Les différents avatars du cher Antoine
Je suis bien certain que vous ne l'imaginiez pas ainsi, Antoine Perraud, « le Saint Simon de Médiapart », selon une admiratrice éperdue, ou plus simplement, le « Cher Antoine » selon d'autres flatteurs lancés avec lui dans un potlatch endiablé de rhubarbe et de séné. Eh oui, le sémillant Antoine, donc, qui est à la culture ce que le phare d'Alexandrie fut à la navigation antique, moi même, je vous l'avoue, je l'avais imaginé certes , depuis mon clavier, sous différents avatars, mais aucunement jusqu'à présent en vieux loup de mer, en capitaine aussi déterminé à harponner un requin-marteau ayant osé le narguer, qu'Achab à la poursuite de Moby Dick.
Il faudrait un Melville pour décrire cette pêche ; et je me rends bien compte que ma plume peinera à conter ce combat titanesque. Mais du moins, si elle peut vous permettre de connaitre une nouvelle facette, que vous ignoriez jusqu'à présent, d'un glorieux personnage, mon effort n'aura pas été vain. Et à tout bien considérer, peut-être pourrai-je même m'autoriser à formuler alors l'espoir que les lecteurs les moins blasés seront surpris à l'examen des moyens utilisés pour le harponnage du maudit squale, la pêche au gros menée par le Cher Antoine rénovant en effet quelque peu l'image un peu surannée que l'on avait de Médiapart. Enfin je vous laisse juges.
Pour en revenir donc au « Cher Antoine », Je ne vous cèlerai pas plus longtemps que je me l'imaginais assez volontiers entre autres personnages, en petit marquis du temps de Molière, en toréador aussi. Oui, d'abord Trissotin avec dentelles et jabot, rivalisant d'esprit avec son compère-ennemi Vadius, voire même enfant commun de ces deux-là réconciliés, mais enfant qui aurait surpassé ses géniteurs, tant ses petits joyaux d'écriture sur Médiapart, de loin supérieurs aux plus belles pierres de Golconde, nous rappelaient parfois, par leur eau, la perfection indépassable du Grand siècle.
Cela pouvait donner ceci :
@ M. Perraud : le terme "surface sociale" est un des mots de la novlangue qui m'agace profondément. Pourquoi ne pas dire "milieu social »
11/12/2012, 15:08 | PAR ANTOINE PERRAUD EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE GAVROCHE. LE 11/12/2012 À 13:19
« La distinction entre l'individu concret et l'individu construit, l'agent efficient, se double de la distinction entre l'agent, efficient dans un champ, et la personnalité, comme individualité biologique socialement instituée par la nomination et porteuse de propriétés et de pouvoirs qui lui assurent (en certains cas) une surface sociale, c'est-à-dire la capacité d'exister comme agent en différents champs. » (Pierre Bourdieu : L'illusion biographique)
11/12/2012, 17:18 | PAR GAVROCHE. EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE ANTOINE PERRAUD LE 11/12/2012 À 15:08
@ M. Perraud :
Agrégé ou non, vous avez incontestablement des "lettres".
Honte à moi, j'en étais restée à cet obscur écrivain du XVIIe siècle, un dénommé Nicolas Boileau, qui disait que ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. J'avais néanmoins compris, certes après de grands efforts (tout le monde n'a pas votre culture) le sens du mot surface sociale. Et savoir désormais que le premier à l'avoir employé (?) est Pierre Bourdieu me fait vraiment plaisir...
Mais je ne suis pas Bourdieu, je continuerai donc à dire milieu social.
Ah ! Surtout, summum de son art, ces philippiques pour envoyer paitre un lecteur réticent à sa prose ! Et alors, cela tenait du rituel de la tauromachie. Et là, l'Antoine se faisait donc torero. Qu'importe que l'animal fut une simple vache limousine, une charolaise voire même une vieille bique , ou enfin un musculeux Miura ! le rituel était toujours le même, aussi impeccable que le flamenco qu'il nous semblait entendre en arrière- plan sans que Deezer en fut pour quelque chose : les banderilles, les effets de cape, et enfin la mise à mort finale avec une formule ciselée comme une dague de Tolède, pour le plus grand plaisir des aficionados debout pour applaudir et couvrir de fleurs le torero dans son seyant habit de lumière, figé , cul cambré dans une pose superbe, sûr d'obtenir les oreilles voire même la queue de l 'animal ? Olé !
Vous l'avez surement remarqué, le divin Perraud n'est pas homme à pardonner les offenses, ce qui est après tout normal puisqu'il est d'essence divine, justement, et il faut avouer que l'on peut même avoir quelque inavouable plaisir, parfois, à lire ses réponses vengeresses à des commentaires de lecteurs manquant par trop d'enthousiasme, voire de zèle lingual. Ce n'est pas très chrétien, avouons-le, mais c'est à la hauteur du blasphème, car Perraud n'est pas qu'une icône, je le redis tout net, c'est un dieu vivant ! C'est pourquoi l'on serait tenté parfois, malgré soi, pour prendre la juste mesure du crime que représente une critique à l'encontre du divin Antoine, de faire un retour en arrière dans notre histoire passée, jusqu'au XVIIIème siècle, siècle dit « des lumières ». A cette époque, le blasphème était encore puni et le crime de lèse-majesté itou. Tout le monde sait ce qu'il advint au Chevalier de La Barre. Et dans ses mémoires, Casanova ne décrivit-il pas les plaisirs un peu troubles qu'éprouvèrent les spectateurs du supplice du pauvre Damien, qui n' avait qu'égratigné Louis XV avec un inoffensif canif ? Damien fut écartelé, dépecé par le bourreau et non par Louis XV lui-même, la remarque est d'importance. On dit d'ailleurs qu'au compte rendu de la journée, le bon Roy roi se trouva mal, et éconduisit une garce venue en minaudant se vanter d’avoir tout vu jusqu’à la fin.
On connaît quelques-uns des sauvages qui trouvèrent à leur goût de suivre, comme au spectacle, le dépeçage vivant d’un bel homme nu. Il y eut Casanova, donc, qui se vanta d’avoir profité de la presse pour sodomiser une dame, il y eut l’encyclopédiste La Condamine qui réussit à se frayer un chemin jusqu’au bas de l’échafaud, et le poète Robbé de Beauveset qui paya pour être au premier rang… Comparé aux bassesses de ces sagouins, notre péché de voyeurisme est bien véniel, non ?
Mais avec Sa Majesté Perraud, c'est le Roy qui accuse, qui juge, qui condamne et qui finalement torture lui-même le coupable du délit de lèse-majesté. En dépit et peut-être à cause de l'économie de moyens qui tiennent essentiellement aux circonvolutions de son royal cerveau, le plaisir du spectateur en est décuplé ! Et si sodomie il y a aussi, ce n'est pas le Chevalier de Seingalt qui officie de manière subreptice, mais sa majesté elle-même , aux dépens de quelques drosophiles qui passaient . Mais la foule des spectateurs est bien là, excitée, pantelante, frissonnant d'avoir échappé au supplice, mais ravie d'y assister...
Bref avec autant de majesté que « le bien-aimé », mais une grande économie de moyens, Sa Suffisance Antoine Perraud assure le spectacle. Et quel spectacle !
Mais patatras ! Il semble que dernièrement, notre toréro se soit tellement donné à son spectacle, qu'il en ait oublié très imprudemment les règles les plus élémentaires de la déontologie journalistique . C'est très constatable dans le fil des commentaires de deux blogs du jovial Melchior :
http://blogs.mediapart.fr/blog/melchior-griset-labuche/291013/deux-virtuoses-du-pipeau-veneneux
http://blogs.mediapart.fr/blog/melchior-griset-labuche/291013/flamby-et-ma-pomme-fromage-et-dessert
vous pouvez très utilement vous y reporter si vous craignez que mon récit ne soit partial.
Najiels et moi-même, étions donc en bagarre. Najiels, vous connaissez, le délicieux Najiels, qui, la première fois qu'il me traita, me qualifia d'étron, ce qui dénote un grand respect de cet internationaliste de renom pour l'Autre avec un grand « A » :
08/03/2013, 19:47 | PAR YVAN NAJIELS EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE BERNARD BIGENWALD LE 08/03/2013 À 18:15
Staline a battu Hitler, pauvre étron.
Pendant ce temps-là, la Mitte était chez Pétain. Quant aux Le Pen...
Ben oui , forcément, si l'on critique un peu Staline, on n'est qu'un « pauvre étron », et un admirateur d'Adolf : logique !
Perraud, ne dédaignant pas plus que Zeus lui-même de s'encanailler au milieu des humains , se piqua de descendre de son Olympe pour se mêler à cette bagarre assez infantile et intervint d'une curieuse manière dont je vous laisse juges, au milieu de l'algarade :
31/10/2013, 11:00 | PAR YVAN NAJIELS EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE BERNARD BIGENWALD LE 30/10/2013 À 08:12
Je compatis, Bigenwald. J'entends parfaitement cette douleur : chez les fachos, y a plus d'humanité dans l'œil du doberman que dans celui de son maître.
31/10/2013, 11:39 | PAR BERNARD BIGENWALD EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE YVAN NAJIELS LE 31/10/2013 À 11:00
Tu te répètes un peu. Tiens, j'ai vu ta binette sur facebook : intéressant.
Et voilà qu'intervient le divin Antoine, "Deus ex Machina", c'est le cas de le dire :
31/10/2013, 22:46 | PAR ANTOINE PERRAUD EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE BERNARD BIGENWALD LE 31/10/2013 À 11:39
À propos de binette, j'ai vu, pour ma part (animus meminisse horret !), Bernard Bigenwald s'exposer sans vergogne sur la Toile. Cela donne ceci, qui devrait rendre notre fou furieux favorable à l'effacement des traces (voire plus)...
« Etonnant , non ? » Comme disait Monsieur Cyclopède à l'issue de sa « minute nécessaire ».
Tout foutrait-il donc le camp ? Comment ? Médiapart, qui pourfend le délit de faciès à longueur de colonnes et qui dénonce avec la même ardeur méritoire les ingérences de la NSA dans nos vies privées, voilà donc que notre Médiapart qui nous garantissait une vertu exemplaire, se laisserait aller, pour une juste cause certes, puisque c'est rien moins que celle du nombril d'un de ses plus fameux journalistes, le seul à même de nous consoler, par le seul fait d'exister, du saccage et de l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie, Médiapart, oui, non pas Minute, non pas Gala, Médiapart donc, se laisserait à quelques facilités peu éthiques ! Oui, Médiapart autoriserait des attaques ad hominem fondées sur le physique, non pas d'un personnage public, d'un Balkany par exemple, ou bien d'un Sarko, voire d'un Takieddine, mais bien d'un lecteur ayant eu l'insolence de critiquer un peu ironiquement la prose du susnommé ? Mieux, ou pire, c'est selon, ces attaques seraient accompagnées de photos récupérées sur le net, choisies avec soin dans des albums imprudemment ouverts au public : des clichés destinés à ridiculiser l'ennemi !
Voyant cela, je me suis frotté les yeux : oui, c'était bien moi devant mon ordi, moi sortant de la douche torse-poil, moi enfin avec ma « binette » déformée par le logiciel Photo Booth fourni en série avec un Imac !
Mais je dois avouer, à ce point de mon récit, et pour être tout à fait franc, en tous cas plus que Perraud, ce qui n'est guère difficile : ce n'est pas la première fois que l'Antoine me surprenait, puisque, fin février, il m'avait déjà expédié, mais par mail privé cette fois, un courrier de la même eau, que voici :
Participants : ANTOINE PERRAUD et BERNARD BIGENWALD
27/02/2013 - 19:11
Je vous prie de ne plus souiller le sillage de mes articles par votre paraphrénie.
27/02/2013 - 23:08
On m'envoie ceci, de vous, n'est-ce pas ? Vous comprendrez que je ne puis admettre davantage vos souillures forcément inquiétantes.
Arrêtez donc de me prendre pour un chef de bureau contre lequel vous devriez batailler dans une administration de nos marches de l'Est !
28/02/2013 - 08:59
Mes "souillures forcément inquiétantes" !!! Vous êtes grave, mon pauvre Perraud, en tant que journaliste. Joli procédé en tous cas que celui-ci, indigne en tous cas des prétentions de Médiapart. Pour les "marches de l'est", vous repasserez un peu, la Saône-et-Loire n'en faisant pas partie, mais s'il s'agit de marquer que je suis alsacien (je ne le suis que très partiellement, eh bien l'Alsacien vous emmerde !
28/02/2013 - 09:36
J'ai soumis votre cas pathologique à Mediapart, qui vous privera, en cas de récidive, de la possibilité de commenter, tant votre folie inquiétante (il est des folies divertissantes) ainsi que votre vulgarité n'ont pas leur place dans notre modèle participatif, attaché à la conversation démocratique et non à la paraphrénie ordurière.
En vous souhaitant de trouver d'autres débouchés à vos fureurs,
AP
P.-S. Vous devriez enlever de la Toile ces photographies très inquiétantes de vous. Conseil gratuit sinon amical...
24/03/2013 - 12:14
Votre petit numéro de pauvre petit journaliste persécuté par des maniaques n'aura qu'un temps. Je ne suis pas le seul, semble-t-il à avoir remarqué que vous avez "un pet' au casque". Je n'ai rien trouvé à redire à votre dernier article à propos de DSK, mais en revanche, vos réponses méprisantes aux interventions critiques sont pitoyables de suffisance.
24/03/2013 - 12:38
J'ai donc, comme vous pouvez le constater aujourd'hui, gardé bien précieusement ce si singulier courrier.
Nul doute que sa lecture inspirerait à un esprit malicieux l'idée saugrenue que ça fragilise un chouïa l' argument perraldien selon lequel c'est moi, le méchant à la gueule si patibulaire qui aurait commencé. Et cela d'autant plus que moi-même n'ai pas publié une seule photo de Najiels, la pauvre victime de mon harcèlement, avec des commentaires insultants ! Non ? Dès lors, les esprits les plus mutins seraient même tentés de s'interroger dans la foulée sur le point de savoir qui est cohérent ? Bigenwald qui n'a rien à cacher, mais est pour cela présenté comme s'affichant « sans vergogne » ou Perraud qui bosse dans un journal qui milite contre le délit de faciès et pour le respect de la vie privée ?
Un lecteur juriste serait vraisemblablement très étonné, lui, que Perraud se permette quelque chose que la loi condamne clairement : utiliser sans permission aucune, des photos de moi, et qui plus est, en sélectionnant , ce qui ne se fait pas "en deux clics" comme il le prétend, celles qui lui paraissent le plus en mesure de me ridiculiser, dont une, où le visage est déformé, et une autre sur laquelle je sors de ma douche en serviette de bain torse nu. Perraud, sentant bien , semble-t-il , mais un peu tard, qu'il avait fait une sacrée boulette qui pourrait être sanctionnée par la justice, donc, ajoute qu'il me trouve « beau » et que d'ailleurs il me ressemble (!) Plus faux-cul, c'est carrément l'anus artificiel. En tous cas, je me méfie un peu du compliment, car il s'accompagne de la remarque suivante « j'enfonce Bigenwald » (sic) un peu équivoque, non ?
Il serait bien étonnant que le divin Perraud n'ait pas su, avant son intervention théâtrale que Najiels insulte bien du monde, y compris des personnes bien plus inoffensives que moi. A supposer que Najiels soit un individu digne d'être défendu, cela serait presque convaincant, mais à la condition toutefois qu'il ne m'ait pas déjà envoyé des photos de ce genre en février. Non ? Ou est-ce le raisonnement d'un « fou furieux », comme me présente avec une grande aménité Perraud ?
Délit de faciès et rumeur d'Orléans à médiapart
Je pourrais ajouter donc à ces procédés déjà pour le moins curieux, une véritable campagne sur le style de la rumeur d'Orléans, menée de concert avec Najiels et Tertre, plus quelques uns, de même acabit, et tendant à faire accroire que je suis raciste et facho, forcément facho. Perraud lui-même se portant à la défense de Salah Guemriche que je gratouillais un peu, balança ainsi , parlant de moi , la réflexion selon laquelle je « filais (mes ) commentaires comme d'autres tournaient la gégène » . Guemriche vit alors subtilement des nostalgies coloniales dans mes remarques. Il me sembla que ces curieuses « nostalgies coloniales » n'étaient autres qu'une pénible resucée d'un délire de Rachid Barbouch qui a cru voir en moi un colon par le fait que j'ai vécu, enfant de militaire, 5 ans en Tunisie entre les âges de 7 et 12 ans ! Constatant qu'on tombait dans le très subtil, je mis le paquet pour ridiculiser ces assertions, avec un copier-coller des délires barbouchiens qui ne plaidaient guère en faveur de la prétention de ce playboy de plage à s'agréger à l'intelligentsia maghrébine. Cela, forcément, eut pour effet de pourrir passablement le fil des commentaires que Guemriche, lancé visiblement dans une opération de com sans doute en liaison avec Perraud, voulait d'une admirative unanimité, et sans scories aucunes. Ceci à tel point que le pauvre Salah, qui s'était laissé aller à quelque ridicule trop évident, retira même son papier ! Vous comprenez bien pourquoi Perraud m'en veut tant, je lui avais cassé son coup !
Il y a eu en tous cas, une curieuse liaison entre les élucubrations de Barbouch, les propos sectaires de Najiels et Marc Tertre qui veulent de toutes leurs forces que je sois FN, et les outrances de Perraud avec la « gégéne » dont il me voit, qui sait ? dans ses rêves les plus inavouables, électriser ses royales roubignolles. Cette campagne sur le mode de la rumeur d'Orléans, ne m'apparait pas en tous cas pas autrement qu'ignoble et honteuse. Et je n'exagère pas en parlant de rumeur d'Orléans ! Barbouch m'a vu colon, Guemriche m'a vu donc nostalgique du temps de colonies, Perraud m'a vu officiant à la gégène, ce qui confirmait bien l'impression de Najiels et de Tertre. Et le jugement évidemment objectif de Perraud est là pour emporter la conviction, s'il faut en croire, du moins, le fin Najiels, admirateur transi de Vichinsky, déclarant à son compère Tertre : « si Antoine Perraud dit que BB est un abonné odieux, c'est qu'il a des billes pour le dire ». Lumineux ! Tout se tient, pardi ! C'est l'homme qu'a vu l'homme qu'a vu l'ours ! Et Najiels , parlant de moi, a « une pensée pour les femmes violées des expéditions coloniales ». Bon sang, mais c'est bien sûr ! J'en ai encore la bite qui pègue !
Croyez-vous que je force le trait ? Eh bien non ! Voici un extrait d'une compil conséquente :
29/10/2013, 11:46 | PAR YVAN NAJIELS EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE BERNARD BIGENWALD LE 29/10/2013 À 11:19
Cette manière visqueuse de parler qu'a Bigenwald... Pouah... Je ne m'y ferai jamais.
Une pensée pour les femmes violées lors des expéditions coloniales.
Donc oui, j'ai effacé mes commentaires parce que toute discussion est vaine. Vous n'êtes pas encore en treillis knout en main, Bigenwald, et je fais encore ce que je veux.
Pour le reste, je vous laisse dégobiller.
31/10/2013, 22:12 | PAR BERNARD BIGENWALD EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE YVAN NAJIELS LE 29/10/2013 À 11:46
Tu ne peux te retenir d'insulter gratuitement. C'est quoi ton problème ? J'ai violé quelqu'un ou bien c'est toi qui as été abusé, et qui vois en moi un abuseur ? Ca me semble curieux tes délires sur ce point. Tu me grattes là où ça te démange ou quoi ?
Qu'importe donc dans ces conditions qu'Abouadil, avec qui il m'est arrivé de me bigorner, s'élève en faux contre l' assertion de racisme , et que Pottier, revenant tout à fait sur ses propos antérieurs , m'assure de son "respect" à mon égard, assurant qu'il s'était senti "obligé de jouer son Peppone" (Cf derniers commentaires de mon papier : http://blogs.mediapart.fr/blog/bernard-bigenwald/261013/asterix-chez-les-roms )
Saint Perraud, comédien et martyr
Voilà qui donne donc la vraie mesure de la pédagogie de Perrault, que dis-je ? de son « messianisme pédagogique » selon ses propres termes. Quel messie merveilleux, doublé d'un chasseur de squale, d' « un requin » d'un « furieux », d'un requin marteau donc ! Le mieux est de lui laisser la parole :
01/11/2013, 11:28 | PAR ANTOINE PERRAUD EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE BERNARD BIGENWALD LE 01/11/2013 À 09:35
Et si le délire de persécution laissait place à une analyse concrète de la situation concrète ? Un méchant abonné fait allusion à la binette d'un autre, objet de son harcèlement. Passant par là, pour infliger une correction méritée au méchant abonné tout en illustrant le débat sur l'effacement des traces, je mets à disposition les clichés les moins horribles de la binette que l'odieux personnage propose, de son plein gré, à tous, en accès libre, sur la Toile (deux clics suffisent).
Dans l'impensé rageur qui caractérise trop souvent le club, où chacun débagoule en toute réactivité, voici que surgit NSA ! Comparaison n'est pas raison. L'odieux Bernard Bigenwald a craché en l'air et cela, par mon modeste truchement, lui est retombé sur le nez.
Qui vivra par l'épée périra par l'épée.
L'intérêt de cette petite expérience, c'est que le méchant abonné s'est mis à vouvoyer, semblant quitter les rives de sa barbarie pour aborder notre civilisation. Il est donc perfectible : il suffit pour ça d'un peu d'imagination – et d'une bonne leçon.
Mon messianisme pédagogique mériterait d'être salué de plus intelligente façon – mais c'est peut-être trop demander à la petite poignée de furieux qui s'exaltent ici (bas).
Joyeuse Toussaint.
AP
Là chapeau l'artiste ! Fallait oser cette esquive ! On est, dans cette plaisante rodomontade qui vaut son pesant de glibettes, très loin, au moins chronologiquement, du déroulé, bien moins glorieux pour Perraud, des évènements. Motus sur son petit mail bien ignoble, en tous cas pour le moment, car il va bien être forcé d'y arriver ! Non, là, il se présente comme Zorro au secours d'un humilié , zébrant de son fleuret le cul du grossier Sergent Bigenwald ! Beau comme du Perraud, finalement !
Zorro, chasseur de squale, mais toujours splendidement modeste, Perraud se veut en même temps, efficace dans sa pédagogie, aussi , il n'entend pas gaspiller ses capacités inutilement et le signifie à qui prend ma défense :
01/11/2013, 12:29 | PAR ANTOINE PERRAUD EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE PASCALE FEDINGER LE 01/11/2013 À 11:53
Vous me semblez, Madame, perdue pour l'intelligence. Je renonce donc, soyez-en soulagée, à la moindre action pédagogique en votre direction (sinon faveur). Il y a toujours eu, à Mediapart, comme dans les films de Carné-Prévert, des personnages épisodiques, exaltés et fondus, qui font soudain ressembler quelque déroulé de commentaires à un hôpital de jour à ciel ouvert. C'est très bien ainsi. Continuez de hurler, de gesticuler, de rameuter (en croyant réfléchir, penser, analyser), vous illustrez notre immense libéralisme : il faut de tout pour faire un site.
Je vous le redis, beau comme du Perraud, beau comme de l'antique !
Dernière pirouette de Perraud, pris la main dans le sac, à la suite du copier-collé de son subtil mail privé :
01/11/2013, 15:52 | PAR ANTOINE PERRAUD EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE BERNARD BIGENWALD LE 01/11/2013 À 14:51
Je vous avais effectivement prévenu, par messagerie privée, que vous offriez des verges pour vous faire battre en laissant des clichés étranges et fâcheux sur la Toile, tout en vous en prenant inconsidérément au physique d'autrui : vous n'avez pas été dissuadé de continuer dans l'odieux malgré ma semonce privée, la riposte est donc devenue publique, merci de reconnaître ici publiquement qu'il y eut sommation de ma part.
Merci également de reconnaître qu'il me fallut intervenir alors que vous vous acharniez sur Salah Guemriche, abonné remarquable que vous poussâtes à nous quitter après avoir effacé ses contributions, mille fois plus intéressantes que votre prose fangeuse.
Antoine Perraud dans la position du missionnaire
Forcément, Perraud était déjà dans la pédagogie en Février , et je ne l'avais pas compris ! Le papier de Guemriche était certes postérieur, de plusieurs mois à ce mail de pédagogue mais pour peu qu'on le laisse poursuivre, Perraud va nous expliquer qu'en sus, il est devin ! Difficile d'ailleurs, on le comprend bien, de ne pas être messie et devin en même temps. Logique tout cela. On aurait bien mauvais esprit de ne pas le reconnaître ! Non ?
Je sais bien que les copier-coller agacent le lecteur, mais que faire d'autre contre une avalanche de mensonges, sinon pointer les contradictions qui ne peuvent être prouvées autrement que par ce biais ? Et comment, sinon, le lecteur pourrait-il prendre la mesure du ridicule des rodomontades de quelqu'un, qui, pour reprendre une expression vacharde de Jean d'Ormession à l'encontre de Roger Peyrefitte, n'est guère finalement « qu' une madame pipi qui se prend pour Saint-Simon » ?
Parlons net : ce que je critique, ce sont avant les manières dégueulasses autant que risibles de Perraud, et non une quelconque atteinte à mon image, qui me laisse d'autant plus froid que la carrure du messie autoproclamé est loin d'égaler la mienne, ce me semble, et quoi qu'il dise de notre commune beauté (!) Et même, bien que je sois bien plus pudique qu'il ne l'imagine, néanmoins, je suis tout prêt à afficher sur mon blog et « sans vergogne » une photo de mon cul, pour démontrer le peu de cas que je fais des attaques ad hominem de ce pervers narcissique, menteur et manipulateur, vantard et bien ridicule.
Il semble se lever en ce moment un vent de fronde à Médiapart contre les méthodes médiocres et scandaleuses de ce personnage qui visiblement a plus de chances de finir à Sainte-Anne qu'à l'Académie française. J'étais justement en train de préparer de billet de protestation qui complétait un mail à Edwy Plenel. Celui-ci ne s'est bien évidemment pas donné la peine de répondre au requin-marteau « harponné » par Perraud. Peut-être que, maintenant que d'autres se sont manifestés par des commentaires acides à la suite de son dernier papier, il va enfin sortir sa tête du sable, et prendre la mesure du malaise que provoquent de plus en plus les procédés perraldiens : il ne serait que temps !
Pour pasticher Audiard que Perraud aime tant citer, pour faire "peuple ":
" Edwy, mon petit, je ne voudrais pas te paraitre vieux jeu et encore moins grossier... l'homme de la pampa parfois rude reste toujours courtois... mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à nous les briser menu ! "