Fifille Le Pen menace d'un procès tous ceux et toutes celles qui qualifieraient son parti familial d'organisation d'extrême droite. Autant le redire alors :
le FN, non seulement est d'extrême droite, mais en plus, il usurpe l'adjectif "national" car à chaque fois qu'il a eu une once de pouvoir dans l'histoire de ce pays - la France -, il a rabaissé celui-ci.
Le FN est donc un parti d'extrême droite qui a réussi à agglomérer tous les desperados et les branques haineux et recuits de la face rance de l'histoire de France. Ce courant politique hait les étrangers d'ici mais on ne l'a jamais entendu protester quand des états étrangers voulaient faire main basse sur la France - que ce soit à Coblence pendant la Révolution ou en 1940...
Pendant ce temps-là, les valeureux métèques Marc Bloch ou Missak Manouchian la portaient à bout de bras, eux, la France.
Et puis aujourd'hui, chez les châtelains par magouille Le Pen, pas un regard apitoyé pour les Noirs et les Arabes qui se sont cassé les poumons et le dos pour la France entre goudronnage et chaines de montage... Si l'appartenance au pays se mesure pourtant au mérite, comme dit la clique frontiste, on se demande quel pays pourra accueillir de tels oisifs haineux... Savent-ils seulement faire quelque chose de leurs mains, nos poujados parasites ? Hormis l'écume jaunâtre aux lèvres, alors... Quoi ?
Le Pen pollue, comme disait Roubaud. Le Parti des ténèbres a un rôle majeur dans le climat nauséabond de la France.
Quand on a une vision ethnico-biologique d'un pays, on est d'extrême droite. Quand cette vision est le support d'une passion de l'inégalité et d'un retour des "aristocrates de la peau", on est d'extrême droite. Quand on a des anciens militants - comme Soral ou Gabriac - qui saluent "Aube dorée", on est d'extrême droite. Quand on aime un vieux Le Pen qui justifie Breivik par un supposé trop plein d'immigrés en Norvège, on est d'extrême droite. Quand on ne jure que par le sang, la terre et les morts, la boue et les merdes de chien, on est d'extrême droite. Quand on insulte les Rroms et qu'on pointe leur supposé côté "urticant" et "malodorant", on est d'extrême droite. Quand on menace systématiquement les moindres "écarts" de journaliste d'un procès, on est d'extrême droite. Quand, au lieu de saluer et d'honorer le prolétariat international de France, on l'insulte et lui promet comme seule récompense tracas administratifs, police et charters (au moins), on est un fasciste.
Le Pen pollue. Pollue. Pollue.
Le front bien mal nommé national est d'extrême droite. Il charrie tout - ou presque - ce qui pue en France. C'est une vraie porcherie ambulante et électorale. Et ceux qui vont à la gamelle se couvrent de purin.