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Billet de blog 16 mai 2011

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La folie dans la ville 3

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Le festival des évadés du bocal - Prolude.

Ecouter l'émission du 15 avril 2011.

Durant un mois, au Lieu-Dit à Ménilmontant, le festival des Évadés du bocal a été l’occasion de rencontres nombreuses, portées par le désir d’une hospitalité pour la folie.

Cette émission est donc la dernière d’un cycle que nous avons consacré à ce festival, glanant les prises de paroles, les récits résistants, émouvants, drôles, insolites, révoltés ou tragiques qui ont agité, donné forme durant un mois à ce processus collectif, à ce work-in-progress.

Au cours de nos longues flânerie sonores, il nous est arrivé parfois d’éprouver des désaccords avec certains intervenants. Ce fut le cas de Nicolas Roméas, directeur de la revue Cassandre, que nous avons interpelé sur son usage, à nos yeux problématique, des notions de “valeurs”, de “civilisation” et de “morale”, au sortir de son intervention intitulée “L’art comme outil de civilisation”. Ainsi également Roland Gori, avec qui nous avons débattu du statut de la notion d’Etat dans les formes actuelles de revendication et de lutte, exprimant notre divergence avec ce qui nous paraît être une manière de défendre l’institué derrière l’institution.

Ces désaccords sont sans doute le signe d’une conflictualité qui doit être mise au travail au sein des collectifs de résistance. Comme nous le rappelle de son côté Jean Oury, la lutte contre la bureaucratie, ce “fascisme camouflé”, exige d’assumer les conflits politiques par lesquels nous sommes traversés, et non de les dénier par le consensus d’une prétendue bonne gouvernance.

Dans cette perspective, Patrick Chemla expose la nécessité d’un “mouvement permanent d’analyse institutionnelle”, autrement dit d’une “subversion permanente” de l’institué qui passe par la construction d’“espaces vivants” pour résister à la bêtise de l’Etat.

Parce que nous avons besoin aussi d’ironie et de “chariage”, Frank Lepage et DGIZ, chacun dans sa singularité et avec ses propres outils, nous rappellent le pouvoir corrosif des mots, de la poésie, et l’importance d’inventer ensemble d’autres langues pour d’autres possibles.

Cette dernière émission, à l’instar de la clôture du festival des Évadés, n’est bien entendu qu’un prélude : prélude à la poursuite du combat pour de nouvelles possibilités collectives.

Dans cette émission : Nicolas Roméas, DGIZ, Patrick Chemla, Jean Oury, Philippe Bichon, Frank Lepage, Bernard Richard, Roland Gori.

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