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Billet de blog 6 avril 2023

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Une seule solution…

J’ai bien essayé de me tenir à l’écart pour supporter l’infamie de ce gouvernement, surtout pour ma santé mentale, mais c’est impossible, les paroles du président et de ses ministres dépassent l’entendement.

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Comment les faire taire ? Comment les stopper dans leurs délires égocentriques ? Un million de mécontents dans les rues n’y suffisent pas. Deux millions semblent les exciter. Trois millions, et c’est proche de l’orgasme que de l’Intérieur, le ministre voudrait dissoudre ou punir l’ensemble des récalcitrants aux réformes obsessionnelles de son maître. Nantes révoltée, Les soulèvements de la terre, La défense collective, La ligue des droits de l’homme… Ben voyons, là où y’a de la gêne, y’a pas de plaisir, et là où y’a du plaisir, y’a plus de limites !

Arrêtez-les ! Arrêtons-les, avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’ils aient tant aiguisé les haines que nous recevions la Pen en pleine tronche.  Et encore, s’ils n’étaient que deux, mais c’est en bandes organisées qu’ils agissent. Ils descendent sur les plateaux de télé telle des hordes sauvages, cravatés, bien coiffés, vêtus de blanc, sûrs de leur bon droit à en faire baver au plus grand nombre. Alors que certains se contentent de briser quelques vitrines, voire de brûler des poubelles, eux s’acharnent à détruire des vies entières, et plus il y en aura, meilleure sera leur délectation.

À coup de lois, de décrets, de 49.3, voire de grenades ou d’armes lourdes, ils s’obstinent à infliger souffrances et mutilations quand, face à eux, les gueux ne brandissent que banderoles ou slogans en carton, au pire des fumigènes ou quelques feux d’artifice. Depuis son ministère, le pire de tous les ministres de l’Intérieur que nous ayons eu se délecte de l’embrasement, se réchauffant auprès des braises des feux qu’il a savamment allumés, partout où ses orgasmes sécuritaires le mènent jour après jour. Faites-le taire ! Enfermez-le, avant qu’il ne nous ait tous dissous dans l’acide de son venin.

Et le président dans tout cela ? Il se cache. Il voyage. Il lit Pif gadget, feuillette Playboy et se torche avec Têtu ! Pauvres de nous ! Qu’avons-nous fait pour mériter cela ? Quel est ce karma qui s’abat sur nous, nos vies, nos luttes ? C’est quoi ce truc qu’on appelle démocratie ?
Alors il faudrait descendre encore dans la rue, il faudrait toujours plus de blessés, et des morts aussi. Peut-être le président attend-il l’incendie de toute une garnison ou une nouvelle attaque d’un monument historique pour ordonner à son ministre la dissolution à l’acide sulfurique de toute parole contradictoire. On en a marre de son cinéma de robot névrosé et on ne va pas se laisser dissoudre comme ça. La seule dissolution possible, c’est celle de son gouvernement et de sa réforme des retraites, à défaut de la sienne.

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