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Billet de blog 3 mars 2025

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Nétanyahou a intérêt à filer droit : Trump veut aussi la paix au Moyen-Orient

« L'épreuve de force entre Trump et Zélensky a dû être pétrifiante à regarder. » pour Nétanyahou. Chaque mot adressé à Zélensky pourrait lui être adressé. « Trump espère toujours parvenir à un grand accord de paix au Moyen-Orient (…) il pourrait se rendre compte que la capitulation constante de Nétanyahou devant ses partenaires fanatiques de la coalition éloigne ce rêve. » Amir Tibon, Haaretz.

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Haaretz Today
Pourquoi Nétanyahou devrait craindre l'affrontement Trump-Zélensky

La scène choquante qui s'est déroulée dans le bureau ovale
a revêtu une signification importante pour Israël,
peut-être plus que pour tout autre pays, à l'exception de l'Ukraine elle-même.
Amir Tibon, Haaretz, dimanche 2 mars 2025
(Traduction DeepL)

Illustration 1

Le président américain Donald Trump
et le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahu
dans le bureau ovale mardi, lorsque ce dernier
a commencé à larguer les bombes de Trump sur Gaza.
Credit: Andrew Caballero-Reynolds/AFP

La scène choquante qui s'est déroulée vendredi dans le bureau ovale, au cours de laquelle le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a été fustigé devant le monde entier par le président américain Donald Trump et le vice-président J.D. Vance, a revêtu une signification importante pour Israël, peut-être plus que pour tout autre pays, à l'exception de l'Ukraine elle-même.

Il est difficile d'imaginer un autre pays qui dépende autant du soutien américain qu'Israël. Pour le Premier ministre Benjamin Nétanyahu, l'épreuve de force entre Trump et Zélensky showdown between Trump and Zelenskyy a dû être pétrifiante à regarder. Pour l'instant, M. Nétanyahou est dans les bonnes grâces de M. Trump, mais il sait très bien que chaque mot que le président américain a dit au dirigeant ukrainien devant les caméras aurait pu lui être adressé concernant la guerre d'Israël contre le Hamas et le Hezbollah, sans parler du combat qu'il mène depuis des décennies contre l'Iran.

Plus encore, Nétanyahou devrait s'inquiéter de la réaction de plusieurs éminents sénateurs républicains qui, jusqu'à la bagarre Trump-Zélensky the Trump-Zelenskyy brawl, étaient de féroces défenseurs de l'Ukraine, mais qui, dans la foulée, ont choisi de supprimer de leurs comptes de médias sociaux les messages concernant la rencontre avec le président ukrainien, ou d'appeler à la démission de Zélenskyy. Personne ne devrait douter que ces politiciens, qui craignent plus que tout la colère de Trump, changeraient de position sur Israël en une seconde au cas où le président le ferait.

Pour l'instant, rien n'indique que Trump soit sur le point de le faire. Avant d'entrer à la Maison Blanche, il a fait pression sur M. Nétanyahou pour qu'il accepte l'accord de cessez-le-feu à Gaza qui a permis la libération de 33 otages jusqu'à présent, mais il regarde maintenant ailleurs alors que M. Nétanyahou ne respecte pas les termes de l'accord et menace de reprendre la guerre.Au lieu d'insister pour que l'accord soit appliqué dans son intégralité, M. Trump a laissé à M. Nétanyahou toute latitude pour le rompre et le déformer.

Mais il n'y a aucune garantie que cela reste sa politique à long terme, et Nétanyahou le sait. Trump espère toujours parvenir à un grand accord de paix au Moyen-Orient et, tôt ou tard, il pourrait se rendre compte que la capitulation constante de Nétanyahou devant ses partenaires fanatiques de la coalition éloigne ce rêve.

Il est également important de se rappeler qu'à l'instar de Zélenskyy, qui est sorti renforcé de l'épreuve de force de Trump au niveau national pour avoir tenu tête au président, Nétanyahou ne peut tout simplement pas se permettre un combat avec Trump, qui est beaucoup plus populaire que lui parmi les Israéliens.

De plus, M. Zélensky s'est envolé de Washington pour Londres, où il a été accueilli en héros par le Premier ministre britannique Keir Starmer. Une longue liste de dirigeants européens ont également exprimé leur soutien à la suite de la réunion désastreuse de la Maison Blanche. Mais si M. Trump se retourne contre M. Nétanyahou, aucun dirigeant mondial ne soutiendra le premier ministre israélien - en fait, la plupart des chefs d'État importants s'en réjouiront. M. Nétanyahou est détesté même par les alliés les plus puissants et les plus loyaux d'Israël.

La vraie question est de savoir si Trump comprend ou non l'ampleur de l'influence qu'il a sur Nétanyahou - et dans quel but il compte l'utiliser.

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Amir Tibon, Haaretz, dimanche 2 mars 2025 (Traduction DeepL) https://www.haaretz.com/israel-news/haaretz-today/2025-03-02/ty-article/.highlight/why-netanyahu-should-fear-the-trump-zelenskyy-showdown/00000195-57d5-d636-a3df-7fffd04e0000

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