HSBC aprés avoir dénoncé 1000 employés,
détourné les régles,
nettoyé les comptes clients en Suisse
En 2016 les comptes des TPE sur la banque HSBC en ligne seront fermés
Question : Comment une banque ayant de tels agissements peut elle encore exercer en France , comment les clients restent ils chez elle ?
HSBC a dénoncé près de mille employés
Les onze banques visées par les Etats-Unis ont transmis les noms de milliers d’employés. A elle seule, HSBC aurait dénoncé 1100 personnes. Ces désignations pourraient avoir des conséquences cauchemardesques pour les salariés. 26.05 2012 Le Matin
Le nettoyage d’HSBC
HSBC essaie de faire disparaître toutes les traces, rapidement et discrètement. Un peu comme le Nettoyeur, joué par Jean Reno dans le film Nikita. Ce vendredi matin, l’article du Temps « HSBC réagit à l’affaire des frères blanchisseurs» explique que la banque privée suisse a fermé son bureau « Méditerranée Israël ».
Le quotidien publie un extrait de la lettre adressée aux clients concernés: « Nous avons le regret de vous informer que la banque souhaite procéder à la clôture de [votre] compte dans un délai de trente jours.» Je ne sais pas pour vous, mais dans mon langage, je traduis ça par «casse-toi, pôv’ con».
La banque n’a aucun remords à virer, c’est évident. Elle n’en a jamais eu et n’en aura jamais. Trente jours pour clôturer son compte après avoir entretenu vingt ans de relation de confiance (je me marre) en vous « refilant » ses meilleurs produits, pour elle, c’est la classe ! Tout cela parce qu’elle n’a pas été capable de détecter, encore une fois, des brebis galeuses dans le troupeau (cela commence à être une habitude).21.juin 2013 bilan.ch
Comment les banques anglo-saxonnes contournent la règle sur les bonus
Les Echos | Le 27/01/2014
Les banques instaurent des primes variables qui ne sont pas considérées comme des bonus. Certains traders échappent à tout encadrement.
HSBC France ferme son service Business Direct
La structure Business Direct compte 7.000 clients, qui, en fonction de leur profil, pourront ou non rester clients de la banque. - Arnaud Poilleux / Les Echos
Le service de banque en ligne pour les petites entreprises s’arrêtera d’ici à 2016. En cause, le coût des règles de connaissance des clients.
Les obligations juridiques des banques en matière de lutte contre le blanchiment, qui exigent d’elles une bonne connaissance de leurs clients, peuvent avoir des répercussions sur leur stratégie de développement. HSBC France a ainsi décidé de fermer son service de banque à distance dédié aux petites entreprises, HSBC Business Direct, d’ici début 2016, en raison, notamment, de ces exigences réglementaires.
La structure Business Direct compte 7.000 clients, qui, en fonction de leur profil, pourront ou non rester clients de la banque. « Nous allons proposer à toute une partie de nos clients un transfert vers notre réseau physique. Mais certains clients devront fermer leurs comptes : les clients inactifs, car nous ne sommes alors pas en mesure de mettre à jour notre connaissance de ces clients [KYC, Know Your Client] , et les clients qui n’atteignent pas le seuil de rentabilité. Nous devons en effet couvrir nos frais de gestion et les règles de KYC ont un coût : la collecte des pièces, l’archivage et la nécessité de rencontrer en face à face tous nos clients », explique Alexandre Zibaut, directeur du marché entreprises PME.
Réforme du réseau dédié aux PME
La banque britannique HSBC, qui a accepté en 2012 de payer 1,9 milliard de dollars pour mettre fin à des poursuites aux Etats-Unis, où elle était accusée de complicité de blanchiment, a depuis pris un ensemble de mesures afin de mettre en place des standards extrêmement exigeants à travers le monde. Et notamment ces règles de bonne connaissance du client, qui permettent d’établir l’origine des fonds en vérifiant la cohérence des opérations bancaires du client avec son activité et son environnement patrimonial.
Cette fermeture de Business Direct s’inscrit par ailleurs dans une réforme plus large du réseau de HSBC France dédié aux PME. La banque a mis en place en septembre dernier 49 « business banking centers », fruits du rapprochement de ses 51 centres d’affaires entreprise, de ses 15 pôles entrepreneurs et de son service Business Direct.
Véronique Chocron, Les Echos