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Billet de blog 28 juin 2023

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Faire sécession et replanter 3/3

Désarmer les machines du capitalocène ne suffira pas à nous sauver. Après ce combat, il faudra réparer, replanter ensemble, reconstruire des communautés à portée de voix, repenser l’échelle de socialisation. Décentralisme, municipalisme, biorégionalisme, fédéralisme… les pistes tracées par des défricheurs sont nombreuses pour faire pièce au pouvoir de domination du capitalisme et de l’État.

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En mondialisant l’économie par les tuyaux de l’internet et des transports thermiques ; en uniformisant les modes de vie pour optimiser leurs chaînes de valeurs ; en mesurant l’intérêt culturel au nombre de clics et d’émoticônes, les élites du bizness sans frontières ont anonymisé l’humanité, empli le monde d’insignifiances, vassalisé les peuples à l’aide d’addictions consuméristes. Avec qui avez-vous socialisé lorsque vous avez commandé d’un clic votre dernière pizza ou votre accessoire high-tech ? Même pas avec le livreur casqué et passé en coup de vent parce que pressuré par des objectifs inhumains. À l’heure où tout le monde est connecté, l’anonymat règne et zombifie les sociétés. Les Gafam savent tout de vous, mais vous ne savez rien ‒ ou ne voulez rien savoir ‒ des petites mains robotisées et fliquées qu’ils exploitent jusqu’à obsolescence. L’œil connecté sur le monde et rivé sur le compteur de followers, connaissez-vous seulement votre voisin·ine ? Celui ou celle de l’autre côté du palier ou de la haie de thuyas ? Consciente du danger, une communauté indigène d’Indonésie vient d’ailleurs de demander aux autorités de débrancher leur territoire d’internet.1

Dans une telle dépendance, le cheminement vers une meilleure compréhension des cataclysmes en cours et surtout vers une sécession radicale, ne peut se faire seul·e. Il nous est impossible de combattre en solitaires révoltés l’hydre du capitalisme et de sauver notre peau : nous ne sommes plus seulement au pied du mur, le mur se lézarde et commence à s’effondrer sur nos têtes. Ce n’est pas de la colapsologie, c’est la concrétisation douloureuse des avertissements scientifiques et sa litanie de catastrophes et malheurs.

Deux voies de sauvetage se dessinent donc :

– Croire que Musk, ses fusées et ses implants cérébraux, et les ingénieurs vont réussir à mettre le climat à leur sauce, que les scientifiques vont trouver réponse à tout sans autres dégâts colatéraux pour l’humanité. Ça s’appelle le scientisme, « cette illusion [que nous sommes des] êtres extra-universels », selon l’astronome Adrien Witczak.2

– Et puis, dans un monde en plein chambardement, tenter de construire des îlots de stabilité, puis des archipels, qui feront pièce au système autodestructeur, suicidaire, à l’hubris de la caste capitaliste dominante.

Rejetons d’office le survivalisme égoïste proposé par quelques gros bras fascisants et surarmés depuis leurs bunkers enterrés dans leur jardin. Vain aussi l’ermitage pour une poignée de sectaires pseudo-boudhistes et végan qui sera toujours rattrapé par les effluves d’un monde en décomposition.

Resocialiser d’urgence

Il faut au contraire resocialiser en urgence pour initier les solidarités qui feront nombre. À partir d’un ensemble de thèmes fédérateurs parce que vitaux, la terre nourricière, l’eau, la biodiversité… les actions des Soulèvements de la terre* s’ancrent dans les territoires, se mobilisent solidairement avec des collectifs de luttes locaux contre les projets écocidaires. Ces collectifs se rassemblent pour enquêter, mieux comprendre leur territoire, agir de concert pour préserver leurs lieux de vie. Chaque combat gagné devra alors donner lieu à un projet de réappropriation des espaces et ressources communes.

Ce peut être l’amorce d’un changement radical de paradigme, pour aller plus loin que le combat contre et le désarmement des machines. Reconstruire des communautés locales, à échelle humaine, à portée de voix et de poignée de main, liées à leur territoire par la production de leur nourriture, la gestion de leurs ressources, la préservation de leurs richesses culturelles, est nécessaire et salutaire. C’est refuser la mondialisation des flux détrousseurs et destructeurs du capitalisme, qui détruit et uniformise. C’est recréer du lien physique, fertile en échanges, coopérations et créativité. Quartiers, villages, vallées, bassins de vie, plaines nourricières, bocages… sont des territoires qui ont une logique sociale, économique, écologique autant que géographique. Ce n’est pas une découverte : ces communautés, qui ne perdaient pas de vue leur clocher, existaient avant la mondialisation. Les quartiers urbains étaient des villages qui s’approvisionnaient dans les campagnes alentour ; les villages avaient leurs quartiers et écarts et la plupart des corps de métier indispensables à leur vie économique ; les communautés tissaient leur toile avec les liens de l’entraide, de la coopération, du partage et du troc, géraient la résolution des conflits et l’intégration de l’étranger autour du clocher ou du bar qui lui faisait face, selon les convictions. La gestion municipale n’était sans doute pas de tout repos, mais elle était au plus près des administrés.

De nombreux penseurs libertaires** ont tracé des pistes sur le thème de la taille idéale d’une communauté qui puisse faire vivre une démocratie et une éducation populaires, qui aurait un train de vie sobre, en harmonie avec les ressources locales dont elle dispose tout en ayant une culture vivante et ouverte.

L’économiste et philosophe Leopold Kohr3 (1909-1994) estimait que pauvreté, inégalités, guerres, toutes misères humaines, étaient liées à la taille d’une population et de son administration. Plus elle grossit, plus les structures de gestion se complexifient, plus les strates de gouvernance s’accumulent, et plus elles deviennent sources d’injustices, d’inégalités et de violences. Il se base sur les exemples apaisés du Liechtenstein et de la Suisse, qu’il étudie alors. Et d’en conclure par un « Small is beautiful », approfondi par d’autres intellectuels. L’économiste hétérodoxe Ernst Friedrich Schumacher (1911-1977),4 disciple de Kohr, jugeait que « la production de ressources locales pour les besoins locaux est la voie la plus rationnelle pour l'économie » et militait pour un « mouvement à échelle humaine ». Il a repris le slogan de son mentor pour en faire le titre de son ouvrage le plus connu.5 Tous deux ont été des visionnaires, s’opposant à l’idée capitaliste de croissance infinie. Ils s’accordent sur l’importance de la taille de la communauté pour que les processus d’organisation et de démocratie, comme les tentations de domination, soient identifiables et maîtrisables. Ils prônaient le décentralisme et l’autosuffisance communautaire.

Bernard Charbonneau (1910-1996),6 pionnier de l’écologie politique et libertaire, trop peu connu et reconnu, pourfendeur de la société technologique, ne pensait pas autrement, bien avant qu’internet et univers virtuels isolent les individus et que l’intelligence artificielle ne vise ni plus ni moins qu’à les marginaliser : « Dans la mesure où la société industrielle se constitue à un échelon massif et planétaire, “elle prive ses membres d’un besoin de communion, d’une communauté qui associe véritablement des hommes entre eux. Ce n’est pas seulement de l’utopie, cela correspond à un besoin humain fondamental” », 7 rapporte Patrick Chastenet, initiateur du premier cours sur les pensées politiques écologistes à l’université de Bordeaux, et fin connaisseur des travaux de Charbonneau et Ellul, entre autres. Dans la lignée de Kohr et Schumacher, Bernard Charbonneau pense que « les écologistes doivent faire éclater l’économie capitaliste en petites unités autogérées et autarciques, ce qui aurait pour avantage d’atténuer l’une des plaies de l’économie mondialisée : la destruction accélérée de la nature par le transport de marchandises d’un bout à l’autre de la planète. » 7. Il appelle, avec son ami Jacques Ellul (1912-1994),8 à « construire une cité ascétique “à hauteur d’homme”. » 8

Une communauté qui ne soit plus dépossédée de son territoire

Dès lors, comment définir la taille idéale d’une communauté démocratique, écologique, libertaire et socialiste ?

Le biorégionalisme, né dans les années 1960 en Californie, est une piste. L’éco-anarchiste Peter Stefen Berg (1937-2011),9 autre penseur de l’écologie et membre fondateur des Diggers, 10 l’a défini comme « une zone géographique définie par des caractéristiques naturelles, y compris les bassins versants, le relief, les sols, les qualités géologiques, de plantes et d'animaux indigènes, le climat et la météo, et […] [qui] comprend les êtres humains en tant qu’espèce, en interaction avec ces caractéristiques naturelles. » L’écologiste et néo-luddite américain, Kirkpatrick Sale, a repris le flambeau dans son livre, L’Art d’habiter la terre, la vision biorégionale, 11 imaginant « un mode d’organisation alternatif de la société, à des échelles de territoires écologiquement salubres, celles des bassins-versants, avec des communautés attentives aux modes d’habitat et des systèmes économiques renouvelables. » Estimant que l’État, particulièrement aux États-Unis, dérive vers une forme de despotisme intérieur et de tyrannie à l’extérieur, il milite pour une « nouvelle forme de sécession au sein des États-Unis et une réappropriation du champ politique à l’échelle locale ».

En France et en Europe, les biorégions peuvent être facilement définies, même si elles sont malmenées par les découpages administratifs et politiques, mais aussi par la logique économique de spécialisation des régions, à l’image d’une Bretagne modelée par les industries du porc et de la volaille. Les communautés des lieux-dits, des villages, des quartiers populaires, des bassins versants, des vallées et des criques, des diffluences et des confluences, des cités ouvrières, des terreforts et des terrils… ont des équilibres qui leur sont propres et qui peuvent inclure les lisières (squat, zad…). Il ne s’agit pas de donner corps à une autre forme de nationalisme, tel que promu par certains indépendantistes désireux de reproduire une gestion étatique verticale à l’échelle de leur aire culturelle. Mais de faire communauté autour d’une aire naturelle et culturelle cohérente. Une vallée montagnarde a par exemple cette unité géographique qui n’exclut pas les échanges avec les vallées voisines ou la plaine. Avec une autonomie de gestion ‒ les communes ou communautés de communes ont de moins en moins de moyens ‒, il serait possible pour la population enracinée dans cette vallée, de maîtriser et ménager ses ressources (eau, pastoralisme, tourisme, logement…) et d’absorber en douceur les apports extérieurs. L’objectif est de réinstaurer une harmonie entre une communauté ancrée dans un territoire écologique cohérent et ses ressources géographiques et naturelles. « Imaginons un monde structuré par la diversité écologique et culturelle, plutôt que par des paramètres économiques et nationaux », propose Kirkpatrick Sale.

Une autre piste, qui n’exclue par la précédente, bien au contraire, est celle du municipalisme libertaire (ou communalisme) et de l’écologie sociale de Murray Bookchin. Dans la lignée d’Ivan Illich (1926-2002),12 il pense que « la reprise en main de nos vies doit s’effectuer d’abord au plan local ».13 Patrick Chastenet explique que, « selon Bookchin, une société écologique devrait municipaliser son économie et s’associer avec d’autres municipalités dans un système confédéral régional plutôt que de nationaliser la terre, les usines, les ateliers et les centres de distribution. » 14 Bookchin estime que le communalisme15 permettra de travailler sur un meilleur équilibre entre pratiques agricoles, campagnes et aires urbaines (à réduire) et d’adapter les technologies aux caractéristiques des écosystèmes régionaux. « L’idéal anarchiste d’une communauté de démocratie directe sans État, décentralisée et autogérée […] incite […] à prendre en considération le rôle transformateur que peut jouer le municipalisme libertaire comme cadre d’une société libératrice, enraciné dans l’éthique non hiérarchique d’une unité des diversités, de l’autoéducation et de l’autogestion, de la complémentarité et de l’entraide. » 16

Pour autant, Bookchin, contrairement à Charbonneau, ne voue pas aux gémonies la technologie à partir du moment où elle est adaptée au territoire où elle s’applique et que son usage est maîtrisé par des assemblées populaires. Pour garder cette maîtrise, il plaide pour une diminution de la taille des métropoles « synonymes de stress, de repli sur soi, d’entassement dans des logements, des transports, des bureaux et des centres commerciaux. […] Retrouver une “taille humaine” repose sur une l’idée illichienne qu’au-delà de certains seuils les changements d’échelle ne sont pas seulement quantitatifs mais qualitatifs. » 17

Charbonneau, Bookchin, Ellul, Illich… ont imaginé notre avenir

Peut-on envisager de tels bouleversements dans notre organisation sociale ? Des aspirations à un mode de vie plus apaisé, dans un environnement moins pollué et stressant, sont apparues après les confinements. Il y a un mouvement non négligeable des métropoles vers les villes moyennes, plus modéré vers les zones rurales. Il n’est certes pas de l’ampleur de l’exode rural d’après-guerre et des Trente glorieuses qui a désertifié les campagnes. Bookchin estimait même que les villes ont eu un rôle émancipateur. Mais cette nouvelle dynamique des bourgs de province doit être l’occasion de resocialiser, se réapproprier les espaces et inventer, pour chaque espace social et écologique, le modus vivendi du jardinier de la démocratie et de la coopération avec la nature. Il est inutile d’attendre le Grand soir qui n’arrivera pas. De Charbonneau à Bookchin en passant par Ellul ou Illich, tous voient s’opérer un changement par le bas, par communautés ou collectivités, irriguant progressivement la société. Cela peut se faire par évitement face à la coercition étatique. Mais celle-ci étant de plus en plus prégnante et violente, on ne pourra pas faire l’économie d’affrontements en légitime défense. Parallèlement, il est impératif de replanter nos territoires, à l’exemple de cet Irlandais qui s’est institué « phantom planter », littéralement jardinier fantôme, qui plante des arbres partout où il veut : « Autour de lui serait en train de se développer un véritable mouvement de jardinage guérilla” », rapporte Slate.fr.18 Économiquement, il faut développer les coopératives de production, réhabiliter le troc, péréniser les circuits courts et l’agriculture paysanne, la préservation collective des terres, multiplier les monnaies locales, étendre le but non lucratif, aller vers l’autosuffisance des familles, des communautés… Il faut remettre en cause le salariat : travailler pour la fortune d’un patron et d’actionnaires sera toujours une forme réinventée d’esclavage. Il faut repenser l’habitat (structures légères, matériaux locaux, habitats autonomes, partagés, écologiques…), l’apport de l’énergie (sobriété organisée, décentralisation, énergies renouvelables et locales, individuelles et collectives…), une gestion sobre et collective des ressources en eau, le jardinage des paysages, etc. Démocratiquement, les structures devront être débattues et créées pour éviter les prises de pouvoir, les baronnages, proposer un espace d’échanges apaisé, instituer l’égalité véritable, s’appuyer sur l’éducation populaire. Donc bannir la professionnalisation politique. Les communes ou bio-régions doivent retrouver leur autonomie et obtenir la possibilité de se fédérer, par-delà les frontières administratives, trop souvent arbitraires. Ces entités doivent réinventer la démocratie intégrale, les assemblées populaires locales qui pourront débattre de leur avenir et des moyens de réaliser leurs objectifs en ménageant les ressources locales. Et sans que ces initiatives soient récupérées par le capitalisme des plateformes et des start-ups, par la politique professionnelle et nationale.

« Bookchin vo[yait] dans le monde entier des communautés susceptibles d’adopter un municipalisme libertaire pouvant contrebalancer le pouvoir de l’État-nation. Ce qui était une revendication traditionnelle des anarchistes devient aujourd’hui un impératif écologique […] Il est encore possible de dessiner les contours d’une écologie sociale et libertaire, à visage humain, protégeant la nature autant que la liberté, radicale sans être extrémiste, enracinée dans des territoires car inscrite dans des combats locaux, partant spontanément du bas et non pas imposée d’en haut. »,19 estime Patrick Chastenet qui poursuit : « À ceux qui prétendent qu’une telle société ne pourra jamais exister, Bookchin répond par une jolie formule inspirée d’un slogan de Mai 1968 :Si nous ne réalisons pas l’impossible, nous devrons faire face à l’impensable !” »20

* Les Soulèvements de la terre sont réprimés par les forces administrative et policière de l’État, mais le mouvement populaire de défense des terres et ressources du commun, non seulement vit, mais s’amplifie au-delà de toute frontière.

** L’anarchisme comprend de nombreux courants, dont des courants strictement individualistes. Si la liberté de choix éclairé pour toutes les étapes d’une vie sociale est la base de l’anarchisme, il n’est fécond qu’en socialisant dans le cadre de communautés qui peuvent relever les défis communs urgents qui se présentent à nous.

1. https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20230609-une-communaut%C3%A9-indig%C3%A8ne-indon%C3%A9sienne-demande-%C3%A0-couper-sa-connexion-internet.

2. https://reporterre.net/Astronomie-Deconstruire-ce-mythe-de-la-conquete-est-urgent.

3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Leopold_Kohr.

4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_Friedrich_Schumacher.

5. Small is beautiful. Une société à la mesure de l'homme, Seuil, coll. “Points”, 1979

6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Charbonneau.

7. Cité dans Les racines libertaires de l’écologie politique, de Patrick Chastenet, éd. : L’échappée, 2023, p. 88.

8. Ibid., p. 132.

9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Berg_(%C3%A9crivain)#cite_note-3.

10. https://fr.wikipedia.org/wiki/Diggers_(San_Francisco).

11. L’Art d’habiter la terre, la vision biorégionale, (1985) de Kirkpatrick Sale, publié en français chez wildproject.org (2020).

12. https://reporterre.net/Pour-la-liberation-de-l-humain-la-societe-conviviale-d-Ivan-Illich.

13. Les racines libertaires de l’écologie politique, p. 191.

14. Ibid., p. 191, en référence à Une société à refaire, de Murray Bookchin, p. 178 et suivantes, éd. Écosociété (2011).

15. Murray Bookchin rebaptise le municipalisme libertaire en communalisme avant sa rupture avec l’anarchisme, ibid., p. 189.

16. Les racines libertaires de l’écologie politique, p. 189.

17. Ibid., p. 191.

18. https://www.slate.fr/story/248234/planteur-fantome-arbres-belfast-irlande-nord-jardinage-guerilla-phantom-planter.

19. Les racines libertaires de l’écologie politique, p. 204.

20. Ibid. p. 204.

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