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Billet de blog 22 décembre 2023

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Les agapes du réveillon vont nous coûter bonbon

La table de réveillon coûtera 25 % plus cher qu’en 2021. Ce sera pâté de foie et pétillant. Mais l’industrie agro-alimentaire nous laissera aussi des factures escamotées : pollutions, exploitation humaine, ravages sur la santé, spéculation, effondrement de la biodiversité, bombe climatique, stérilisation des terres, accaparement de l’eau, paysages massacrés… tous les convives paieront la note.

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Il y a ceux qui ne fêteront ni Noël ni Jour de l’an : les familles à la rue avec enfants et baluchons qui attendent la neige sur un coin de trottoir, les migrants qui se noient dans la Manche pour ne pas avoir à bénéficier de l’aide médicale d’état (AME), les fainéants qui pointent au RSA et qui sont bien assez gâtés comme ça ou encore les travailleurs pauvres qui font réveillon dans leur bagnole, faute de pouvoir crécher quelque part.

Et puis, il y a ceux qui vont faire péter les bouteilles de champagne millésimé dans leur jacuzzi, encombrer les tables étoilées et offrir tout un tas de babioles en or 24 carats, parce que c’est la valeur refuge pour les satrapes, les galetteux.

Parmi eux, les puissants affairistes qui ont mis la main sur le système alimentaire mondial, ce qui leur confère un pouvoir exorbitant, celui d’appauvrir terre et peuples pour engraisser leurs fortunes. Pas de théorie du complot ici, mais des intérêts bien compris qui visent à faire des bénéfices sans aucune éthique sur le dos des paysans privés de leurs terres de subsistance, de l’environnement et des ressources collectives, des consommateurs et des populations pauvres.

La mondialisation des matières premières agricoles cotées en bourse, l’industrialisation des productions et de leur transformation, un monde agricole vidé de ses forces vives, de ses savoirs ancestraux et asservi à la cause capitaliste, maintiennent la population mondiale dans un état de dépendance équivalent à celui imposé par les trusts des énergies fossiles et nucléaires. Comme ces derniers, l’agriculture industrielle et son corollaire, l’agro-industrie, portent une lourde responsabilité dans le déclin civilisationnel marqué par le bouleversement climatique et l’effondrement du vivant non-humain, celui qui précède irrémédiablement celui des sociétés humaines. Contrairement aux discours politiques, syndicaux et corporatistes, l’agriculture industrielle n’a pas vocation à nourrir l’humanité mais à ponctionner les populations, à cultiver ses bénéfices, à faire fructifier ses capitaux et engraisser ses actionnaires, tout en laissant des monceaux de dettes environnementales, de factures impayées, celles que tout à chacun devra assumer à leur place, sans échappatoire possible.

L’agriculture industrielle dépasse les limites

Je n’inonderai pas ce billet de chiffres mais propose une liste non exhaustive des pillages des ressources collectives, des dommages intentés aux biens communs et aux populations les plus vulnérables, qui ont des coûts non assumés par l’agro-industrie, la FNSEA, syndicat de hobereaux dirigé par un grand patron d’industrie, et la ribambelle de ministres de l’Agriculture, obligés des précédents. Ces coûts, c’est la collectivité dans son ensemble qui va devoir les assumer, la facture est déjà salée, et pas que de sels nitrités. Nous verrons que ce système s’inscrit dans une logique économique de marché libéral biaisé, se fondant sur l’exploitation outrancière de ressources vitales et communes ainsi que des finances publiques au profit de bénéficiaires et complices qui n’assument pas les coûts collectifs de leurs activités délétères. Ce n’est pas l’exclusivité de la filière agro-alimentaire, mais elle est tout de même l’une des plus grandes mafias alliant racket des producteurs et des consommateurs, pillages des ressources, atteintes à la vie humaine, à l’environnement et à la diversité génétique, trusts monopolistiques… qui rendront, à terme, l’agriculture en milieu ouvert impossible.

1. Cela commence par la production industrielle des matières premières agricoles. Dans ce domaine, parler d’agriculture et de paysans est devenu incongru, anachronique. Les paysans sont en état de mort sociale et économique, place aux exploitants 3.0 bardés de capteurs, secondés par l’intelligence artificielle, équipés de drones, propriétaires de tracteurs aussi chers que des super cars et d’usines robotisées à viande et à lait. Dans ce schéma tayloriste (non assumé par la FNSEA, question d’image), la terre nourricière a été transformée en simple support minéral, martyrisée par labours profonds, stérilisée aux pesticides, dopée aux engrais. Ce système fait vivre plus les industriels de la chimie et du matériel que les campagnes françaises. Conséquences : stérilisation chimique et mécanique rendant ces terres impropres à produire dans un avenir proche ; pertes incalculables par érosions éolienne et par ruissellement ; effondrement des écosystèmes agricoles alliant productions et services écosystémiques. La facture sera donc sous forme d’inflation des produits alimentaires et de l’appauvrissement des qualités nutritionnelles.

Malgré les débauches d’onéreuses technologies (et l’endettement), les rendements agro-industriels baissent. Astuce de communication de la FNSEA pour détourner les regards, les exploitants industriels tentent de créer un sentiment de danger sur la société et alertent sur la souveraineté alimentaire, en remettant en cause les réglementations mais surtout pas leur logique productiviste et leurs processus toxiques qui violentent un environnement commun.

Aparté : avez-vous remarqué le silence bruyant d’un Darmanin qui fait profil bas face aux manifestations actuelles de la FNSEA plus que musclées contre des bâtiments et biens publics et qui ne se risquera pas à qualifier ces gentils activistes d’agroterroristes. Curieusement, les forces mobiles de répression sont restées dans les casernes, trop fatiguées sans doute d’avoir joué de la matraque contre les écoterroristes.

2. Les méthodes ravageuses de cette production industrielle ont des conséquences bien au-delà des limites des champs désertifiés et des baraquements concentrationnaires d’élevage. Elles polluent massivement les eaux souterraines et de surface et provoquent un envahissement de plus en plus massif des côtes bretonnes par les algues vertes. Elles participent à la pollution de l’air par les particules des terres mises à nu et la disparition des haies (qui ne retiennent plus également les eaux pluviales), ainsi que par les résidus des traitements chimiques. Les émissions de gaz à effets de serre sont massifs tandis que la captation de carbone diminue, ce qui fait de l’agriculture industriel un coupable majeur du dérèglement climatique. La facture se paye pour tout le monde en direct avec la litanie des chaos météorologiques et en répercussions sur la santé mais aussi en taxes de dépollutions. Bien sûr, les exploitants subissent eux-mêmes les calamités agricoles et les dégâts sur la santé, mais sans remettre franchement en cause leurs méthodes et en faisant systématiquement appel à la solidarité nationale pour combler les pertes. Le coupable (au moins en partie) réclame la solidarité de ses victimes !

3. L’élevage concentrationnaire fait peser plusieurs risques sur la société qui peuvent être mortels et facteurs de crises systémiques. Les chercheurs ont montré que les élevages industriels étaient des incubateurs géants pour virus et bactéries mutants issus du monde sauvage, expulsés de leur biotope limité par la déforestation, dont la cause première est… l’élevage industriel et ses besoins en matières premières pour leur alimentation elle-aussi industrielle. Le taylorisme, gestion immédiate et efficace de la production et des profits, est là encore à l’œuvre au détriment d’une gestion de long terme de la ressource, pillée à vil prix. De plus, l’élevage concentrationnaire ne relève plus de la prolétarisation des animaux1 mais de l’esclavage et l'industrie de la mort. Les ouvriers travaillant dans ces usines ne sont pas beaucoup mieux lotis.

La facture sera à l’image de celle de la pandémie de Covid, des millions de morts et une crise économique avec explosion de la pauvreté. Pour les chercheurs, la question n’est pas de savoir si une nouvelle zoonose va arriver, mais quand. Et quand les élevages industriels sont décimés par déraillement de leur folle course (vache folle, grippe aviaire, Covid de la vache (MHE)…), appel est encore fait à la solidarité nationale pour des plans de sauvetage. C’est le fumeur compulsionnel qui fait appel à la sécu pour financer son traitement anti-cancer. Les victimes des pollutions agricoles devront-elles faire appel au monde agricole pour couvrir leurs frais de santé ? Et la facture est déjà lourde.

4. L’agro-bizness repose sur le pillage sans scrupules des ressources communes et vitales comme l’eau, la biodiversité, le phosphate, la potasse ‒ les sociétés d’extraction se sont constituées en cartels dès le début du XXe siècle et ont fait partie du complexe militaro-industriel avec les explosifs. Voir également les risques de stockage de ces matières : AZF, Beyrouth ‒. Le conglomérat de l'agro-industrie est coupable du brevetage du vivant et de sa manipulation, inondant le monde de créatures fantasmatiques mais rentables. L’agro-bizness prive par ce biais et par véto juridique et économique, le monde paysan de sa richesse génétique, ses semences et ses races innombrables, et par conséquent, la société d’une alimentation diverse, locale et de qualité. Il a littéralement mis en laisse le monde paysan et de l’agriculture familiale et a détruit un patrimoine inestimable de diversité et de savoirs ancestraux. C'est qui le patron ?

Autre pillage, celui de l'eau, et la guerre est déjà déclarée entre une agro-industrie assoiffée, friande de maïs pour son industrie de l'élevage (pas pour les pop-corns), et des communautés mise à sec par les sécheresses récurrentes mais aussi par les prélèvements disproportionnés des exploitants. Il est plus facile de s’adapter au changement climatique en pillant quasi gratuitement la ressource commune qu’en remettant en question son mode de fonctionnement : quelles productions et quelles variétés adaptées, formation à de nouvelles (en fait anciennes) méthodes de cultures… L’industrie agro-alimentaire est aussi une grande pilleuse d’eau, voir les embouteilleurs d’eau, l’eau pétillante étant au prix du caviar sur la facture, et ils, avec leurs sources privatisées et préservées, ils sont les grands bénéficiaires de la dégradation de la qualité des nappes phréatiques et des eaux de surface.

5. L’agro-industrie fait partie d’un problème de sécurité sanitaire mondiale, de mise en danger de la santé humaine en général. J’ai parlé des pandémies en gestation dans les élevages, des pollutions chimiques, des pesticides (eau, air, alimentation…) délétères pour la santé avec des effets cocktails plus dangereux que les cocktails de réveillons (sauf si on conduit). Il faut y ajouter la cuisine de l’industrie chimique au service de l’agro-alimentaire et son incroyable catalogue d’additifs dont certains ont été mis à un autre catalogue, celui de l’OMS pour les ingrédients facteurs de cancers ou de maladies auto-immunes. Démonstration de l’incurie et de la corruption capitaliste de l’Europe : celle-ci vient d’interdire les additifs nitrités dans les croquettes pour les animaux de compagnie, invoquant les risques pour leur santé, mais maintient leur utilisation dans l’alimentation humaine, notamment dans la charcuterie dont les réveillonneurs vont se gaver pendant les fêtes. L’élevage industriel est aussi le principal coupable de l’antibio-résistance chez les humains qui se nourrissent de viande gavée d’antibiotiques et plus si besoin de rentabilité. Il y a aussi les cas d’intoxications alimentaires qui sont légion et font de très nombreuses victimes étant donnés les volumes produits. Enfin, l’assaisonnement à fortes doses des aliments transformés en sucre et sel crée des addictions similaires aux drogues les plus interdites et est à l’origine de pandémies d’obésité et de diabètes.

La facture pèsera sur le système commun et solidaire de la santé, sans parler des dégâts psychologiques dans les familles de malades, particulièrement celles qui ont des enfants malades.

6. Ne vous ruez pas sur les fraises d’Afrique du Sud, les mangues du Pérou, le saumon de Norvège ou la viande argentine. Les matières premières et produits finis importés souffrent des mêmes tares que les productions industrielles bien françaises, le transport, la déforestation, l’expulsion et/ou l'exploitation des petits paysans en PLUS, ce qui n’est pas une paille. Réfléchissez-y à deux fois entre plusieurs boîtes de sucreries chocolatées industrielles et un ou deux ballotins de chocolats d’artisans qui peuvent justifier de leur traçabilité. Lire aussi Le goût amer du chocolat du blog des universitaires de Géographies en mouvement.

7. Sur les neufs limites planétaires à ne pas dépasser si on veut sauver notre peau, six sont déjà allègrement franchies, voire explosées, et l’agro-industrie est impliquée à tous les étages.

- Perturbation critique des cycles naturels biochimiques du phosphore (P) et de l’azote (N), extraits sans modération et composants du fameux engrais NPK (K pour le potassium).

- Changement d’usage des sols, comme la déforestation, ou la participation à l’artificialisation des sols, voir la ruée sur l’agrivolataïsme, qui transforme nos paisibles paysages ruraux en océans clinquants de panneaux photovoltaïques, perturbant biodiversité et cycle de l’eau, sacrifiant des productions agricoles transformées en alibis (une demi-douzaine de brebis sous quinze hectares de panneaux) par les industriels de cette énergie.

- Crise de l'eau et particulièrement de l'eau dite verte qui est constitutive de l'humidité des sols. Des terres mises à nu et la destructions des haies et bosquets font que l'eau n'est plus retenue, qu'elle inonde en aval ou au contraire qu'elle stagne dans des sols morts.

- Introduction de nouvelles entités dans les espaces naturels : OGM, molécules de synthèses, entre autres.

- Atteinte à l'intégrité de la biosphère, puisqu'elle participe massivement à l'effondrement des espèces animales et végétales avec les pesticides, la destruction d'habitats naturels et l'appauvrissement génétique.

8. Parlons blé maintenant, ou si vous préférez, grisbi, thune, picaillons, flouze… Le secteur de l’agro-bizness, qui aime ça, n’a pas peur de la contradiction idéologique puisqu’il se revendique d’un capitalisme de libre marché (surtout lorsque les cours sont très hauts) et en même temps (ses membres sont un maillon solide de la macronie) quémandeurs de subventions publiques et demandeurs de protection concurrentielle contre les importations, alors que l’agro-bizness est mondialisé et promoteur du « produire au plus bas prix » sans regard sur les conséquences humaines et environnementales, quel que soit l’endroit de la planète. Dans les capitaux croisés de l’internationale de l’agro-alimentaire, il n’est d’ailleurs pas rare que des géants français participent à produire dans des pays du sud des denrées qui vont venir concurrencer sans vergogne les productions françaises.

À propos des subventions publiques, alimentées par les impôts de la collectivité et la solidarité européenne, la PAC (Politique agricole commune) est le plus gros poste budgétaire européen et une part importante, voire majeure, des revenus des plus grosses exploitations et industries de transformation. Un capitalisme propriétaire qui vote à droite (voire à l’extrême) et qui se nourrit d’argent public, c’est un sacré numéro de contorsionnisme dont, il est vrai, il n’a pas l’exclusivité (voir le cas Musk qui fait monter les enchères avec ses gigafactory de batteries).

La PAC est aussi un facteur essentiel, non pas de la transition écologique, mais de la spéculation foncière, à laquelle vient s’ajouter la course folle des enchères des opérateurs de l’agrivoltaïsme, pour qui envahir les terres agricoles est bien plus rentable que d’installer les panneaux sur les toits, parkings et autres friches industrielles, question de coût.

On peut parler aussi de la spéculation sur les matières premières agricoles et autres engrais qui font la joie des traders et des boursicoteurs, mais aussi des grosses exploitations et coopératives qui ont des moyens de stockage. Ou encore des terres détournées pour produire des carburants pas bio pour les bagnoles ou de la matière végétale pour alimenter les méthaniseurs géants qui se multiplient et qui ne peuvent se contenter des seuls déchets agricoles.

La facture se traduit en famines dans les pays pauvres et en inflation provoquée dans des supermarchés qui participent à la fête. La position quasi monopolistique de l’agro-industrie lui permet de gaver la population peu argentée avec une bouffe infecte, malsaine et toxique, mais à petits prix.

9. L’agro-industrie a coupé tout lien entre cette population et son agriculture nourricière et a balayé dans le même temps tout esprit critique sur la qualité de ce qu’elle mange et la façon dont ces aliments sont arrivés dans ses assiettes. Le lien brisé à la terre nourricière était un lien de vie, les consommateurs ont désormais un lien avec leurs cancerologues. Ils sont aussi désormais confrontés à l’annihilation des paysages ruraux, à la disparition, dans des villages vitrifiés, des producteurs, artisans, restaurateurs et commerçants de spécialités locales. La facture est le sentiment d’abandon des ruraux résistants et l’aliénation de citadins déracinés.

Pour conclure (provisoirement), l’agro-industrie est mortifère et les dégâts qu’elle provoque seront financièrement infiniment plus importants que le total du ticket de caisse de votre supermarché préféré.

Les remèdes sont connus : l’agroécologie, l’agroforesterie, les coopératives véritables et locales, les circuits courts, le retour des haies, la multiplication des fermes familiales ou collectives et de leur main d’œuvre abondante, la sécurité sociale alimentaire, les ceintures vertes péri-urbaines, la polyculture-élevage, fin de la spécialisation des régions et des concentrations d'élevages et de mon-cultures, adaptation et/ou réhabilitation des variétés et races anciennes ou issues de pays du sud etc.

Alors pour faire vos courses, dirigez-vous vers les fermes de producteurs locaux en résistance, vers les marchés de villages et de quartiers, tout en restant vigilants sur l’origine de ce que vous achetez. N’hésitez pas à poser des questions. Si votre interlocuteur bafouille ou vous noie sous un charabia pseudo-rural, si les produits sont aussi apprêtés que sur un étal de supermarché, ou si on vous vend des litchis comme un fruit alsacien (encore que, avec le réchauffement climatique, ce sera sans doute possible à l’avenir), fuyez ! Et si vous craquez sur un produit importé, soyez exigeants sur les preuves de traçabilités et leur origine éthique. Il n’est pas coupable d’aider à faire vivre des petites coopératives paysannes et lointaines. Et privilégiez les qualités humaines de retrouvailles en famille ou entre amis plutôt qu’une indigestion à une bouffe faisandée ou une biture avec une piquette infâme. La gueule de bois s’ajoutera aux factures énumérées ci-dessus. Pour les cadeaux, les plus sincères et personnels (faits maison, recyclés, locaux…), même modestes, sont ceux qui font le plus plaisir. Un réveillon sobre mais riche en chaleur humaine vaut mille fois plus que l'Aïefone dernier cri.

En attendant, à votre bonne santé et joyeuses fêtes

N.d.A. : j’ai renoncé à répertorier ici les références scientifiques en rapport avec les faits évoqués dans ce billet, la liste des notes serait beaucoup trop longue.

1. https://www.socialter.fr/article/francois-jarrige-capitalisme-animaux-industrie-exploitation

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