Parce qu’il y en a vraiment marre de cette France qui râle à tout bout de champ ! Les assistés ceci, les allocs cela… On entend plus que ça, et ils veulent tout nous supprimer, ces vautours. Nous, les malades, les handicapés, les étudiants, les parents, les vieux, les locataires… Nous tous qui subissons les foudres des jaloux, des dirigeants, des CSP++, on n’en veut plus de vous, cassez-vous !
Nous, on les aime nos aides instaurées pour nous faire supporter vos avantages de riches, vos pouvoirs de patrons, vos bassesses de petits chefs, et on sait bien que ce que vous nous filez d’une main, c’est pour mieux vous gaver de l’autre. Des aides au logement octroyées pour augmenter les loyers en toute sérénité, des primes à la volée pour nous faire taire à coup de biffetons, des échelons pour écraser nos colères, on n’est pas cons non plus. Alors, allez-y, partez et foutez-nous la paix !
Parce qu’on en a assez de vos pouvoirs à nous faire crever à petit feu. Avec vos pesticides subventionnés, les hôpitaux désaffectés, les conditions de travail dégradées… Et toujours de vous engraisser sur le dos de nos santés perdues. Salaires stagnants, effectifs insuffisants, protections diminuées… Et c’est nous qu’on devrait subir encore les résultats navrants de vos politiques et les objectifs jamais atteints d’une vie meilleure. Arrêtez de vous plaindre, bande de fainéants, c’est vous les parasites. Alors, oui, dehors les parias de l’économie ! Nous sommes les damnés de la terre et vous allez le payer !
Oui, avec nos allocs qu’il faudra augmenter ou alors vous casser. Vous n’êtes pas contents, nous si, mais ce n’est pas assez, nous en voulons plus. Des salaires plus élevés pour mieux vivre, du temps libre pour nos plaisirs, des subventions supplémentaires aux artistes pour nous faire rêver, des logements plus grands pour faire des enfants, ou pas. On vous le rerereredit, si vous n’êtes pas contents de cette France qui vous a permis, durant des décennies, d’exploiter nos forces, de spolier nos vies, alors partez, on ne vous retient pas.
Sans parler des guerres, nous ne savons pas de quoi demain sera fait avec toutes ces agitations politiciennes, mais quoi qu’il advienne, on ne lâchera rien, on ne paiera pas vos dettes avec nos allocs.
Agrandissement : Illustration 1
