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Billet de blog 8 janvier 2015

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CHARLIE HEBDO victime de la double peine la mort de ses talents et la mort du titre c'est ma crainte.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans les ECHOS du 8 janvier 2015 , mon œil s’est arrêté sur cet article rédigé par un grand PDG pour lequel j’ai réalisé deux cuisines de restaurant d’entreprise et j’ai été très fier de travailler pour cette entreprise avec mon ami architecte Patrice ORCEL que j’avais recommandé pour la réalisation du projet et que monsieur MAUPIN avait retenu.

Bien entendu la mort économique n’a aucune commune mesure avec l’attentat chez CHARLIE HEBDO , mais qui parfois ont les mêmes conséquences lorsqu’un chef d’entreprise est poussée à la liquidation judiciaire cela se termine par un suicide , la mort qui frappe un homme    dans l’exercice de son travail par un accident , qu’il soit chef d’entreprise, journaliste ou employés la mort est une catastrophe car chaque être humain possède un talent et il participe a la réussite de son entreprise en fonction de l’inégalité de sa naissance.

J’ai une grande crainte que CHARLIE HEBDO soit victime de la double peine la mort de ses talents et la mort du titre , si le titre continue je prendrai un abonnement pour soutenir et en mémoire de ces hommes.

Hercule Poirot à Matignon

Le Premier ministre, peiné par la mort d’une entreprise familiale centenaire située près de chez lui , mandata Hercule Poirot.

Une première recherche ne donna aucun résultat.

Le célèbre enquêteur, intrigué par l’absence de suspect, demanda plus de temps et décida de passer au peigne fin tout l’entourage de la malheureuse entreprise.

Six mois plus tard, il revint vers le Premier ministre avec douze enveloppes et lui demanda de les ouvrir l’une après l’autre.

La première contenait un papier où était écrit « 35 heures »,

la deuxième, « taxe à 75 % », (elle a disparue mais a fait du mal)

                                                      la suivante, « ISF »,

puis vinrent « loi Hamon »,

                                                     « impôt sur les sociétés à 38 % »,

« plan de licenciement X invalidé »,

« condamnation prud’homale pour licenciement abusif de Y »,

« loi sur la pénibilité »,

« taxe sur les dividendes à 42 % »,

« loi Florange »,

« injonction de vente »,

« norme environnementale Z ».

Un risque a été oublié «  la rupture du compte par la banque qui est un droit pour elle en laissant 60j pour trouver une autre banque »

Le Premier ministre restait silencieux.

Hercule Poirot lui dit : « Cette affaire me rappelle le crime de l’Orient-Express.

La victime portait la trace de douze coups de couteau chacun porté indépendamment par un des voyageurs, aucun coup n’était mortel,mais leur conjonction a emporté la victime.

Vous savez, une entreprise, c’est beaucoup plus fragile que

l’on croit ; ceux qui font les lois n’ont que rarement travaillé en entreprise, trop peu en ont dirigé, trop peu connaissent la réalité

de la concurrence mondiale. »

« Mon intuition ? Cette belle entreprise est morte parce qu’elle ne se sentait pas aimée par son environnement.

Sans preuve d’amour, elle s’est laissé aller et n’a pas voulu surmonter ses blessures.

Ecoutez donc les entrepreneurs, donnez-leur les postes économiques dans votre gouvernement, faites qu’il y en ait plus au Parlement ;

alors des morts comme celle-là pourront être évitées. »

Xavier Fontanet est professeur de stratégie à HEC et ex PDG d’ESSILOR.

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