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Événement 21 novembre 2018

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[23 nov * 2 déc] Ciné Regards Africains * Val de Bièvre

“Afrique sur Bièvre”, depuis douze que l'Association participe à la diffusion du cinéma africain. Ciné Regards Africains est l'occasion de la manifestation du soutien qu'on peut apporter à l'intervention de jeunes cinéastes... si près de nous par leurs compatriotes immigrés dans le Val de Marne. Les projections se repartissent entre cinq communes.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Date

Du 23 novembre 2018 au 2 décembre 2018

Lieu

Antony (92) * Le Sélect tél 01 40 96 64 64 // Arcueil (94)* Espace Municipal Jean Vilar tél 01 41 24 25 50 /// Cachan (94) * Cinéma La Pléiade tél 01 46 65 06 98, //// L'Hay les Roses (94) * Cinéma La Tournelle tél 01 49 08 50 71 ///// Villejuif (94) * Maison pour Tous Gérard Philipe tél 01 45 86 08 05.


Le Festival se déroule dans des communes du Val de Marne, où les immigrés d'origine Africaine sont nombreux. C'est à souligner que cette Association s'engage ainsi, avec ses militants, pour sa 12ème édition, à faire connaître la production cinématographique à la fois avec des films récents à la recherche de distributeur et des films qui ont marqué mais qu'on voit très peu dans les circuits commerciaux.

Chaque année, des spectateurs d'origines diverses sont présents, la persévérance des organisateurs et la continuité de ce projet permettra aussi que des ressortissants des communautés Africaines participent à cet événement inter-communes.

Le film d'ouverture est FELICITE, d'Alain Gomis, qui a reçu l’Étalon d'Or au FESPACO 2017 (Festival de Cinéma à Ouagadougou). Il raconte l'histoire d'une chanteuse de bar à Kinshasa (RCC) et de son fils Samo. Victime d'un accident il risque l'amputation d'une jambe, que seule une opération peut éviter. 'Félicité se lance alors dans une quête désespérée à travers la ville, son passé et ses rêves'.

En hommage à Idrissa Ouédraogo , réalisateur burkinabè (décédé en février 2018) le film TILAÏ, qui avait obtenu le Grand Prix du Festival de Cannes 1990 - Etalon d’or au FESPACO 1991. 'C'est le retour de Saga dans son village où son père a pris comme deuxième épouse Nogma, qui lui était pourtant promise'.

D'autres films, notamment de Madagascar, Egypte, Tunisie ou l'Algérie dont les BIENHEUREUX (2016) de la jeune réalisatrice Sofia Djama, enrichissent ce programme. A l'issue de chaque projection un débat est organisé et animé par les membres de l'association et des critiques ou cinéastes invités.

Un cinéma rare, celui du Mozambique, avec LE TRAIN DE SEL ET DE SUCRE (2016), du réalisateur Licinio Azevedo. Le périlleux voyage des femmes jusqu'au Malawi pour troquer du sel contre du sucre.

Deux films décrivent plus particulièrement la condition et la place des femmes, avec AYA (Tunisie) de Moufida Fedhila, ou OUAGA GIRLS (Burkina Fasso) un documentaire de Theresa Traoré Dahlberg, sue les jeunes apprenties mécaniciennes automobile à Ouagadougou.

Du Mali, un film qui décrit bien une facette desjeunes de Bamako. Il a été présenté il y a deux ans au Forum des Images dans le cadre du festival «l'état du Monde». WULU, de Daouda Coulibaly. “L'histoire de Ladji, 20 ans, convoyeur dans un car à Bamako, qui souhaite devenir chauffeur mais cette place lui échappe au dernier moment. C’est la cassure. Ladji décide de contacter un ami dealer et plonge dans l’univers impitoyable du trafic de cocaïne sur fond de corruption...” Mali: Wùlu ou le sort de Ladji!

L'Afrique du Sud à Arcueil

Un regard spécial le week-end du 1 et 2 décembre, dans la commune d'Arcueil, vers le cinéma de l'Afrique du Sud.

Outre le centième anniversaire de la naissance de Nelson Mandela, la ville souhaite aussi rendre hommage à Dulcie September, accueillie et hébergée à Arcueil, assassinée en pleine rue à Paris en 1988, il y a 30 ans. La ville a donné son nom à la fusion de deux collèges. (voir dans le premier commentaire une brève note biographique).

Samedi et Dimanche, 1 et 2 décembre, quatre films sud-africains pour clôturer le Festival, avec débats animés par Michel Amarger, journaliste, réalisateur et un des responsables de Racines Noires qui se charge de la promotion du cinéma Africain.

Le programme du dimanche est pour tout public. Deux films qui ont également été présentés par l'Association dans les écoles et les collèges de ces communes, en marge du Festival, pendant les heures scolaires. Je crois que cette initiative est sans doute une contribution pédagogique importante et peut-être même à développer sachant que beaucoup des enfants de ces villes ont peu d'accès au cinéma. Et encore moins au cinéma Africain.

De Miklas Manneke, un court film d'animation KANYE KANYE, “La ville est divisée par une ligne marquant la séparation entre les camps vert et rouge. Pourtant, Thomas, un jeune homme du camp vert, tombe amoureux de Thandi qui appartient à la partie rouge de la ville. Comment les deux jeunes gens, qui sont contre le partage des camps, réussiront-ils à communiquer et à abolir la frontière ?”.

Et ensuite LA CAMERA DE BOIS, du réalisateur Ntshavheni Wa Luruli, assistant réalisateur auprès de Spike Lee. “Au Cap, en Afrique du Sud, deux ados des townships, Madiba et Sipho, amis et frères de sang, trouvent sur un cadavre un pistolet et une caméra vidéo. Madiba s’empare, hésitant et émerveillé, de la caméra tandis que Sipho s’amuse à tirer avec le pistolet, s’imaginant déjà gangster. Leur choix sépare leurs destins jusque-là liés”.

Demandez le Programme du festival : “Ciné Regards Africains” 2018

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