Ce conflit, loin d’être rapporté avec impartialité, est travesti par des médias français serviles, qui érigent Israël en parangon de stratégie face à un Iran caricaturé en ennemi absolu.
France 24, TF1, BFMTV, CNEWS et France Télévisions, sous l’emprise de milliardaires, (Niel, Pigasse, Bolloré, Drahi, Bouygues) et d’un gouvernement Macron inféodé à l’atlantisme, orchestrent une trahison de la vérité, reléguant les victimes civiles iraniennes à l’ombre et piétinant le droit international.
DES MÉDIAS AUX ORDRES DE L'ÉTAT ET DU CAPITAL
France 24, bras armé de France Médias Monde, et France Télévisions, propriété de l’État, se font les porte-voix d’une diplomatie alignée sur Tel-Aviv. Un article de France 24 du 19 juin 2025 glorifie les frappes israéliennes comme un rempart contre le "péril nucléaire iranien ", saturant l’écran d’images d’explosions à Téhéran fournies par les Forces de Défense Israéliennes .
Le 16 juin, un sujet de France Info sur l’attaque contre IRIB, la télévision d’État iranienne, mentionne les 224 morts civils, mais conclut que l’opération visait un " centre stratégique de propagande, " épousant sans recul le narratif israélien. Cette ligne, dictée par le " droit d’Israël à se défendre ", fait écho au discours de Macron le 13 juin lors d'une conférence à l’Élysée.
Ces médias publics, sous couvert de neutralité, noient les accusations iraniennes de violations du droit international dans des analyses géopolitiques pro-occidentales, privant les victimes d’une voix légitime. De leur côté, TF1, sous l’égide de Martin Bouygues, et BFMTV, propriété de Patrick Drahi, distillent une information formatée, mais profondément biaisée.
Le JT de TF1 du 13 juin 2025 présente les frappes comme une "opération préventive" contre une « menace imminente ", mettant en scène des images spectaculaires du Dôme de fer interceptant des missiles iraniens, tandis que les 224 morts iraniens sont relégués à une mention furtive.
BFMTV, le 14 juin, titre triomphalement qu’Israël a " stoppé le programme nucléaire iranien ", réduisant les pertes humaines à une statistique anodine. Un débat du 17 juin, animé par des experts comme Frédéric Encel, accuse l’Iran de " déstabiliser la région ", occultant les critiques internationales sur la légalité des frappes.
L’alignement des chaînes de Bouygues et Drahi sur la diplomatie macroniste ne relève pas uniquement d’intérêts économiques liés aux marchés publics ou à la rentabilité de leurs groupes, mais aussi d’un choix idéologique assumé, marqué par leur soutien actif à Israël, quitte à sacrifier toute prétention à l’objectivité médiatique.
CNEWS : LE FANATISME PRO-ISRAÉLIEN DE BOLLORÉ
CNEWS, sous la férule de Vincent Bolloré, se mue en tribune ultraconservatrice, fanatiquement dévouée à Israël. Un reportage du 15 juin 2025 dépeint l’Iran comme le "principal parrain du terrorisme mondial ", saluant les frappes israéliennes comme une "nécessité stratégique" pour la sécurité globale. Les éditorialistes, tels que Pascal Praud, célèbrent Netanyahou comme un chef visionnaire, tandis que les 224 morts iraniens sont ignorés ou justifiés comme des " dommages collatéraux ".
L’attaque contre IRIB est présentée comme un coup porté à un "régime autoritaire", sans un mot sur les accusations iraniennes de "crimes de guerre ". CNEWS est un relais zélé de la politique israélienne, où Bolloré, impose sa ligne par des purges éditoriales impitoyables. Catholique traditionaliste et atlantiste fervent, Bolloré transforme sa chaîne en un bastion pro-israélien, étouffant toute nuance ou critique sous un déluge de rhétorique belliqueuse.
UN JOURNALISME PERVERTI EN PROPAGANDE
En 2025, les médias français, de France 24 à CNEWS, renient leur mission d’informer. Alignée sur Tel-Aviv, ils glorifient les frappes israéliennes, minimisent les 224 morts iraniens et passent sous silence les accusations de crimes de guerre. Loin de chercher la vérité, ils manipulent l’opinion, orchestrée par une collusion toxique entre des milliardaires propriétaires de ces médias et un État macroniste inféodé à l’atlantisme. Cette machine médiatique, au mépris des victimes et du droit international, ne produit pas du journalisme, mais une propagande éhontée, vendant une guerre illégale comme une croisade juste.