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Pour la première fois depuis 1945 en France, le nombre de décès a été supérieur au nombre de naissances en France sur un an entre juin 2024 et mai 2025.1 Certes, les enfants du baby-boom qui a repeuplé le pays après la saignée de la guerre, sont devenus les vieux du papy-boom et contribuent à l’augmentation des décès. Mais on fait aussi moins d’enfants (21,5 % de moins qu’en 2010), la fécondité chutant à 1,62 enfant par femme, bien loin du renouvellement des générations (2,1). La France n’est pas la seule concernée, même si elle a longtemps résisté, le déclin est observable sur une grande partie de la planète. La fécondité est inférieure à ce seuil de 2,1 enfants par femme dans 152 des 235 zones étudiées par l’Institut national des études démographiques (Ined, 2024),2 concernant désormais 63 % de la population mondiale (contre 45 % en 2000). En Chine, il y a eu moitié moins de naissances en 2024 qu’en 2016 malgré une politique familiale qui a mis fin à la politique de l’enfant unique il y a dix ans maintenant. Le Japon, l’Italie, l’Espagne, la Russie, mais aussi la Corée du Sud, Taïwan, la Turquie, l’Iran, le Brésil, la Colombie… connaissent des chutes drastiques de leur natalité, ébranlant les modèles économiques et les structures sociales. Seule l’Afrique et quelques pays comme le Pakistan ou l’Afghanistan gardent un certain dynamisme démographique.3 & 4
Certes, nombre de démographes avaient annoncé, dès les années 1970, une stabilisation de la population mondiale au fur et à mesure de la progression de l’éducation, de la contraception, du progrès social. Mais ce ralentissement brutal et étendu n’était pas anticipé et prend par surprise le grand capital qui se repose sur la masse des prolétaires, producteurs de leurs richesses. En Italie, l’extrême droitière Georgia Meloni a dû avaler son chapeau : pour que l’élite patronale ne la lâche pas et que la machine continue à tourner, et à rebours de ses discours de campagne, elle a accepté une immigration de travailleurs étrangers malléables, face à une crise démographique sans précédent engluant le pays dans une stagnation économique (PIB en baisse de 0,1 % au deuxième semestre).
Le nouveau souffle de l’immigration face à la baisse de natalité

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En France, la population ne diminue pas encore grâce au solde migratoire, écart entre les entrées et les sorties du territoire.5 L’immigration contribuerait au dynamisme démographique français ? Une monstruosité pour l’extrême droite, obsédée par un « grand remplacement » brodé de fil noir pour effrayer la France profonde. En réalité une bouée de sauvetage pour une partie de l’économie (agriculture, hôtellerie restauration, santé…) et donc une contribution au système social. La résurgence de « conflits de haute intensité », consommateurs de chair fraîche, poussent aussi les chefs de guerre à promouvoir « le réarmement » des utérus, pardon, « démographique », à l’instar d’un Macron chef des armées et directeur de conscience. Un discours bizarrement similaire à celui d’un Poutine. Pas sûr que ça motive des parents en devenir.
Il faut dire que les années en cours n’ont rien de Glorieuses.6 Procréer était un impératif autrefois pour assurer ses vieux jours et la relève sur la ferme ou dans l’entreprise, si possible avec des mâles. Aujourd’hui, on est moins focalisés sur le sexe de l’enfant que sur la confiance en l’avenir, et ce dans toutes les couches sociales, selon la dernière enquête de l’Ined.7 Les motifs de scepticisme, voire de déprime sérieuse, ne manquent pas. Les démographes se sont intéressés à l’impact des quelques crises en cours : le changement climatique, la crise économique, l’affaiblissement de la démocratie, et – de manière plus globale – les perspectives pour les générations futures.
Baisse de motivation et dégâts environnementaux

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L’éco-anxiété commence logiquement à faire des ravages chez les jeunes générations qui voient mal comment leurs rejetons pourront s’en sortir dans un monde vicié (air, eau, terre, nourriture) par les pollutions de toutes sortes et ruiné par des fléaux climatiques de plus en plus fréquents et violents, touchant des parts de plus en plus importantes de la population : incendies, inondations, montée du niveau des océans…
La crise économique, ou plutôt l’enchaînement, là aussi, de crises de plus en plus fréquentes crée une anxiété dans l’opinion qui la vit comme une crise épileptique du capitalisme débridé avec l’explosion des inégalités et un mal-être au travail qui se généralise. La dislocation de la mondialisation voulue par Trump, qui la transforme en un affrontement généralisé, accentue le malaise. Les perspectives s’assombrissent pour les jeunes générations qui peinent à envisager leur avenir quand, au présent, les échos de la guerre se rapprochent et que les puissants préparent « la prochaine » en faisant tourner les usines à canons.
Les facteurs sociétaux, comme celui du travail, pèsent sur la natalité. Les femmes, en se libérant (difficilement) du patriarcat familial, se sont laissé prendre au piège de la pression sociétale du capitalisme, avec l’obligation de planifier une carrière tout en gardant une bonne partie de la charge mentale de la maternité et de l’éducation des enfants. Le rééquilibrage est en route, mais les inerties patriarcales pèsent encore de tout leur poids. Elles doivent donc faire des arbitrages, surtout s’il s’agit de familles monoparentales ou que le/la conjoint·e ne coopère pas.
La baisse de natalité peut aussi s’expliquer, en partie, par la progression rapide de l’infertilité qui concerne pas moins de 3,3 millions de Français. En cause, d’abord le recul de l’âge moyen de la maternité, flirtant avec les 30 ans, âge à partir duquel la fertilité baisse. Enfin, le facteur environnemental et la soupe chimique dans laquelle nous baignons chaque minute de notre vie grâce à l’industrie mortifère du même nom avec, en pointe, les perturbateurs endocriniens devenus des « intimes » dans notre quotidien. Une étude de 20228 alertait sur le déclin spectaculaire de la fertilité masculine partout dans le monde. Les « petits soldats » en bonne santé sont non seulement de moins en moins nombreux, mais également moins vigoureux (même si leur mobilité n’est pas étudiée ici).
Démographie en berne et perte de pouvoir

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Cette panne de procréation inquiète toutes les sphères de pouvoir. Il y a une espèce de course chez les dirigeants, particulièrement les autocrates, pour amener leur population à la masse critique qui permet d’asseoir leurs pouvoirs, économique, militaire, culturel. C’est le cas dans la Russie de Poutine qui doit alimenter le hachoir du front ukrainien, tout en assurant la production dévorante d’armes en tout genre. Les armadas de serfs chinois et coréens (du nord) font heureusement de l’intérim. En Chine, c’est l’usine du monde qu’il faut alimenter en petites mains exploitées, mais aussi garnir les bataillons coloniaux qui inondent la planète à la chasse aux ressources. Globalement, la baisse de la natalité risque d’amplifier la crise du capitalisme qui va manquer de capital humain, une ligne comptable qui commence à virer au rouge. Comme sur un paquebot de luxe, il faut deux fois plus de monde dans la salle des machines et les cuisines que sur le pont supérieur pour que la croisière s’amuse. Quand Macron lance son injonction nataliste, ce n’est pas par désir de pouponner, mais pour satisfaire son addiction à la croissance : de nouveaux bras sont nécessaires pour alimenter sa politique de l’offre et, l’offre étant supposée créer la demande, les nouveaux-nés feront de futurs consommateurs pour absorber la production. Encore faudrait-il que le capitalisme laisse le temps aux futurs parents de procréer. Or, ce n’est pas en supprimant des jours fériés, propices aux grasses matinées ou aux siestes crapuleuses, qu’on va y arriver, à moins d’ouvrir des salles de « baise » et des temps de pause sur les lieux de travail. Macron a aussi décidé du réarmement de notre armée et donc du recrutement de troufions supplémentaires : logique, la guerre est dans l’ADN du capitalisme et a besoin de chair fraîche. Pas sûr que cela motive les couples en âge de procréer. À moins que sa startup nation se tourne vers le transhumanisme. Dans les années 1960, on se demandait comment faire l’amour sans faire d’enfants ; les transhumanistes se demandent aujourd’hui comment faire des enfants parfaits sans faire l’amour. Ça s’appelle l’eugénisme.
La baisse de la natalité est aussi prétexte pour les gouvernements de ces dernières années à démanteler l’état social et la solidarité instituée par le Conseil national de la résistance au sortir de la dernière guerre. Le manque de jeunes actifs pour financer les retraites et la couverture sociale ouvre un boulevard à leur financiarisation privée, nouvelles sources de profits.
Les nouveaux pétainistes à l’offensive

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La natalité est un thème biblique dont l’extrême droite raffole, avec des relents de pétainisme. Les Croisés que sont Bolloré et Stérin en ont fait un but de guerre culturelle et politique. Mais attention, l’action prioritaire est « d’avoir plus de bébés de souche européenne », la condition du redressement moral du pays pour lutter contre le « Grand remplacement », un mot d’ordre lancé en juin lors d’une conférence « Agir en chrétien pour le bien commun », organisée par l’Institut du Bon Pasteur, un groupe catholique traditionaliste lié à l’extrême droite.9 « Les titres contrôlés, détenus ou financés par ces fortunes d’extrême droite font passer – subtilement ou non – une vision du monde où les femmes sont toutes désireuses d’avoir des enfants, où la natalité doit être relancée et où l’avortement est un meurtre », observe avec justesse la revue Politis.10 De plus, Stérin opérer le « rechristianisation » de la société française et finance des établissements privés et religieux d’éducation à l’ancienne. S’appuie-t-il sur les modèles de Bétharram et de beaucoup d’autres établissements d’abattage religieux pour former les têtes blondes à la charité chrétienne ?
L’enfance maltraitée et embrigadée

Si les enfants sont moins nombreux, ils n’en sont pas pour autant chouchoutés. Maltraitance, viols, asservissement, négligence, crimes de guerre font le quotidien de beaucoup trop d’enfants dans le monde. L’enfance palestinienne est en train d’être anéantie sous les bombes et la faim par l’armée de Netanyahou, qui prétend se venger des non moins horribles meurtres du Hamas, notamment sur des enfants. En Ukraine les minots meurent sous les missiles « à haute précision », quand des milliers d’autres ont été enlevés, dont les cerveaux sont lavés de leurs racines pour devenir aptes à admirer sans discernement l’empereur Poutine. Yemen, Soudan du Sud… sur tous les champs de bataille, les jeunes innocents sont massacrés sans une once d’humanité. Comme sont exploités les enfants sur tous les champs de profit et chez tous les sous-traitants du capitalisme dans les pays à exploitation rapide et facile.
Les pays occidentaux n’ont pas de leçon à donner. « L’état de santé des enfants se dégrade rapidement aux États-Unis», titrait récemment « lemonde.fr » (14/08), se faisant l’écho d’une étude parue dans le « Journal of the American Medical Association » (« JAMA »).11 « Le plus large panorama de la santé pédiatrique outre-Atlantique […] a tous les traits d’une catastrophe invisible. » Prématurité et mort subite pour les nourrissons, armes à feu et accidents de la route pour les ados, les indicateurs explosent sans que les autorités réagissent à la hauteur du désastre. Au contraire, puisque Trump et ses acolytes réduisent drastiquement programmes sociaux et de santé.
En France, les maltraitances et abus sexuels ont pu perdurer pendant des décennies dans les établissements religieux d’« éducation » comme Betharram, avec la complicité des autorités épiscopales et politiques.
Un cacheton plutôt qu’une main secourable

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Quand ils ne sont pas asservis par la morale religieuse, chère à un Stérin illuminé, les enfants sont intellectuellement asservis par le capitalisme 2.0 et ses réseaux sociaux les gavant de tombereaux d’infos frelatées, et conditionnés par le marketing de la consommation de masse. L’enfant est individualisé à outrance sans avoir eu le temps de construire sa personnalité dans un cadre familial et humaniste. Pédopsychiatres et associations alertent, notamment depuis la crise du Covid, sur la dégradation de la santé mentale des enfants et adolescents. Un rapport du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA)12 de janvier dernier s’inquiète de la consommation de médicaments psychotropes des jeunes (parfois prescrits chez de très jeunes enfants) par manque d’accès aux soins. N’est-ce pas de la maltraitance ou pour le moins un défaut de soins et d’attention ? Du côté du gouvernement, on multiplie les rapports et les lignes téléphoniques d’écoute, 13 mais la pénurie criante de pédopsychiatres et de structures d’accueil reste le moindre de ses soucis, dans le cadre d’un plan drastique d’économies sur les dépenses de santé. Les services départementaux de protection de l’enfance sont à l’os et la prévention passe de plus en plus à la trappe, les éducateurs sont bien souvent isolés dans un océan de détresse juvénile. Que les jeunes à la dérive se débrouillent sans boussole…
Le débarquement massif et intempestif de nouvelles technologies de communication font passer les relations d’ados par les tuyaux lucratifs, addictifs et déformateurs de la big (obèse) tech, ce qui a radicalement bouleversé leurs rapports entre eux et à la société. Vient de s’y greffer l’intelligence artificielle (IA), reproduction de tous les préjugés et biais très humains, quand elle n’est pas manipulée pour de sombres objectifs idéologiques (voir Grok de chez Musk). Selon leurs concepteurs, cet avatar de l’intelligence humaine est censé nous rendre… plus intelligents. Le principe de base du capitalisme est d’ insérer un processus industriel lucratif dans une relation gratuite, ici la curiosité d’une personne et son sens critique pour rechercher des infos pertinentes et intellectuellement enrichissantes, à l’école, dans les livres et médias, sur internet… Une étude du Massachusetts intitute of technology (MIT)14 suggère que l’utilisation de l’IA pourrait provoquer une paresse intellectuelle et un déclin cognitif du cerveau. Cela concerne tout un chacun, mais les enfants et adolescents sont particulièrement vulnérables et malléables. Le risque est qu’ils prennent toute réponse de l’IA pour argent comptant ‒ voir les ratés retentissants de certaines d’entre elles ces derniers mois ‒, mettant en danger leur capacité de réflexion critique en construction. Il ne s’agit pas de jeter l’outil avec la lie des réseaux sociaux, mais là encore, la vacuité éducationnelle dans la construction de l’esprit critique des jeunes est flagrante, synonyme de délaissement. Financer l’éducation ou l’armement, les gouvernants font leur choix.
Des enfants interdits de séjour

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Nos sociétés de consommation maltraitent et délaissent les enfants, les livrant volontiers aux écrans, à la malbouffe et aux algorithmes intellectuellement castrateurs. Mais ils font aussi désormais l’objet d’interdictions de séjour dans certains lieux et événements pourtant familiaux et conviviaux comme des mariages, des lieux villégiature, des restaurants…15, 16 & 17 Se débarrasser des marmots est même devenu un argument de vente. Courante au Japon ou en Corée du Sud, cette discrimination sociale prend pied en France. Des ségrégations qui ne sont pas sans raviver inévitablement le souvenir d’écriteaux bannissant certaines catégories de populations dans le Sud des États-Unis ou sous le régime de Vichy. À croire que les enfants ne sont pas des humains comme les autres. En réaction, quelques professionnels communiquent sur des lieux dans lesquels les enfants sont les bienvenus et adaptés aux familles qui veulent vivre des vacances ensemble. Il faut bien entendu nuancer lorsqu’il s’agit, non pas d’une convenance personnelle et égoïste, mais de soulager des aidants, des familles en détresse, des malades…
Les enfants devraient être l’essence même de notre espoir dans l’avenir. Sans eux, c’est accepter la finitude de l’espèce humaine. Il est triste, voire angoissant, de voir des quartiers ou des villages sombrer dans le silence, dans le sillage des fermetures d’écoles, la baisse des effectifs étant le principal prétexte politique. Ce sont des lieux de vie (sauf, triste sir, à se sentir importuné par une joie enfantine) et la sortie de l’école un spot de convivialité.
Les associations et ONG dévouées à la protection et au sauvetage de l’enfance, même reconnues d’utilité publique, sont confrontées à la multiplication des dangers et peinent à mettre sous protection tous les minots en détresse. Il y a un an, plus de 2000 d’entre eux étaient à la rue en France, 7ᵉ économie mondiale.18 Et ils ne peuvent, par essence, revendiquer leurs droits légitimes et inscrits dans la loi. Il n’existe pas de lobby ou de syndicat de l’enfance pour les défendre face à pouvoir politique négligent. « L’enfance est une cause orpheline du militantisme », déplorait Lyes Louffock, sur « France Inter » (En Marge, 21/09/24).19
Extinction de l’espèce en vue ?

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Cette crise mondiale de la natalité serait-elle le signe d’une extinction programmée de l’espèce humaine, à inclure dans la sixième extinction de masse en cours dans le monde vivant ? Existe-t-il encore un instinct de reproduction pour la sauvegarde de l’espèce chez les humains comme on le suppose chez les autres animaux ? La science est loin d’avoir tranché cette question. D’un côté, nous sommes des mammifères parmi d’autres, mais notre supposé instinct est battu en brèche par des facteurs semble-t-il très humains. Ainsi de l’instinct de survie souvent évoqué pour des femmes ou des hommes confrontés au risque de perdre la vie et mis en échec dans les cas de suicide, assisté ou non.
Alors, notre instinct de reproduction serait-il annihilé par notre encombrante conscience et notre mode de vie ? Freud définissait l’instinct comme une pulsion pour décharger d’une tension. Notre conscience va au-delà de notre instinct animal de reproduction et la société de consommation prétend nous proposer de multiples solutions (payantes) pour nous délivrer des tensions qu’elle a elle-même créées. Les tensions sexuelles en font partie et on consomme aujourd’hui les plaisirs et les partenaires sans songer au réarmement démographique macronien. Mais nos lointains ancêtres s’accouplaient-ils exclusivement pour se reproduire ou aussi à des fins récréatives ? Personne ne peut le dire. La nature, bonne mère, faisait le reste.

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Associations de protection de l’enfance :
- La Cnape est une fédération nationale d’associations qui accompagnent et accueillent les enfants, adolescents et jeunes adultes en difficulté. Elle regroupe 129 associations. https://www.cnape.fr/.
- Le site labonnecause.fr propose une liste des associations de protection de l’enfance en 2025. https://labonnecause.fr/guide-du-don/liste-associations/protection-enfance/.
6. En référence aux Trente glorieuses, période de forte croissance économique et de progression du niveau de vie, de 1945 à 1975.
8. https://academic.oup.com/humupd/article/29/2/157/6824414?login=false. Pour un résumé : https://www.franceinfo.fr/sante/grossesse/fertilite-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-etude-qui-appuie-l-hypothese-d-un-declin-mondial-de-la-concentration-en-spermatozoides_5480337.html.
12. https://www.hcfea.fr/IMG/pdf/hcfea_rapport_pedopsychiatrie_et_sante_mentale.pdf.
13. https://www.education.gouv.fr/agir-pour-la-sante-mentale-des-enfants-et-des-jeunes-450198.
14. https://arxiv.org/abs/2506.08872.
18. https://www.publicsenat.fr/actualites/societe/2043-enfants-a-la-rue-un-chiffre-qui-explose-en-france.