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Billet de blog 3 décembre 2025

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Emmanuel s’en va-t-en-guerre

Une musique de fanfare militaire monte en puissance : il faut nous préparer à la guerre et à « sacrifier nos enfants ». Macron estime la France menacée, oubliant de dire qu’en étant second exportateur d’armes au monde, qu’en vendant ces armes sophistiquées à des dictateurs, qu’en continuant de financer Poutine, lui et ses semblables font le lit des guerres présentes et futures, ici et ailleurs.

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Illustration 1
© benoit theodore

C’est le tube de l’automne : sur fond de fanfare militaire et de lever des couleurs, Macron, son porte-flingue, le général Mandon, et quelques sergents recruteurs de la politique, lancent urbi et orbi des appels martiaux à la mobilisation générale face à la menace russe. Il ne fait aucun doute que Poutine est un hideux épouvantail, parce qu’une menace pour une bonne partie de la planète (premier arsenal nucléaire au monde devant les États-Unis, projection de ses soudards en Afrique, armée de hackeurs déstabilisateurs…). Mais cela ne dédouane pas les gouvernements français successifs français de leur participation active aux conflits qui déchirent la planète à travers différents vecteurs, mais aussi en armant de potentiels agresseurs directs ou indirects. En étant le deuxième exportateur mondial, parmi les plus sophistiquées et raffinées dans l’horreur qu’elles peuvent semer, la France est loin des idéaux du pays des Droits de l’Homme. Des ventes qui font le plus souvent l’objet de tractations opaques, ponctuées d’actes de corruption, de rétrocommissions, de pots-de-vin et autres petits arrangements entre pacifistes de bonne famille. Souvenons-nous de la tentaculaire « affaire Karachi » de ventes de frégates à l’Arabie Saoudite et de sous-marins au Pakistan, deux démocraties bien connues, ventes qui ont financé la campagne électorale de Balladur et quelques cassettes personnelles.1 Le géant français de l'armement Thales, dopé par les guerres en cours et les commandes d’armes, a été perquisitionné en juin 2024, soupçonné dans des affaires de corruption liées à des ventes d’équipements militaires à l’étranger.2

Et quoi de mieux pour vendre des armes qui coûtent un bras (et le reste) qu’une utilisation en conditions réelles, du genre qui arrachent des membres et éventrent la chair à canon, et au bout du compte, le retour de clients satisfaits de leur utilisation sur le terrain. Cent fois mieux qu’une démo en 3D, les images gore en plus. Le complexe militaro-industriel français, avec l’aval des différents gouvernements, a armé et arme encore des belligérants et des dictateurs un peu partout sur la planète, agresseurs de leurs voisins ou de leur propre peuple. Des systèmes d’armement de fabrication française ont ainsi été repérés sur la terre de massacres du Soudan.3 Au Yémen, la coalition militaire menée par l'Arabie Saoudite et les Émirat Arabes Unis, gros clients de l'industrie militaire made in France, pilonnent population et infrastructures civiles avec de la qualité française, les inévitables Caesar, mais aussi des missiles Storm Shadow qu'on a longtemps refusé aux Ukrainiens, balancés par des Mirage 2000-9 de chez Dassault.4 En 2013, dans une Égypte en proie à l’agitation sociale, le futur (pas encore « élu » mais dirigeant de fait) dictateur Sissi, grand ami des présidents français, les forces de répression ont utilisé des véhicules blindés et des munitions fournis par la France, avec des résultats sanglants, selon un rapport d’Amnesty International paru en 2018.5 Plus subtile encore, les livraisons d’éléments et pièces détachées pour des armements israéliens, impliqués dans le génocide gazaoui et débusqués par les journalistes d’investigation indépendants de « Disclose.ngo ». 6 & 7 Le même média, en collaboration avec Investigate Europe et Reporters United, révélait en juin dernier que l’Europe, dont la France, finançait un programme militaire intégrant une entreprise publique israélienne.8 Le commerce de ces armes passe parfois par des voies détournées pour éviter d’être sanctionné par les embargos officiellement décrétés par les mêmes gouvernements. Malte, pays de l’Union européenne, est par exemple une plaque tournante pour ce genre commerce inavouable. Des exportations massives d’engins de mort qui permettent de rentabiliser les chaînes de production. Les affaires sont les affaires. Et vendre de l’armement à toute une palette d’autocrates et de dictateurs à l’ADN généralement belliqueux et répressif, c’est alimenter le feu nourri dont sont victimes en grande majorité des civils innocents. Si la France de Macron ne fournit plus la Russie de Poutine en équipements sensibles, elle finance indirectement son industrie militaire en lui achetant du gaz et en recyclant son combustible nucléaire chez Rosatom. Le 20 novembre dernier, le patron d’EDF, Bernard Fontana, celui de Framatome, Grégoire Ponchon, avaient invité à dîner l’un des plus hauts responsables de Rosatom, Kirill Borisovich Komarov, pourtant sous sanctions américaines, Américains qui continuent pourtant d’acheter de l’uranium enrichi à… Rosatom. Vous avez suivi la logique ? (Le Canard Enchaîné, 28/11)

Opacité et négation de la démocratie

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Un Rafale B, un joujou à 100 millions d'euros sans les options © Ignacio Ferre Pérez

L’opacité règne sur ces opérations et la représentation nationale a bien du mal à obtenir des informations le contenu et les destinataires de cette quincaillerie mortelle, tout comme pour le lancement d’interventions guerrières extérieures. Aussi subtils qu’un Poutine, les présidents français ont toujours présenté ces fameuses Opex comme des opérations militaires de « prévention et d’influence », donc très « spéciales », jamais comme des guerres sous prétexte que les bataillons français n’affrontaient pas une armée étatique. Autrefois, on appelait ça des guerres asymétriques. Pas moins de 160 Opex ont été mises sur pied depuis 1963 et plus de 700 soldats sont « morts pour la France », mais en terres lointaines et souvent avec un arrière-goût de néo-colonialisme.9 Des opérations dont il est difficile de tirer un bilan stratégique, puisqu’aucun bilan n’en a été fait devant les élus de la République. « Secret défense ! » Ne rien dire évite de se justifier sur les dizaines de cercueils revenus du Sahel et d’ailleurs. Les soldats français ont certes réussi à gêner les groupes islamistes, avec au passage quelques exécutions extra-judiciaires, mais ils n’ont pas réduit la menace. Ces décisions graves, engageant la nation, sont du pouvoir exclusif d’un président (plus une poignée d’affidés politiques, de militaires et de hauts fonctionnaires) d’une République qui inscrit la fraternité à ses frontons et les Droits de l’Homme dans sa constitution. Les Français, eux, même pacifistes, sont appelés à se réjouir lorsque une escadrille de Rafale ou un lot de canons Caesar est vendu à l’étranger, parce que « c’est bon pour la balance commerciale », ‒ largement compensée par les importations massives de sous-produits Shein ‒ et bon pour l’emploi : rien de plus enthousiasmant que de se lever le matin pour fabriquer des vecteurs de mort.

Mais qui pour dire qu’une véritable aide au développement, débarrassée de toute visée néocolonialiste, c’est-à-dire préservant la souveraineté et les spécificités culturelles, économiques et écologiques des pays du Sud, sera plus efficace qu’une opération militaire, même de « maintien de la paix » ?

Foire-à-tout de la mort

Illustration 3
© M Don

Parfois, cette foire-à-tout de la mort vire à la foire tout court. En 2007, dix jours après avoir « libéré » les infirmières bulgares, Sarkozy avouait avoir signé un contrat d’armement avec le fantasque dictateur Kadhafi, après avoir annoncé qu’il fournirait lui fournirait rien de moins qu’une centrale nucléaire. Accessoirement, son gouvernement autorisera aussi la vente au guide suprême (comme tous les dictateurs) d’un logiciel d’espionnage massif de la population la même année.10 Quatre ans plus tard, la guerre civile éclate, l’armée française (avec les Anglais) se jette dans la mêlée, les arsenaux sont pillés par rebelles et tribus diverses, et les armes, dont des françaises, se retrouvent dispersées dans la zone sahélienne de non-droit des groupes islamistes et des pilleurs de caravanes. Les soldats français de l’opération Barkhane auront dû les affronter.

En 1982, pendant la guerre des Malouines entre Argentins et Anglais, c’est un missile de conception et fabrication française, l’Exocet, lancé par un avion Dassault, un Super-Étendard, qui a coulé un destroyer anglais. Oups ! Un package vendu juste avant le conflit par la France à l’Argentine. La France très ennuyée de par ses liens avec son « meilleur allié » anglais, avait bien décrété en urgence un embargo sur les armes à destination de l’Argentine, en oubliant d’y inclure l’appui technique, ce qui a permis aux techniciens de Dassault de finaliser la mise au point de quatre avions sur cinq. Un gag, s’il n’y avait pas eu des morts alliés à la clé.

Vendre des armes de par le monde provoque forcément des drames et des inimitiés et fait le lit de conflits qui peuvent nous atteindre directement ou indirectement. Et les ventes d’armes ont battu un nouveau record en 2024.11 On ne peut disperser aux quatre vents des dizaines de milliards d’euros en armes, allumer le feu et ensuite crier au feu ! Sans parler de la course folle aux armes nucléaires qui reprend de plus belle, après une pause de quelques décennies. Trump appuie sur le bouton des essais nucléaires tandis que Poutine annonce, avec faire-part médiatique, la naissance d’un drone-bombe nucléaire sous-marin pouvant, selon lui, provoquer des tsunamis radioactifs. L’imagination sans limite des nouveaux barbares !

Le grand capitalisme de l’armement à l’assaut des pouvoirs politiques

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C'est la marche des soldats... © patricia m

Le commerce mondial des armes et des services à caractère militaire est une branche particulière du capitalisme, car en grande partie stratégique, donc sous surveillance étatique. Les différents gouvernements veillent jalousement sur leurs industries de mort, tout en les gavant d’argent public. Le marché mondial se chiffrait à 632 milliards de dollars (545 milliards d’euros) en 2023. 12 La France y prend largement sa part, loin derrière les États-Unis, mais désormais devant la Russie qui auto-consomme sa production. Le complexe militaro-industriel est intimement lié à l’appareil d’État et au pouvoir politique dans un régime présidentiel comme le nôtre. Dire que la famille Dassault a eu et a encore ses entrées à l’Élysée, est un lieu commun. On est face à un microcosme capitaliste très fermé, exclusif, au pouvoir étendu de vie et de mort sur les peuples de la planète, particulièrement ceux qui se rebellent contre les dominations.

Pour ce grand capitalisme de l’armement, la tentative d’invasion de l’Ukraine par les soudards de Poutine et la guerre d’attrition qui s’est ensuivi jusqu’à aujourd’hui, est quasiment objet de jouissance, synonyme d’explosion des chiffres d’affaires, garantis parce que financés par l’argent public. Le Graal pour ces grands patrons serait une véritable entrée en économie de guerre, à la russe. C’est en bonne voie. Les commandes affluent de toutes parts grâce aux performances des canons Caesar dont les projectiles de 155 mm balancés à plus de 40 kilomètres vont étriper les corps dans les tranchées russes. À l’heure où le pouvoir français rogne sur les dépenses de santé ou les aides sociales pour boucler un budget à l’os, l’enveloppe des armées françaises va passer de 50,5 milliards à 67,4 milliards entre 2025 et 2030 (32,3 milliards en 2017).13 La planète a du mouron à se faire, car ce capitalisme est parmi les plus violents et délétères. L’armée sert avant tout les élites qui forment le gros des troupes d’actionnaires, mais pas des troupeaux de biffins envoyés en première ligne. Seul inconvénient : cela retire des bras pour la machine capitaliste, d’où l’injonction macronienne d’un « réarmement démographique ». Certes une guerre détruit du patrimoine. Mais la grande bourgeoisie retrouve plus que sa mise dans la reconstruction et capitalise sur les innovations technologiques mises au service des armes les plus perfectionnées. Les grandes entreprises transnationales, dont les Françaises de BTP, sont déjà dans les starting-blocks pour investir l’Ukraine ou Gaza.

L’idéologue et les affairistes

Illustration 5
La Tranchée (1916-1917) © Félix Valloton

Il y a une montée en puissance médiatique des va-t-en-guerre qui sont aux commandes en France et ailleurs, avec les bons vœux du complexe militaro-industriel. La pression médiatique sur les jeunes génération se fait de plus en plus forte. Où l’on nous mène dans un goulot d’étranglement guerrier, à la manière d’un algorithme de chez Musk. « Les pacifistes sont de plus inaudibles, remarque Jean-Luc Porquet, dans Le canard enchaîné (26/11). Se dire pacifiste aujourd’hui ? Idiot, ridicule, angélique, criminel ! Oui, monsieur, à l’heure où Poutine nous menace, c’est d’une naïveté cri-mi-nel-le. » Ne serait-ce pas plutôt l’impéritie et la veulerie des dirigeants français et européens (on peut même y inclure Trump), plus occupés à leurs petites affaires capitalistes qu’à s’opposer à toutes les provocations d’un Poutine impérialiste, testant notre tolérance, qui nous ont mené à craindre aujourd’hui une guerre généralisée au continent ? Macron ? Ridiculisé, relégué au bout d’une table de quinze mètres de long au Kremlin. Ursula von der Leyen? Atone comme une Europe dissonante. Victor Orbán ? Un poison kégébiste à infusion lente. Poutine l’idéologue a bien compris que le capitalisme libéral occidental était le point faible de ses « ennemis occidentaux ». Est-ce un signe ? Trump, qui ne fonctionne qu’au bizness, qui a déjà la main sur les ressources ukrainiennes, envoie un promoteur immobilier négocier avec un autre promoteur immobilier, russe celui-là. Le grand capitalisme se charge des pouvoirs qui relevaient des seuls états. Le Wall Street Journal (28/11), repris par Le Monde (01/12), révèle que « lors de la rencontre entre Kirill Dmitriev, Steve Witkoff et Jared Kushner en octobre en Floride, les trois hommes ont réfléchi « en secret [à] une stratégie pour sortir la Russie de l’isolement économique, avec des entreprises américaines prioritaires pour devancer leurs concurrentes européennes et ainsi bénéficier des dividendes », outre que de dessiner un plan de sortie de guerre. En somme, « le Kremlin a présenté à la Maison-Blanche une stratégie de paix par le commerce. À la grande consternation de l’Europe, le président et son envoyé y adhèrent. » Poutine fait aussi miroiter à un accès privilégié aux immenses ressources de la Russie, notamment par une association permettant d’exploiter l’Artique. Trump en voit des dollars partout. Le Wall Street Journal de conclure : MM. Dmitriev et Witkoff « partage[nt] la vision géopolitique de longue date du président Trump […] : les frontières importaient moins que les affaires ».

Lever une armée de décérébrés

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Semer la graine guerrière... © JF R

Pour conclure sur le hochet du moment du général Macron, la réinstauration d’un service militaire, « volontaire » pour l’instant, il est la conclusion de son sens de la dramatisation

Mon expérience de la chose militaire m’a convaincu que j’étais allergique à la domination et à l’autorité brute de bêtise. Cela se saurait si l’armée formait le sens critique de la jeunesse, son indépendance d’esprit, sa créativité. « L’institution militaire constitue pour les jeunes une sorte de boussole, constate la sociologue Anne Muxel dans une interview de franceinfo.fr.14 Les jeunes évoluent dans un monde traversé par des menaces multiples, qu'elles soient virales, idéologiques ou guerrières. Face à ces crises, les militaires apparaissent capables d'anticiper ou de faire face. » Logique de chercher un cadre protecteur ‒ du moins jusqu’à ce qu’ils soient envoyés au casse-pipe ‒ quand on leur savonne la planche depuis des décennies : climat en vrac, environnement empoisonné, précarité de l’éducation, de l’emploi, difficulté d’accès au logement, asservissement aux réseaux asociaux… Mais il est particulièrement inquiétant que ce soit un autre embrigadement qu’ils choisissent pour refuge, que l’institution militaire soit leur boussole de la dernière chance. « 70 % des jeunes garçons et 46 % des jeunes filles déclarent être prêts à s’engager », poursuit Anne Muxel. Même se situant à gauche politiquement, les jeunes sont 49 % à être prêts à se mettre au garde à vous. Un dispositif qui va attirer en priorité les plus démunis pour les avantages matériels, mais aussi les petites frappes d’extrême droite et les masculinistes adeptes des expériences violentes. Coïncidence, du moins faut-il l’espérer, au moment où Macron alerte sur des risques de guerre, appelle au réarmement et à la mobilisation, il réalise (enfin) une promesse vieille de sa première campagne, celle de rembourser intégralement les… fauteuils roulants. Pas sûr que ça encourage les jeunes recrues.

Le rêve des dominants, qu’ils soient politiciens, généraux ou grands patrons, est de faire d’une population donnée une armée d’individus dociles, disciplinés, mieux, décérébrés, privés d’intelligence collective, de libre arbitre, d’esprit critique. Les cerveaux de la tech, avec leurs réseaux, leurs algorithmes maison et leur intelligence artificielle calibrée pour leur propagande, sont en train de leur mâcher le boulot. Ajoutez l’ascension mondiale des néofascismes, et on peut comprendre que la démocratie est un concept en voie de disparition et que les idéaux de liberté de choix et d’autodétermination des peuples est en grave danger. Mais ça, le général Macron n’en dit mot. Macron nous offre un guide de survie en cas d’attaque russe. Il serait plus judicieux de proposer un guide de survie aux macronistes et au gouvernement actuel et suivants, qui en ont un besoin urgent.

Illustration 7
C'est le plus souvent là que se termine une guerre © Pierre Promeneur Photographe

1. L’affaire a donné lieu à des condamnations sévères en première instance en 2020 et un procès en appel en janvier dernier. Voir le dossier très complet de Médiapart : https://www.mediapart.fr/journal/international/dossier/affaire-karachi-notre-enquete.

2. https://www.france24.com/fr/france/20240629-soup%C3%A7onn%C3%A9-de-corruption-le-g%C3%A9ant-fran%C3%A7ais-de-l-armement-thales-perquisitionn%C3%A9-dans-plusieurs-pays.

3. https://www.amnesty.fr/presse/soudan-des-systmes-darmement-de-fabrication-franai.

4. https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/opacite-sur-les-ventes-d-armes-francaises.

5. https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/france-egypte-aux-armes-policiers-egyptiens et https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/10/05/predator-la-societe-francaise-nexa-technologies-accusee-d-avoir-joue-le-role-d-intermediaire-dans-la-vente-du-logiciel-espion_6192687_4408996.html.

6. https://disclose.ngo/fr/article/vente-darmes-livraison-imminente-de-materiel-francais-vers-israel.

7. https://disclose.ngo/fr/article/gaza-le-missilier-mbda-complice-de-crimes-de-guerre.

8. https://disclose.ngo/fr/article/la-france-et-leurope-financent-sans-le-dire-lindustrie-militaire-israelienne.

9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_op%C3%A9rations_militaires_impliquant_la_France. Pour être juste, certaines Opex ont été à but de secours ou humanitaire comme en direction du Liban en 2020 après l’explosion du port de Beyrouth.

10. https://reflets.info/articles/ventes-d-armes-a-la-libye-une-nouvelle-source-implique-serieusement-la-france et https://www.letemps.ch/monde/polemique-autour-vente-darmes-kadhafi.

11. https://www.sipri.org/media/press-release/2025/sipri-top-100-arms-producers-see-combined-revenues-surge-states-rush-modernize-and-expand-arsenals.

12. https://www.sipri.org/sites/default/files/2024%20Arms%20Production%20PR%20FRE.pdf.

13. https://www.franceinfo.fr/societe/armee-securite-defense/infographie-de-32-milliards-en-2017-a-plus-de-67-prevus-en-2030-comment-le-budget-de-la-defense-francaise-a-evolue-ces-dernieres-annees_7374634.html.

14. https://www.franceinfo.fr/societe/armee-securite-defense/grand-entretien-service-national-volontaire-l-institution-militaire-constitue-pour-les-jeunes-une-sorte-de-boussole-selon-la-sociologue-anne-muxel_7645217.html.

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