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Billet de blog 25 mai 2019

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HSBC-RAPHANEL:CAREIL/NAOURI/HERVET c'est OUI,CAREIL/FREGA/RAPHANEL ce fut NON..

Pour RALLYE Patrick Careil PDG de la banque HERVET dit oui , une somme importante............... Pour FREGA Patrick Careil PDG de la banque HERVET dit non , 500.000F (90.000€) préférant percevoir des commissions sur des effets de commerce , rétribution immédiate...............

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Rallye peut il rembourser 2,9 milliards d’euros ? Le 25 mai 2019

« Afin d’échapper à la prise de contrôle de Rallye par ses créanciers , la direction de la société devra prouver au Tribunal de commerce qu’elle est en mesure de rembourser ses créanciers sur dix ans. »Impossible , assure un expert des restructurations .Pour que Rallye puisse rembourser 290 millions d’euros par an , il faudrait que Casino dégage 750 millions de résultats avant impôt. »Par ailleurs , si Rallye a toujours, dans le passé , réussi a trouver de nouveaux créanciers pour rembourser les anciens , la maison mére de Casino n’a jamais réduit sa dette. »

Affaire FREGA/RAPHANEL:

 Impossible dans le premier trimestre 1994 de prêter 500.000 f (90.000€) à la société FREGA dont la BPC lui avait dénoncé un découvert de 800.000 F alors qu'il venait de signer un contrat de factoring de 4.500.000F et 25 ans de procédures commencèrent.................

 La martingale de Naouri

Par par Bruno Abescat et  ,22/05/2003

                               La rapidité de financement grâce aux relations

C'est Naouri l'épicier. Le nouveau seigneur des linéaires. Qui félicite et encourage les gérants, vante - tel un camelot - la qualité de ses produits, les mérites de son organisation... 

On se frotte les yeux! Est-ce bien le même homme qui dirigeait le cabinet de Pierre Bérégovoy, au ministère de l'Economie, l'austère grand commis de l'Etat - artisan en chef de la réforme des marchés financiers - l'ex-bête à concours, inspecteur des finances, diplômé de Normale sup et de Harvard? 

A 54 ans, l'ancien haut fonctionnaire raide et introverti, difficile à apprivoiser, l'intellectuel passionné par les auteurs grecs, est désormais l'un des leaders français de la distribution, l'actionnaire majoritaire et le patron du groupe Casino. S'il conserve un côté gauche, mal dégrossi, une sorte de «gravité inquiète», selon la formule d'un proche, ce solitaire que l'on dit sensible - il peut être ému aux larmes par certains morceaux de musique classique - a incontestablement changé. Sa relaxe, prononcée à la fin de l'année dernière, dans l'affaire des délits d'initiés lors du raid avorté, en 1988, sur la Société générale, n'y est sans doute pas étrangère. Cette inculpation - une tache dans un CV par ailleurs impressionnant - le rongeait depuis, littéralement. Le voici lavé de tout soupçon. 

 «Certains pensaient que je serais simplement de passage...» De l'hôtel Bristol, sa cantine - où il reçoit à déjeuner ses invités - à deux pas de son bureau parisien, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Jean-Charles Naouri sourit de ceux qui s'entêtent à ne voir en lui qu'un pur financier.

  1. Voilà quatre ans déjà que le haut fonctionnaire s'est mis à son compte. En 1987, parrainé par le banquier David de Rothschild et l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, il a créé Euris, son propre fonds d'investissement. Chasseur de plus-values, il multiplie alors les allers-retours en Bourse et, grâce à quelques fructueux coups financiers, arrondit sa pelote. Son entrée dans les hypermarchés Rallye va le conduire à changer de registre. En l'occurrence, prendre le contrôle d'un groupe et montrer son aptitude à gérer sa position d'actionnaire dominant. L'affaire s'est conclue en quelques jours. Le 5 juillet 1991, Patrick Careil, président de la banque Hervet - un autre «Béréboy» - l'appelle au téléphone. Il cherche un investisseur capable de réunir sur-le-champ plusieurs centaines de millions de francs. A 11 heures du matin, Careil et Albert Cam, l'héritier du fondateur de Rallye, sont dans son bureau. La société bretonne est à la dérive. Sous le choc d'une croissance mal digérée, elle est lourdement endettée. Ses actionnaires familiaux se déchirent.Le lundi 8, tandis que ses collaborateurs font le voyage à Brest et étudient le dossier, Naouri trouve les capitaux dans la journée. L'opération sera bouclée dans la nuit du 10 au 11 et présentée à la presse le 12! «Chez les Cam, on pensait avoir trouvé le sleeping partnerrêvé... Funeste erreur!» commente le consultant Claude Sordet. Albert sera éconduit et le nouveau propriétaire placera ses hommes à lui.

Si Patrick Careil en doutait encore, le voici assuré de la fidélité de Jean-Charles Naouri. Le président de Rallye, le holding du groupe de distribution Casino, lui a demandé de le conseiller sur ses affaires financières et bancaires. Logique pour un homme qui était jusqu'au printemps directeur général délégué de HSBCFrance. L'annonce de sa retraite à 60 ans avait été alors interprétée comme un désaveu.

Les Echos 20 Mai 1994

A la faveur du renouvellement des administrateurs de la banque, le gouvernement pourrait décider de mettre un terme à la présidence de Patrice Careil. Mais la banque, qui a renoué avec les bénéfices au premier trimestre, devrait dégager un résultat positif sur l'exercice. 

Alors que le mandat des administrateurs de la Banque Hervet doit être renouvelé théoriquement avant le 25 juin, le gouvernement semble également profiter de l'occasion pour se pencher sur le sort du président de l'établissement Patrick Careil, dont le bilan apparaît aujourd'hui pour le moins mitigé. Or la situation de ce dernier est relativement complexe. Si son mandat d'administrateur de la banque vient, comme les autres, à échéance, Patrick Careil est aussi président et administrateur de la Compagnie Financière Hervet, actionnaire de la banque à hauteur de 89 %. Nommé au poste de président de la Compagnie Financière en février 1993 pour trois ans, Patrick Careil n'est donc pas soumis, à ce titre, à renouvellement avant 1996. Et son mandat d'administrateur étant, comme de rigueur dans les sociétés publiques, de cinq ans, l'échéance est ici fixée en 1998. 
Selon la procédure habituelle, le président de la Compagnie Financière soumet au conseil de la banque la liste des administrateurs de la banque à renouveler. Cette liste doit ensuite être adoptée lors de l'assemblée générale. Si le gouvernement souhaite organiser le départ de Patrick Careil, le nom de ce dernier peut évidemment être retiré sur la liste soumise au conseil de la Banque Hervet. N'étant plus administrateur, il ne pourrait plus en être le président. 
Révocable ad nutum 
Mais cela supposerait que Patrick Careil propose une liste sur laquelle il ne figurerait pas. En outre, Patrick Careil en tant que président de la Compagnie Financière Hervet est également actionnaire majoritaire de la banque et détient donc le pouvoir lors de l'assemblée générale de cette dernière. 
En conséquence, si l'Etat souhaite clairement démettre de ses fonctions Patrick Careil, lequel se refusait hier à tout commentaire, il faudra le révoquer par décret, en tant que président de la Compagnie Financière Hervet. Mandataire social, il est en effet révocable ad nutum. Mais cette décision, qui aurait aussi un contenu politique, nécessite un compromis avec l'Elysée. 
En attendant et après avoir supporté une perte de 1,2 milliard de francs en 1993, le groupe Hervet affiche au premier trimestre de 1994 un bénéfice net comptable de 64,6 millions de francs. Ce résultat doit cependant être relativisé dans la mesure où l'arrêté des comptes au titre de l'exercice 1993 a été réalisé mi-mars 1994 et a donc intégré la quasi-totalité des charges de provisionnement des trois premiers mois de cette année. Ce qui est à l'origine, avec l'évolution favorable des dossiers douteux et contentieux, d'une reprise nette de provisions au premier trimestre de 12 millions de francs. Compte tenu d'une mise en réserve destinée à lisser cet impact sur l'exercice en cours, le résultat net économique de la banque s'établit donc à 15 millions. 
Le taux de couverture des crédits aux professionnels de l'immobilier s'est cependant maintenu aux niveaux atteints fin 1993 (35 % au total et 53 % sur les douteux), compte tenu de la baisse des encours, passés en trois mois de 4,052 milliards à 3,855 milliards. Cette décélération, ajoutée à celle du crédit-bail mobilier et des financements des PME (en raison à la fois de moindres besoins en trésorerie et la frilosité du réseau), explique la baisse des emplois. Ceux-ci atteignent un niveau moyen de 15,7 milliards contre 16,9 milliards fin 1993. Cette chute des volumes est pour l'instant compensée par une hausse des marges sur crédits, qui ont atteint 76,5 millions au 31 mars contre 45,9 millions sur un quart de 1993. La banque est également très sensible à l'impact de la baisse des taux sur les dépôts à vue. La marge sur les dépôts non rémunérés est ainsi tombée de 90,3 millions à 66,8 millions. 

Renforcer la production de crédits nouveaux
Des progrès ont, en revanche, été enregistrés dans le domaine des commissions, qui contribuent désormais à plus de 30 % au produit net bancaire.

Celui-ci s'est établi à 254,6 millions (contre 287 millions pour un quart de 1993) et le résultat brut d'exploitation a atteint 52,1 millions contre 81,8 millions. Cette baisse révèle des tendances de fonds inquiétantes qui doivent être infléchies. 
Mais elle s'explique également par la structure déséquilibrée des fonds propres de la banque au premier trimestre.

Les 900 millions d'augmentation de capital n'ont, en effet, pas encore été versés et les produits afférents au placement de cette somme ont fait défaut.

Le développement de la clientèle de particuliers, avec à la clé l'augmentation des placements financiers, et la contribution encore largement positive des activités de marché devraient cependant aider à contrebalancer les effets taux. Le président de l'établissement, Patrick Careil, a aussi annoncé à son personnel vouloir renforcer la production de crédits nouveaux et intensifier l'effort de réduction des frais généraux. Selon toute probabilité, la Banque Hervet devrait donc renouer avec les bénéfices cette année, conformément aux souhaits du gouvernement qui en a fait la condition préalable à toute privatisation.

 

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