Nombreux furent autorisés à poser le pied sur le sol américain et à y rester, d’autres furent recalés, renvoyés dans leur pays d’origine où ils avaient tout laissé, considérés comme inaptes au travail, ayant une maladie invalidante ou suspectés d’être des révolutionnaires  contestant l’ordre établi. Dans Ellis Island ou l’exil en quarantaine, sur le blog Social en question, je décris dans le détail ce que fut ce centre de sélection et de rétention et je décris la visite que j’ai effectuée en ces lieux en octobre 2018. L'article du blog est illustré de plusieurs photos : j’en livre d’autres dans ce portfolio.

Photos : ©Yves Faucoup

Photo 01 : Central Railroad of New Jersey Terminal, à proximité du Liberty State Park, à New Jersey City, où l’on prend les billets pour rejoindre Ellis Island en bateau pour un court trajet.

Vue panoramique à bord du bateau : New Jersey (et la gare d'embarquement pour Ellis Island) à gauche et New York.

Manhattan à un jet de pierre ou à portée de main.

Ellis Island...

... avec vue sur la statue de la Liberté...

... et sur Manhattan et la nouvelle tour (One World Trade Center).

Entrée du bâtiment principal.

Salle d’enregistrement (rénovée) aujourd’hui.

The Registry Room à l’époque.

Balcon entourant la salle d’enregistrement.

Vue sur les autres bâtiments (non visitables).

Ces autres bâtiments, sur l’autre barre du U de l’île, sur lesquels ont été reproduites des images de migrants et de soignants (plusieurs portent des masques).

Examen de l’œil (avec paupière retournée) pour déceler un éventuel trachome, qui entraînerait une expulsion.

Tests d’intelligence.

S’occuper pendant le confinement.

Tous n’ont pas un lit, on dort sur les bancs.

Tarifs des produits alimentaires (sandwichs, fruits, tartes).

Repas.

Sociétés de secours apportant leur aide aux personnes en rétention.

Cercle de couture avec les conseils des Filles de la Révolution américaine.

Personnels (quelques-uns parmi les 700 préposés).

Bordereau avec listes d’immigrants.

Graffitis, ceux qui ont séjourné ici ont laissé leur trace sur les murs.

Eux sont suspectés, ils risquent fort d’être refoulés.

Vêtements que des migrants avaient dans leurs valises (leurs descendants les ont offert au musée).

Ce que transportait la famille Semerdjian.

Les photos que les familles avaient emportées avec elles.

Photo des lieux à l’abandon après 1954.

Vitrine derrière laquelle est entreposé du matériel tel qu’il a été retrouvé après des années d’abandon ("section expulsion")

Idem

Idem (hôpital)

Plan de coupe du bâtiment principal.

Travaux de rénovation d’Ellis Island (avant l'ouverture au public qui eut lieu le 10 septembre 1990).

Des mouvements anti-immigration se font jour qui accusent le contrôle à Ellis Island d’être insuffisant. Le commissaire à l’immigration, Williams, nommé par le Président William Howard Taft en 1909, impose des restrictions, exigeant entre autres, que chaque immigrant ait 25 $ sur lui ainsi que le billet de sa destination finale. Cette caricature montre une Amérique du fric empêchant un migrant d’entrer : Christophe Colomb !

Une salle actuelle.

Des immigrants regardent au loin ce monde inconnu vers lequel ils rêvent d'aller.

Des immigrants, heureux, autorisés à s’installer aux États-Unis.

Des amis et parents les attendent à Battery Park.

Le bateau que je vais prendre pour rejoindre Manhattan en accostant à Battery Park.

Un dernier regard sur Ellis Island.