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Événement 15 avril 2024

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‘‘Les Mains invisibles’’, en soutien aux déserteurs portugais

Il y a 50 ans, les Portugais se libéraient d’une longue dictature qui étaient aussi une guerre coloniale en Afrique. Entre 1961 et 1973, 200 000 jeunes Portugais, appelés à cette guerre en Angola, Mozambique, Guinée Bissau... ont quitté le pays et environ 8 000 soldats auraient déserté. ‘‘Les Mains Invisibles’’, film de Hugo dos Santos, retrace ce soutien clandestin à Paris dans les années 70!

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Date

Du 21 avril 2024 au 23 avril 2024

Lieu

* Le 21 avril à 15h * À la MJC de Belleville * 43 Rue du Borrégo, dans le XXème, métro Télégraphe ou Saint-Fargeau. MJC - Les Hauts de Belleville | * http://www.mjc-leshautsdebelleville.com/ * * Le 23 avril à 18h à la Contemporaine, à Nanterre. http://www.lacontemporaine.fr/

Réservation

Entrées gratuites. La projection du film documentaire, est suivie d’un échange avec le réalisateur.


Le 25 avril 1974, à l’aube, des militaires mobilisés pour la démocratie et contre le fascisme se sont imposés à Lisbonne, ouvrant un long processus politique et contre la guerre coloniale.

L'historien, Victor Pereira, étudie et analyse avec pertinence les deux premières années de ce combat pour la démocratie.[/150424/revolution-des-oeillets-l-exception-portugaise]

Le film-documentaire de Hugo dos Santos, d'après son résumé, retrace ‘‘Dans les années 1970, une maison à Paris a accueilli des dizaines de déserteurs portugais qui échappaient à la guerre coloniale. Aujourd'hui seules les archives de la police politique portugaise témoignent de leurs activités anticoloniales. De personnage en personnage, à partir de témoignages et d'images d'amateurs, je reconstitue cette mémoire clandestine''.

 Pour Libération ‘‘Dans les mains invisibles, Hugo dos Santos, Portugais de France, mène l'enquête sur un petit groupe de personnes ayant fait partie, à la fin des années 60, de ces centaines de milliers de déserteurs qui refusaient de participer aux guerres salazaristes contre les mouvements de libération dans les colonies portugaises en Afrique. En retrouvant un à un les membres du groupe du 15 rue du Moulinet - adresse parisienne d'une certaine Thérèse Martinet ayant abrité les militants Vasco Martins, Tino Flores, Helder Costa et les autres, autour de 1968 - Les mains invisibles, sous ses aires sages, de prose documentaire de base, prend une réelle épaisseur historique et romanesque, dépliant patiemment le roman vrai des vies prises au cœur de la lutte, les battements de leurs histoires entre la mémoire et l'oubli." (14/10/2022)

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