Des frappes aériennes israéliennes à Gaza
ont fait au moins 24 morts parmi les Palestiniens,
selon les autorités sanitaires.
Ces frappes, que les responsables israéliens justifient par
des violations du cessez-le-feu par le Hamas, constituent
une nouvelle épreuve pour un accord fragile négocié par les États-Unis
il y a plus d'un mois. Une frappe de l'armée israélienne
contre un véhicule a tué 11 Palestiniens,
principalement des enfants, à Gaza, ont indiqué les autorités sanitaires.
Reuters, The Associated Press et Haaretz, samedi 22 novembre 2025
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Un Palestinien porte un enfant blessé à l'hôpital Al-Awda
du camp de réfugiés de Nuseirat,
dans le centre de la bande de Gaza, samedi.
Crédit : Eyad Baba/AFP
Les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont tué au moins 24 Palestiniens et blessé plusieurs autres, ont déclaré samedi les autorités sanitaires locales, dans le cadre du dernier test en date du fragile cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.
Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a qualifié ces frappes de réponse aux violations du cessez-le-feu par le Hamas, ce que le groupe a nié.
Une frappe a visé un véhicule, tuant 11 personnes et en blessant 20 autres dans le quartier de Rimal, à Gaza, a déclaré Rami Mhanna, directeur général de l'hôpital Shifa, où les victimes ont été transportées. La majorité des blessés étaient des enfants, a déclaré le directeur Mohamed Abu Selmiya.
Une autre frappe visant une maison près de l'hôpital Al-Awda, dans le centre de Gaza, a tué au moins trois personnes et en a blessé 11 autres, selon l'hôpital. Il a ajouté qu'une frappe sur une maison dans le camp de Nuseirat, dans le centre de Gaza, avait tué un enfant et en avait blessé 16 autres.
Des Palestiniens inspectent le site d'une frappe israélienne
à Gaza, samedi.
Crédit : Mahmoud Issa/Reuters
Une frappe visant une maison à Deir al-Balah, dans le centre de Gaza, a tué trois personnes, dont une femme, selon l'hôpital Al-Aqsa.
« Soudain, j'ai entendu une puissante explosion », a déclaré Khalil Abu Hatab à Deir al-Balah. « J'ai regardé dehors et j'ai vu de la fumée recouvrir toute la zone. Je ne voyais plus rien. Je me suis bouché les oreilles et j'ai commencé à crier aux autres personnes présentes dans la tente de courir. Quand j'ai regardé à nouveau, j'ai réalisé que l'étage supérieur de la maison de mon voisin avait disparu. »
« C'est un cessez-le-feu fragile », a-t-il ajouté. « Ce n'est pas une vie que nous pouvons mener. Il n'y a aucun endroit sûr. »
Le bureau du Premier ministre israélien et l'armée ont justifié ces frappes comme des réponses aux violations du cessez-le-feu.
Un homme armé a été tué samedi après avoir franchi la ligne jaune – qui marque la zone contrôlée par Israël à Gaza – et exploité « la route humanitaire dans la zone par laquelle l'aide humanitaire entre dans le sud de Gaza », a déclaré l'armée israélienne.
L'armée israélienne a déclaré avoir ensuite tué deux des quatre terroristes qui avaient franchi la ligne jaune. L'armée israélienne a également déclaré que ses forces avaient abattu trois Palestiniens dans la région de Rafah, dans le sud de Gaza, qui s'étaient probablement cachés sous terre depuis vendredi.
Un responsable du Hamas à Gaza a rejeté les allégations de l'armée israélienne, les qualifiant d'infondées et d'« excuse pour tuer », affirmant que le groupe était attaché à l'accord de cessez-le-feu. Une déclaration a appelé les États-Unis et les médiateurs à « faire face à ses tentatives de saper le cessez-le-feu ».
Depuis que le Hamas et Israël ont signé la première phase de l'accord de cessez-le-feu négocié par les États-Unis en octobre, Gaza a subi de multiples frappes israéliennes, que les responsables israéliens ont justifiées comme des réponses à des violations. Le Hamas a déclaré qu'Israël avait repoussé la ligne jaune moved the Yellow plus profondément dans Gaza, ce que l'armée israélienne nie.
Reuters, The Associated Press et Haaretz, samedi 22 novembre 2025 (Traduction DeepL)