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Un âne islamogauchiste

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Billet de blog 30 mars 2020

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Déluge sur l'hôpital public sacrifié.

De sa classe sociale (la bourgeoisie), Macron en "guerre" a la morgue et l'absence de honte. Il n'hésite pas, pour sa "guerre", à sacrifier les "derniers de cordée" ou les plus faibles, i.e. celles et ceux qu'il méprise quitte à en faire applaudir certains (ça ne coûte rien).

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Mon histoire est assez simple. Insuffisant rénal depuis ma naissance, ma situation s'est aggravée dans la deuxième moitié des années 2010 et j'ai finalement été greffé en juin dernier grâce à un don (mot qui dit tout) de mon frère avec lequel j'ai une compatibilité très élevée.
La suite de l'opération n'a pas été un long fleuve tranquille puisque moins de deux mois après, j'ai fait un rejet sérieux qui a été traité finalement avec succès et qu'après, j'ai connu d'autres problèmes, mineurs toutefois comparés au rejet de la fin juillet 2019. 
Globalement, toutefois, ma situation s'est stabilisée depuis la fin de l'année dernière et mon traitement a connu quelques changements dont le plus important qui consiste en une injection mensuelle à l'hôpital.
La prochaine injection était prévue début avril mais voilà, dans l'AP-HP dévastée, le covid-19 circule dans l'hôpital dans lequel je suis suivi et traité. Une partie du prsonnel soignant est donc touché.
Aussi le service m'a-t-il appelé mercredi dernier pour m'informer de la suspension de cette injection (qui est aussi un antirejet) et du retour à l'ancien traitement, néphrotoxique, qui avait été abandonné et remplacé. Les médecins se veulent rassurants mais je ne crois plus ce qu'ils me disent. Un lien de confiance est rompu.
Impossible de trouver une solution pour faire cette injection ailleurs, je me retrouve suspendu au-dessus du vide. Passera ? Passera pas ?
Au-delà de mon cas, ce qui se passe est clair : il y aura les morts du covid-19 et tous les autres, atteints de maladies chroniques ou de longues maladies comme on dit.
Ces malades l'ont d'ailleurs hélas tacitement compris puisque, ainsi que le relèvent les médias, ils ne se rendent même plus chez leur médecin traitant.
C'est un aspect non négligeable de la catastrophe en cours. Catastrophe imputable à une politique de réduction budgétaire qui s'inscrit assez simplement dans ce que Marx appelait la loi d'airain du capital.

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