrait passer par une rémunération minimum garantie pour les petit-e-s paysan-ne-s bio et/ou par des aides PAC réellement valorisés pour les petites fermes bio (même si on se passerait bien de la PAC !).
Mais également par un blocage à un certain nombre d'ha de la taille maximale des fermes et à une législation qui frenerait réellement l'avancée de l'industrialisation de l'agriculture, qui tire l'ensemble des prix alimentaires vers le bas et participe à accélérer le désastre pour notre avenir ! 

En parallèle battons-nous, comme c'est le cas en ce moment avec le mouvement social, pour des véritables salaires et un revenu minimum digne pour les toutes les personnes précarisées et/ou sans emploi ! 

A nous de nous en emparer collectivement partout, dans chaque territoire, dans chaque quartier, dans chaque commune !

Allez à la rencontre des petites fermes bio proches de chez vous, renseignez-vous sur les distributions de paniers, AMAPs, marchés, renseignez-nous sur les initiatives de solidarité envers les paysan-ne-s, lancez-en, créez/rejoignez une asso en lien avec les questions paysannes et environnementales dans votre territoire, rejoignez des luttes contre l'accaparemment des terres, de l'eau, contre la bétonisation des terres agricoles, engagez des rapports de force avec vos mairies pour qu'elles soutiennent enfin ou davantage l'agriculture bio locale !

Il n'y a qu'à voir par ailleurs la part ridicule de la bio dans les cantines scolaires ou le nombre ridicule d'initiatives de mairies aidant à l'installation de petites fermes sur leur commune, il n'y a qu'à voir le greenwashing qui se répand sur les éco-quartiers et micro-fermes tout en continuant de bétonner à tout va terres agricoles et zones naturelles ! 
Soutien au passage au collectif @sauvonslesgohards qui lutte contre le bétonnage greenwashisé de Nantes Métropole !

Tout simplement soutenez les petites fermes autour de chez vous pour assurer la durabilité des territoires ! 

Dans peu de temps les petites fermes bio pourraient bien disparaitre, et chaque habitant-e des territoires ainsi qu'une grande partie de la biodiversité s'en trouvera impacté !

Cela nous concerne toutes et tous. 
Nous ne pouvons pas en tant que paysan-ne-s bio porter ce combat seul, emparez-vous en avec nous !

En comptant sur vous pour relayer ce message de détresse du monde paysan bio et en finir avec ce monde productiviste mortifère ! 

Yoann, paysan bio
permabocage.fr/

https://www.instagram.com/yoann_permabocage/

https://twitter.com/permabocage

Pour aller plus loin sur le sujet :    

    https://reporterre.net/L-agriculture-bio-dans-la-tourmente

    https://reporterre.net/L-agriculture-bio-symboliquement-enterree

    https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=13185

    https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=13341

    http://www.gab44.org/mobilisation-pour-un-vrai-plan-durgence-pour-lab/

    https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/inflation-le-marche-du-bio-en-tres-grande-difficulte-dans-les-supermarches

    https://basta.media/secheresse-accro-au-mais-la-france-subventionne-un-modele-agricole-gourmand-en-eau

    https://basta.media/Le-gouvernement-plombe-toute-veritable-transition-ecologique-en-soutenant-massivement-le-tres-decrie-label-HVE

    https://basta.media/Plutot-que-des-cheques-alimentaires-vers-une-securite-sociale-de-l-alimentation

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/290323/sainte-soline-les-tromperies-du-gouvernement-sur-les-megabassines


 https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/270223/morcellement-et-concentration-des-terres-productives-de-plus-en-plus-inaccessibles 

   https://lareleveetlapeste.fr/face-a-la-secheresse-changeons-de-modele-agricole/


   https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/irrigation-agricole-on-va-vers-une-guerre-de-l-eau-la-confederation-paysanne-indignee-des-annonces-du-gouvernement-2743982.html
   
   Un article écrit l'été dernier avec @benecologie sur le risque majeur de pénurie d'eau potable dans le 44, auprès duquel nous ne sommes pas passés loin en 2022, et qui va s'accroitre dans les années à venir... :

       https://blogs.mediapart.fr/yoannpermabocage/blog/260822/penurie-deau-potable-venir-en-loire-atlantique-en-septembre

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