Dans un post précédent de mon blog (ici), je commentais la video de YouTube révélant que la Pharmacie centrale des Armées avait commandé à la Chine 70 kg de phosphate de chloroquine.
Hier, le dernier numéro du Canard Enchainé daté du 06/05/2020 nous apprend que ce n'est pas seulement 70 kg mais plus d'une tonne que l'Armée a récupérée le 1er Avril. Et ce n'est pas un poisson d'Avril :

Comme l'Armée est une grande muette, c'est bien connu, je vais essayer de faire parler les chiffres : 1070 kg de phosphate de chloroquine correspond à 1114 kg de sulfate d'hydroxychloroquine HCQ.
Si l'on suppose que chaque traitement consiste à donner 600 mg/j de HCQ pendant 9 jours qui semble être la durée nécessaire d'après le collectif de médecins "Laissons les médecins prescrire" pour la résolution des symptômes du COVID-19, je déduis que l'Armée a de quoi traiter 206 310 militaires.
Comme les effectifs militaires de toutes les Armées représentaient en 2018 exactement 206 317 militaires dans les troupes régulières, on peut en conclure que l'Armée est aujourd'hui prête à combattre efficacement le COVID-19 .... sauf pour les 60 000 français qui constituent le personnel civil de l'Armée (Lien vers wikipedia).
En Allemagne, les médecins ont bien le droit de prescrire et surtout les pharmaciens n'ont pas l'interdiction de délivrer de l'hydroxychloroquine aux malades COVID+ (Lien vers l'article de Libération).
Je pose donc de nouveau toujours les mêmes questions au Ministère de la Santé :
1) Pourquoi seuls les militaires français ont le droit aujourd'hui à une politique de prévention contre le COVID-19 et pas tous les français ?
2) Quand le Ministre de la Santé Véran décidera enfin d'abroger le décret mortifère du 26 Mars empêchant les français d'être soignés par l'hydroxychloroquine si leur médecin traitant pense en leur âme et conscience que c'est le bon traitement ?
3) Faut-il attendre que l'épidémie soit terminée pour de nouveau avoir l'autorisation d'être soigné en France si on est malade COVID+ ?
Ce sont des questions vitales au sens propre et les français ont le droit d'avoir des réponses au plus vite.