Le drame des réfugiés au Moyen Orient, avec les civils syriens et palestiniens, voire kurdes et chrétiens d'Orient, sans compter la noyade forcée des africains en Méditerranée prouve à quel point l'égoïsme et le repli sont devenus la règle des Etats de la communauté européenne.
Certes les justes existent comme ils ont toujours existé, notamment lorsque les familles républicaines espagnoles sont venues en France. Mais quel accueil cruel des autorités, hier comme aujourd'hui.
Il ne faudra pas s'étonner si nous payons demain le prix de ce comportement sauvage autant qu'inhumain vis à vis de gens qui ne cherchent qu'à survivre face au sort qui leur est fait.
L'accroissement abyssal des réfugiés prouve que notre monde est en guerre et ce sont, comme hier, les puissants qui la mènent pour que rien ne leur échappe des richesses du sol et des intelligences. Qui paye ? Toujours les mêmes, jetés sur les routes et livrés à la barbarie qui écourte leur chemin.
Dans cette situation, nous n'avons rien d'autre à faire que de renforcer le camp des justes, quelle que soit leurs motivations philosophiques ou religieuses, chacun à sa manière. Il y a certes les associations mais aussi le comportement individuel et tant de petites choses de la vie qui doivent rééquilibrer les choses.
La planète est devenue notre village en commun, ne l'oublions pas. L'épisode du coronavirus nous le prouve, parmi tant d'autres. Raison de plus pour faire en sorte que la solidarité humaine l'emporte sur le côté obscure d'une histoire ensanglantée qui doit finir son temps. Sans ce combat, la lutte contre le réchauffement climatique ne sera qu'un supplément d'âme de riches qui ne voudront pas finir dans un four de pauvres.