Éditorial
Et maintenant, mettons fin à la guerre à Gaza
Haaretz Editorial, lundi 23 juin 2025
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Des Palestiniens transportent des fournitures de la Fondation humanitaire
de Gaza dans le sud de la bande de Gaza en mai.
Crédit : Hatem Khaled/Reuters
Le président américain Donald Trump a annoncé samedi soir que des avions américains avaient attaqué les sites nucléaires iraniens de Fordow, Natanz et Ispahan.
Dans des publications sur les réseaux sociaux, après avoir salué l'armée américaine pour l'opération the operation, il a écrit : « L'heure est à la paix ! … C'est un moment historique pour les États-Unis d'Amérique, Israël et le monde. L'Iran doit maintenant accepter de mettre fin à cette guerre.»
La paix a également figuré au cœur de la déclaration du Premier ministre Benjamin Netanyahou. « L'histoire retiendra que le président Trump a agi pour priver le régime le plus dangereux du monde des armes les plus dangereuses. Son leadership aujourd'hui a marqué un tournant historique qui peut contribuer à mener le Moyen-Orient et au-delà vers un avenir de prospérité et de paix… D'abord vient la force, ensuite vient la paix. »
L'attaque américaine pourrait bien être un acte historique, porteur de changement. Mais elle pourrait aussi déclencher une dangereuse escalade régionale qui entraînerait Israël dans une longue guerre d'usure, faisant de nombreuses victimes, et peut-être même entraîner le monde entier dans un conflit majeur.
Nous ne devons pas nous laisser entraîner dans une guerre sans fin qui épuiserait le front intérieur, paralyserait l'économie the economy, creuserait le trou budgétaire et épuiserait la société israélienne. Et il ne devrait certainement pas y avoir de place pour des idées dangereuses de « renversement du régime » en Iran. Nous avons déjà vu le prix de telles interventions au Moyen-Orient.
Pendant ce temps, dans la bande de Gaza, les zones déclarées interdites aux Gazaouis par l'armée couvrent plus de 82 % more than 82 percent du territoire, forçant 2 millions de personnes à s'entasser dans les 18 % restants. La surpopulation dans les camps de déplacés est devenue intolérable. Rien qu'au cours du mois dernier, 242 000 personnes ont de nouveau été contraintes de quitter leur foyer. Les conditions difficiles sont devenues une dure réalité quotidienne.
Les massacres se poursuivent sans relâche continued without letup. Samedi, le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a rapporté que plus de 200 personnes avaient été tuées au cours des dernières 48 heures. Selon les données du ministère, 55 908 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, dont 5 599 tués depuis la reprise des combats en mars.
Israël paie également un lourd tribut. Dimanche, les corps d'Ofra Keidar, Yonatan Samerano et Shay Levinson ont été rapatriés, mais 50 otages sont toujours détenus à Gaza, dont 28 ont été déclarés morts. Israël doit exploiter l'élan créé par l'attaque contre l'Iran pour mettre fin à la guerre à Gaza et ramener les otages. « Il est désormais possible de ramener les otages de captivité », a écrit Einav Zangauker, dont le fils est l'un d'eux. « Il est désormais possible de mettre fin à la guerre à Gaza. Le moment est venu, maintenant. »
Comme le crient les familles des otages, et comme l'a déclaré Trump lui-même, l'heure est à la paix. Israël doit progresser vers un accord global pour mettre fin à la guerre et libérer les otages dans le cadre d'une normalisation régionale. Il doit également saluer les initiatives diplomatiques et s'abstenir de toute nouvelle objection aux efforts internationaux visant à ramener l'Iran sur la voie diplomatique. Après tout, il est clair que l'effort militaire seul ne suffira pas. Seule une action diplomatique d'envergure peut stopper le programme nucléaire iranien et garantir la stabilité à long terme.
L'article ci-dessus est l'éditorial principal de Haaretz, publié dans les journaux israéliens en hébreu et en anglais.
Haaretz Editorial, lundi 23 juin (Traduction Google) https://www.haaretz.com/opinion/editorial/2025-06-23/ty-article/.premium/and-now-finish-up-in-gaza/00000197-9914-d5ef-a9bf-bfbe1fc70000