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Billet de blog 9 décembre 2009

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Au début, des couleurs. Imprécises. Furtives.

Comme ce brouhaha - une langue - qui, malgré tout, t'a devancé.

Tout commence par des couleurs. Ou par une lumière dont les tons et l'intensité varient au gré du jour.

Finalement, ça dépend du moment. A midi, et quelle que soit la saison, le jour strié par les stores du lieu de l'événement suffit à vous ouvrir les yeux. C'est vif ou bien blafard - mais peu importe.

Pour moi, ce fut la nuit. Aux dires de mon enfance, c'était au cœur de la nuit, peu avant l'hiver formel mais en plein dans la neige.

Forcément, alors, il y eut de la lumière. Crue. Sans coupure. Sinon, pensez !, on me l'aurait dit.

Pour les couleurs de la chambre, ce n'est pas difficile. Je suis plus tard revenu en ce lieu voir mon petit frère et puis ensuite, les hôpitaux, je les ai fréquentés. A Paris, à Colombes, à Orsay. D'autres peut-être mais je l'ignore.

Les couleurs sont rassurantes. Chaudes, paraît-il. Pour le cas où tout virerait au tragique, où vous n'arriveriez que pour mourir.

Dans mon souvenir, les murs sont plutôt jaunes, orange ; orange ou jaunes. On dit maintenant que c'était la mode de ces années, qu'il n'y a qu'à voir le salon de thé désuet de l'artère principale de Saint-Jean-de-Luz - celle qui longe l'église de Louis XIV et de Marie-Thérèse - pour voir combien c'est vrai.

Peut-être après tout. Peut-être qu'il fait bleu dans la tête des nouveaux-nés. Ce qui reste sûr en revanche, c'est qu'arriver la nuit vous éblouit comme le lapin qui, surpris par des phares, détale dans les bosquets du bord de la route.

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