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Billet de blog 13 mars 2023

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Macron et les retraites:"Un tyran démocratique"

Macron est un "tyran démocratique" qui, sous couvert d'une démocratie formelle et institutionnelle, légale il est vrai, ne veut pas entendre la voix de l'immense majorité, parfaitement légitime. Démonstration!

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                                               Macron et les retraites : « un tyran démocratique »

 Texte profondément modifié pour causes de coquilles! Avec mes excuses tardives!

Je permets de le dire avec véhémence mais  la plus totale sincérité,  inspirée par le spectacle d’un homme politique que l'on n’a jamais autant  détesté pour son absence de  "colonne vertébrale éthique » qui en fait un arriviste politicien, voué au prestige international et au productivisme économique

Or ce qui provoque mon indignation aujourd’hui, c’est son refus d’entendre la voix du peuple qui récuse très massivement (plus de 60/100)  sa  réforme  des retraites, profondément injuste et rétrograde socialement – sans compter la souffrance au travail qu’elle va provoquer. Mais ce qui me frappe surtout c’est l’argumentaire pseudo démocratique, en l’occurrence juridique, pour défendre sa positon : il aura été  élu en 2017 et en 2022 sur une base formellement démocratique et en prétextant surtout que ses électeurs étaient parfaitement au courant dans ce domaine. Or cela est totalement faux : d’une part, ses électeurs (sans compter les abstentionnistes, si je puis dire), n’étaient guère au courant de ce projet pourtant important – moi-même je me suis  peu intéressé à son programme libéral et socialement réactionnaire. Et par ailleurs, Macron ment par le silence : il sait très bien  qu’il n’a pas été élu pour lui  et son programme mais contre Le Pen et son programme populiste et nationaliste, voire raciste, encore plus détestable.

Mais surtout il y a aujourd’hui l’immense mouvement populaire que nous connaissons,  qui est bien une véritable forme de démocratie, mais hors-les murs du Parlement, ce qui n’est pas rien à ce niveau d’intensité et de conviction !

C’est bien pourquoi avec, en plus, son culte de la verticalité dans sa conduite du pouvoir et son idéologie « morale » qui ne fait pas du peuple mais des riches le centre de la vie politique, on doit le considérer comme un « tyran démocratique » Qu’en aurait pensé Paul  Ricœur, dont il fut l’assistant et qui se réclamait, eh oui, d’un socialisme démocratique ?

                        Yvon Quiniou, philosophe pour qui la morale et la politique sont inséparables.

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