Alain Marshal (avatar)

Alain Marshal

Gueux de naissance et de vocation

Abonné·e de Mediapart

137 Billets

0 Édition

Billet de blog 6 février 2025

Alain Marshal (avatar)

Alain Marshal

Gueux de naissance et de vocation

Abonné·e de Mediapart

Journée de l'Holocauste : après Gaza, “Plus jamais ça” est un comble d'hypocrisie

La mémoire de la Shoah est instrumentalisée pour justifier le soutien au génocide à Gaza. Les dirigeants occidentaux, tout en proclamant « Plus jamais ça », ignorent les massacres perpétrés avec leurs armes et leur complicité. La commémoration de la Libération d'Auschwitz devient un paravent pour justifier l’impunité d’Israël, détournant le message des survivants à des fins politiques cyniques.

Alain Marshal (avatar)

Alain Marshal

Gueux de naissance et de vocation

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L'Occident dissimule sa culpabilité dans le génocide de Gaza derrière la commémoration de la Journée de l'Holocauste

Les fantômes de milliers d’enfants palestiniens écrasés sous les bombes israéliennes ont plané sur les commémorations d’Auschwitz cette année.

Jonathan Cook, 31 janvier 2025

Traduction et notes entre crochets Alain Marshal

Un message totalement fallacieux était au cœur de la couverture par la BBC [et avec elle l'ensemble des médias dominants en Occident] des 80e commémorations de la Journée de la mémoire de l’Holocauste cette semaine.

Tout au long de la journée, la chaîne publique britannique a affirmé que les voix des derniers survivants du programme d’extermination nazi résonnaient encore « haut et fort » dans les capitales occidentales. Ces survivants, aujourd’hui octogénaires ou nonagénaires, ont averti qu’il ne fallait  « Plus jamais » permettre qu'un génocide soit perpétré.

Pour étayer ses propos, la BBC a mis en avant la présence de dirigeants occidentaux – du roi britannique Charles III à l’Allemand Olaf Scholz, en passant par le Français Emmanuel Macron – lors de la cérémonie principale à Auschwitz, le plus tristement célèbre des camps de la mort, où plus d’un million de Juifs, de Roms et d’autres groupes stigmatisés et persécutés ont été brûlés dans des fours.

À l’inverse, la BBC a souligné l’exclusion du président russe Vladimir Poutine de la cérémonie, en raison de l’invasion de l’Ukraine qu’il a ordonnée en 2022.

Steve Rosenberg, correspondant de la chaîne à Moscou, a mis en lumière l’ironie de cette absence : c’est pourtant la Russie qui a libéré Auschwitz le 27 janvier 1945, une date finalement retenue pour la commémoration de l’Holocauste.

Mais un lourd nuage d’irréalité pesait sur les commémorations et leur couverture médiatique. Ces dirigeants occidentaux avaient-ils réellement entendu le message de « Plus jamais ça » ? Les médias comme la BBC l’avaient-ils entendu ?

Un fantôme indésirable hantait ces commémorations. En réalité, des dizaines de milliers de fantômes.

Ces fantômes, ce sont les enfants déchiquetés par des bombes fournies par les États-Unis [et, dans une moindre mesure, Londres, Berlin et Paris] ; ceux qui ont lentement suffoqué sous les décombres de leurs maisons détruites ; ceux dont les corps, abandonnés, ont été dévorés par des chiens errants, car des tireurs embusqués abattaient quiconque tentait de les récupérer ; ceux morts de faim parce qu’ils étaient considérés comme des « animaux humains », privés de toute nourriture et de toute eau ; les bébés sans abri morts de froid sous un hiver glacial ; les prématurés abandonnés dans leurs couveuses après que des soldats ont envahi les hôpitaux et coupé l’électricité.

Voir Bébés morts de froid ou dévorés par des chiens errants : la « normalité » à Gaza et « Le mal à l'état pur » : pour Israël, même les enfants sont des « terroristes » 

Ces fantômes étaient tout aussi présents à la cérémonie que les montagnes de chaussures et de valises – séparées à jamais de leurs propriétaires – qui jalonnent les couloirs du musée d’Auschwitz.

Les dirigeants occidentaux étaient déterminés à scruter les crimes du passé, mais pas à regarder ceux du présent – des crimes perpétrés avec leur étroite complicité.

Un champ de ruines

Le principal journal télévisé du soir de la BBC, News at Ten, a consacré environ vingt minutes de son programme de trente minutes aux commémorations d’Auschwitz, avant d’enchaîner – apparemment sans le moindre soupçon quant à l'ironie de la chose – avec des images de Gaza, aujourd’hui réduite à un champ de ruines.

Des séquences filmées par drone montraient des centaines de milliers de Palestiniens – les survivants, si Israël ne relance pas le massacre – avançant péniblement le long de la côte, en direction du nord. Ils se dirigeaient vers les ruines de ce qui fut autrefois leurs maisons, leurs écoles, leurs universités, leurs bibliothèques, leurs mosquées, leurs églises et leurs boulangeries.

Vu d’aussi loin, ils apparaissaient comme une masse indistincte de « fourmis humaines », exactement comme les dirigeants israéliens souhaitent qu’ils soient perçus.

Après tout, pourquoi protéger un peuple ainsi déshumanisé, aussi diabolisé ? Un peuple dont la résistance à des décennies d’oppression brutale et de dépossession est simplement qualifiée de « terrorisme » ?

Il était donc parfaitement cohérent que le président américain Donald Trump – qui, au moins, s’est tenu à l’écart de l’orgie d’hypocrisie occidentale à Auschwitz – ait appelé ce week-end à un programme de « nettoyage » des déshérités, des mutilés, des survivants marqués à jamais à Gaza. Comme s’il s’agissait simplement d’une question d’hygiène, d’éradication d’un nid de fourmis.

Illustration 1

Les médias comme la BBC ont rapporté ses propos avec un léger dégoût. Mais c’est précisément leur traitement désengagé des horreurs qui se déroulent à Gaza depuis quinze mois – comme si Israël ne faisait que mener une opération antiterroriste de routine, « tondant la pelouse » une fois de plus – qui a rendu ces horreurs possibles.

C’est le refus des médias de qualifier ces atrocités pour ce qu’elles sont – un génocide naissant, reconnu par toutes les grandes organisations de défense des droits de l’homme et soupçonné par la Cour internationale de justice dans un arrêt rendu il y a un an – qui a permis ce massacre.

C’est leur adoption du récit grotesque selon lequel l’ancien président américain Joe Biden avait « travaillé sans relâche » pour freiner Israël, tout en lui fournissant les bombes les plus puissantes de l’arsenal de Washington, qui a rendu le génocide possible.

Voir Les médias occidentaux doivent être inculpés pour leur rôle dans le génocide à Gaza et Gaza : en parlant enfin de « génocide », les médias se préparent un alibi

Au moins, Trump, dans sa transparence vulgaire, a fait exploser le simulacre de décence, rendant impossible de considérer de bonne foi les professions de « Plus jamais ça » martelées par les dirigeants occidentaux.

Zèle idéologique

Mais la commémoration d'Auschwitz a également mis en lumière un mensonge bien plus ancien que l'actuelle prétention intéressée et fallacieuse de l’Occident à avoir retenu la leçon centrale de l’Holocauste, tout en apportant son plein soutien à un génocide en cours.

Cette année, la Journée de commémoration de l’Holocauste a révélé au grand jour le principal bénéficiaire de ce mensonge : Israël.

Depuis des décennies, Israël exploite son statut autoproclamé de gardien de la mémoire de l’Holocauste et de prétendu sanctuaire unique du peuple juif contre l’antisémitisme mondial.

Mais Israël n’a jamais été un véritable refuge pour les Juifs. Il a toujours été un autre ghetto, un État forteresse auto-créé, attisant les conflits et opprimant ses voisins dans un Moyen-Orient riche en pétrole.

Israël n’a jamais été non plus un rempart contre le génocide. Il est l’enfant illégitime du génocide – amer, traumatisé et animé d’un zèle idéologique qui l’a conduit à infliger aux autres ce qu’il avait lui-même subi.

Et Israël n’a jamais constitué un antidote à l’antisémitisme. Il en a toujours été le toxicomane, en quête perpétuelle d’une nouvelle dose pour s’inventer un but et une justification, pour rationaliser ses crimes à ses propres yeux et à ceux du monde.

Israël n’a pas appris la leçon du « Plus jamais ça ». Il a appris à voir le monde comme un immense camp d’extermination en attente, où rien ni personne n’est digne de confiance ; où la vie est une lutte à somme nulle pour la survie ; où seul le fait de brandir le plus gros bâton permet d’apaiser – temporairement – ses angoisses ; où la paix est une illusion et où l’état de guerre doit donc être permanent.

Se présentant comme l’aboutissement d’un rêve pour le peuple juif, Israël n’a offert qu’un cauchemar infernal aux Palestiniens qu’il domine depuis près de huit décennies.

Le point culminant de ce long processus a été ces 15 mois de génocide à Gaza.

Illustration 2

Une litanie de tyrans

Le remède à tout cela ne réside pas dans une chimérique « solution à deux États », incompatible avec la vision du monde impitoyable d’Israël. Il faut plutôt le sevrer de son addiction à la victimisation et de sa logique à somme nulle.

Mais les dirigeants occidentaux n’ont jamais été en mesure d’apporter une quelconque aide. Bien au contraire, ils ont sans cesse armé Israël et encouragé ses comportements les plus destructeurs.

En vérité, même après les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, l’Occident n’a jamais retenu la leçon qu’il a pourtant proclamée si bruyamment cette semaine à Auschwitz.

Il suffit d’interroger les Kikuyus du Kenya, castrés, battus, violés et massacrés dans les années 1950 par des soldats britanniques défendant un empire moribond contre l’insurrection des Mau Mau. Ou encore les Algériens, colonisés et brutalement réprimés jusqu’au début des années 1960 par des impérialistes français désespérément accrochés à l’un de leurs derniers bastions coloniaux.

Interrogez les Vietnamiens, massacrés au nom d’une stratégie de guerre froide visant à renforcer l’empire économique en expansion des États-Unis face à la montée d’un communisme rival. Ou encore les Irakiens et les Libyens, dont les pays ont été bombardés, leurs populations tuées ou déplacées, alors que Washington et ses alliés de l’OTAN appliquaient la doctrine militaire américaine de « domination globale à spectre complet ».

Et ce ne sont là que quelques-uns des crimes commis directement par les États occidentaux après l’Holocauste.

Même lorsque l’Occident feignait d’accorder l’indépendance à ses anciennes colonies, il soutenait, dès les années 1950, une litanie de tyrans et de dictateurs brutaux : Saddam Hussein en Irak, Mohammad Reza Pahlavi en Iran, Augusto Pinochet au Chili, le général Suharto en Indonésie, les dirigeants de l’Afrique du Sud de l’apartheid, les rois et princes héritiers d’Arabie saoudite – la liste est interminable.

Les brutalités du colonialisme occidental ont été dissimulées en sous-traitant les crimes à des dictateurs locaux et à des hommes forts installés au pouvoir avec son soutien.

Une hypocrisie flagrante

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a prononcé un discours lors de la Journée de commémoration de l'Holocauste qui illustre parfaitement comment son message a non seulement été perdu, mais aussi entièrement déformé par les dirigeants occidentaux.

Évoquant les projets de son pays pour la création d'un Mémorial national de l'Holocauste et d'un centre d’apprentissage, Starmer s’est engagé à aller au-delà de la simple commémoration. « Nous devons aussi agir », a-t-il déclaré. Et avec une hypocrisie si flagrante qu’elle aurait pu éteindre les dizaines de bougies alignées derrière lui, il a énuméré les récents génocides que l’Occident n’a pas réussi à empêcher.

Il a entonné solennellement : « Nous disons “Plus jamais ça”, mais où était le “Plus jamais ça” au Cambodge, au Rwanda, en Bosnie, au Darfour, ou face aux actes de génocide contre le peuple yézidi ? Et où est le “Plus jamais ça” alors que l’antisémitisme continue de tuer des Juifs ? »

Remarquez l’absence de toute mention de Gaza, où la destruction et le massacre ont déjà eu lieu à une échelle bien plus grande qu’en Bosnie. Starmer, comme d’autres dirigeants occidentaux, non seulement n’a rien fait pour arrêter le génocide à Gaza, mais il l’avait déjà oublié alors même que ses survivants apparaissaient encore sur nos écrans, démunis et mutilés, retournant aux décombres de leurs maisons.

Starmer veut faire de l’éducation sur l’Holocauste « une entreprise nationale ». Mais les enfants britanniques n’ont pas besoin d’entendre parler d’événements survenus il y a plus de 80 ans pour comprendre ce qu’est un génocide. Ils l’ont vu se dérouler jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, sur leur téléphone.

Et ils ont vu Starmer et ses homologues européens non seulement rester passifs face à cette horreur, mais aussi aider activement Israël à commettre ces crimes. Les enfants n’apprendront rien de plus sur le monde dangereux dans lequel ils vivent à Auschwitz que ce qu’ils ont déjà appris à Gaza.

Paravent pour la criminalité

Mais il y a une autre leçon que les jeunes – ceux qui n’ont pas été formatés par une vie entière d’exposition aux informations de la BBC – auraient pu tirer des commémorations à Auschwitz : le message des survivants de l’Holocauste, « Plus jamais ça », a été détourné par les dirigeants occidentaux à des fins tout à fait différentes et cyniques.

L’Holocauste a été transformé en un bouclier qui, au lieu de protéger les autres du génocide, est utilisé pour protéger ceux en Occident qui souhaitent en perpétrer un.

Au fil des années, l’Holocauste est devenu la carte ultime du « passe-droit » pour Israël – et pour les dirigeants occidentaux, qui l’invoquent pour couvrir leur soutien à la criminalité israélienne.

Il n’est pas surprenant que, pour justifier son génocide à Gaza, Israël ait d’abord répandu de fausses histoires affirmant que le Hamas avait brûlé des bébés vivants dans des fours, évoquant ainsi les crématoires d’Auschwitz. Ou que des soldats israéliens, convaincus d’appartenir à une race maîtresse éternellement persécutée, aient à plusieurs reprises gravé d’immenses étoiles de David dans les terres palestiniennes de Gaza à l’aide de leurs véhicules.

Il n’est pas surprenant non plus que la culture populaire israélienne ait tellement déshumanisé les Palestiniens que, selon de nombreux rapports, les prisonniers palestiniens subissent des tortures systématiques, des abus sexuels et des viols. Ou encore que les soldats israéliens considèrent les Palestiniens comme des nuisibles au point que, comme l’ont averti à plusieurs reprises les médecins occidentaux volontaires à Gaza, des tireurs d’élite et des drones israéliens semblent prendre pour cible les enfants gazaouis pour le plaisir.

Voir Institutionnalisation du viol des détenus Palestiniens : le vrai visage d'Israël et A Gaza, « un nombre incroyable d'enfants abattus d'une balle dans la tête » 

La vérité, c’est que la principale leçon de l’Holocauste, tout comme la réalité de l’antisémitisme, a été instrumentalisée. Elle a été vidée de son véritable message – celui des survivants – pour être cyniquement réutilisée afin de justifier les crimes mêmes contre lesquels elle aurait dû servir d’avertissement.

Nous ne pouvons pas faire comme si nous n’avions pas vu ce qui s’est passé à Gaza ces 15 derniers mois. La Journée de commémoration de l’Holocauste n’a pas réussi à détourner notre attention vers un passé lointain, comme l’espéraient les dirigeants occidentaux. Au contraire, elle a braqué les projecteurs sur le présent avec une acuité encore plus grande.

***

Si ce n’est déjà fait, je vous invite à signer et à faire largement circuler cette pétition sur change.org, qui appelle à ma réintégration à la CGT, d’où j’ai été exclu le 12 avril 2024 pour avoir initié une pétition dénonçant les positions ambigües de la Confédération suite au 7 octobre et demandant un soutien authentique à la cause palestinienne (que vous pouvez également lire et signer ici). L’UNSEN (Union Nationale des Syndicats de l’Education Nationale de la CGT) a confirmé mon exclusion après une audience d’appel tenue le 21 juin (lire Quand la CGT Educ’action banalise les idées d’extrême droite). Un pourvoi auprès de la Confédération est en cours. La totalité des pièces du dossier, tant les miennes que celles de la partie adverse, est accessible sur ce lien.

En particulier, voici le message, adressé sur le groupe Whatsapp des membres de la CGT Educ’action du Puy-de-Dôme le 5 novembre 2023, qui a déclenché le processus d’éviction (lire la totalité de l’échange en question sur ce lien) :

« Je viens de lire le dossier Gaza de la revue nationale de la CGT, et je suis vraiment consterné.

L’histoire se souviendra de tous ces ‘amis’ de la Palestine qui rivalisent de zèle pour répandre la propagande de l’armée israélienne sur les massacres du Hamas qui ont tué des centaines de femmes et d’enfants, alors même que les données disponibles le réfutent, et lui servent de couverture dans son génocide bien réel, tout en répandant insidieusement le cliché raciste selon lequel les Palestiniens, comme tous les Arabes, sont juste des assassins et des violeurs. Après les couveuses du Koweït, les armes de destruction massive de Saddam et le viagra de Kaddhafi, il y en a encore pour tomber massivement dans le panneau.

Le 7 octobre n’était pas un massacre mais une opération militaire qui a anéanti l’équivalent d’un bataillon de la Brigade de Gaza voire davantage, comme le montrent les seuls chiffres existants publiés à ce jour (par le journal israélien Haaretz), qui indiquent bien qu’au moins la moitié des tués Israéliens étaient des soldats (dont de nombreuses femmes, qui servent obligatoirement dans l’armée, et moins de 20 enfants).

De courageux Israéliens dénoncent les mensonges de l’armée israélienne qui font un amalgame délibéré entre militaires, colons/miliciens surarmés et civils, et accusent Tsahal d’avoir délibérément sacrifié ses civils en masse plutôt que de les laisser tomber vivants entre les mains du Hamas (doctrine Hannibal, officielle et bien connue). En voici un exemple parmi tant d’autres.

Je compte écrire un courrier à la CGT nationale pour dénoncer leur position honteuse. »

En lisant tous les passages surlignés en vert de la retranscription d’une réunion de Bureau du 10 novembre, où on a essayé de me forcer à démissionner à 9 contre 1, on se rend compte du caractère central de mes positions sur la Palestine dans cette volonté d’exclusion. Et ces échanges Whatsapp sont la seule pièce distribuée par le Bureau de la CGT Educ'action en Commission Exécutive le 17 novembre pour justifier la tenue improvisée de nouvelles élections et m'en évincer.

Pour rappel, Sophie BINET elle-même avait colporté l’accusation de « crimes sexuels » du Hamas, largement réfutée, notamment par cet article de Norman Finkelstein.

Pour recevoir automatiquement nos nouvelles publications par email, abonnez-vous ici. Suivez-nous également sur Twitter et Bluesky.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.