Médiapart contre Roussel
Décidément Médiapart ces temps-ci n’en loupe pas une. Ce n’est pas la première fois que, depuis quelque temps, il me déçoit. Son islamophilie m’avait déjà profondément choqué, incapable que sa direction soit de critiquer le Coran, livre de base de la croyance des musulmans, haineuse sinon meurtrière à l’égard des athées, sans compter bien d’autres règles de vie incompatibles avec l’amour de l’humain comme la Charia ou la domination des femmes. Et je me souviens du temps que sa rédaction avait mis pour signaler le sort fait à Milla. Serait-ce une trace d’un passé trotskiste à visée strictement électoraliste, sans la moindre ligne rationnelle ou raisonnable ? Et je ne l’ai guère vu, non plus, s’en prendre au féminisme débile de V. Despentes ou à sa pétition en faveur des tueurs de Charlie. Es-tu fier de cela, moralement, Edvy Plenel, toi qui a dialogué sans scrupule avec Zemmour ? J’ai l’impression que le vedettariat est une grande part de ta motivation dans ta vie de journaliste !
Toujours est-il que cela recommence avec Roussel, le candidat du Parti communiste à la Présidentielle. Je sais bien que tu n’aimes guère les communistes (j’en sais quelque chose sur mon blog), mais là Médiapart exagère. Voici un candidat qui porte un projet vraiment populaire en direction de la classe laborieuse, susceptible de la faire voter par ces temps terribles d’abstention et qui a, disons, de la trempe ou du caractère – autant de qualités qui le font estimer et que sa montée dans les sondages, à gauche, prouve. Or voilà que tu te fais l’écho d’attaques non prouvées juridiquement sur le soi-disant fait qu’il aurait profité de son statut de conseiller d’un député communiste pour faire autre chose, tout en étant payé. Et cela sous une forme qui se veut humoristique et qui est en réalité lamentable. C’est ainsi que l’on contribue à discréditer un candidat à l’élection présidentielle qui ne mérite absolument pas ce discrédit, dont l’audience monte et qui pourrait, à terme, rénover son parti ainsi que l’option communiste, et relancer une gauche en voie de décomposition, théorique et politique. Cela me pose une question quant à ma participation à Médiapart dont je n’aime pas que son intérêt vise des bas fonds imaginaires. Un peu plus de dignité journalistique, que diable, si j’ose dire ! J’espère que ce message ne sera pas au moins censuré !
Yvon Quiniou, philosophe, de conviction communiste depuis toujours !