[En fin d'article, nous examinons certains biais pro-israéliens sur Mediapart, qui avaient fait l'objet d'une lettre ouverte que nous avions signée, notamment leur non-traitement de ce sujet.
Notons que The Guardian, équivalent britannique du Monde, a déjà publié deux articles (1, 2) à ce sujet. Le Monde a réussi l'exploit de reprendre cette information en citant le second article en question du Guardian, mais en mettant en titre non pas celui du Guardian qui évoquait les actes de torture constatés sur 135 cadavres, mais la simple provenance de ceux-ci, à savoir la tristement célèbre prison de Sde Teiman où des viols collectifs sur des détenus ont été documentés, sans y faire référence ; il faut attendre le 5e paragraphe de l'article pour apprendre les actes de torture, de mutilation et les exécutions. Est-ce là du journalisme où un service après-vente des crimes israéliens ? Ce n'est rien moins que de la dissimulation de crimes de guerre & crimes contre l'humanité, qui bafoue la déontologie la plus élémentaire. Quand est-ce que la rédaction des médias dominants, ou des autres médias prétendument défenseurs des droits des Palestiniens comme Mediapart ou L'Humanité estimeront que ces actes sordides sont dignes d'un article à part entière ? Imagine-t-on la tempête politico-médiatique qui aurait été déchainée si des détenus israéliens avaient subi une fraction de ces actes ? Ce sujet est-il passé à la trappe car il n'est pas possible de relativiser de tels actes de barbarie, ni de renvoyer l'occupant et l'occupé dos à dos, les témoignages de bons traitements des détenus Israéliens par le Hamas se multipliant ?]
Preuves accablantes de tortures brutales : l’état des corps palestiniens provenant des prisons israéliennes exige une enquête internationale urgente
Par Euro-Med Human Rights Monitor, le 16 octobre 2025
Traduction et note de fin par Alain Marshal
Agrandissement : Illustration 1
Territoire palestinien — Euro-Med Human Rights Monitor se déclare profondément choqué par l’état effroyable des corps palestiniens remis par l’armée israélienne après leur détention durant la guerre génocidaire menée contre la bande de Gaza. Des preuves manifestes démontrent que nombre de ces victimes ont été soumises à des actes de torture et à des sévices délibérés et brutaux, leur infligeant d’immenses souffrances, tandis que plusieurs semblent avoir été exécutées après leur détention, autant de violations graves du droit international. Ces conclusions exigent sans délai l’ouverture d’une enquête internationale indépendante afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ces crimes, d’en poursuivre les auteurs et de garantir justice aux victimes, dans le respect du principe de non-impunité.
L’équipe de terrain d’Euro-Med Monitor a suivi la remise, par les autorités israéliennes et par l’intermédiaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), des corps de 120 Palestiniens originaires de la bande de Gaza, livrés en trois lots successifs : 45 mardi, 45 mercredi et 30 jeudi, dont des dizaines demeurent non identifiés.
Les examens médicaux, rapports médico-légaux et observations recueillis sur le terrain apportent la preuve irréfutable que de nombreuses victimes ont été tuées après leur détention. Leurs corps portaient des marques visibles de pendaison, des empreintes de corde autour du cou, des blessures par balles tirées à bout portant, les mains et les pieds liés par des attaches en plastique, et des bandeaux sur les yeux [photos insoutenables accessibles ici et ici — âmes sensibles s'abstenir]. Certains cadavres avaient été écrasés sous les chenilles de chars, d’autres présentaient de graves traces de torture physique, des fractures multiples, des brûlures et des plaies profondes.
Le Dr Munir Al-Bursh, directeur général du ministère de la Santé à Gaza, a déclaré : « Les corps que nous avons reçus étaient ligotés comme des animaux, les yeux bandés, et portaient d’horribles marques de torture et de brûlures révélant l’ampleur des crimes commis dans le secret. Ils ne sont pas morts naturellement : ils ont été exécutés après avoir été ligotés. Ces personnes n’ont pas été enterrées ; elles ont été conservées dans les réfrigérateurs de l’occupant pendant de longs mois. »
Un médecin légiste a confirmé la réception de 120 corps, dont seulement six ont pu être identifiés. Il a décrit l’état de la plupart des dépouilles comme catastrophique, citant de nombreux exemples de torture et d’exécution parmi les détenus. Ainsi, le corps n° H32 NMC 14/10/2025 présentait des signes évidents d’exécution par pendaison après ligotage et bandage des yeux, avec des marques de torture visibles sur tout le corps. D’autres cadavres portaient de graves brûlures et des liens en plastique autour des poignets et des chevilles. Le médecin a déclaré : « Je n’ai jamais vu de telles scènes auparavant, même après des années d’expérience dans ce domaine. »
Compte tenu de la situation actuelle dans la bande de Gaza, aucun mécanisme efficace ne permet d’identifier les victimes ni d’enquêter sur les conditions de leur détention, de leur torture et de leur assassinat, ce qui prolonge les souffrances des familles et accroît l’incertitude et la douleur de celles dont les proches demeurent portés disparus, d’autant que des dizaines de corps restent non identifiés.
Euro-Med Monitor appelle au déploiement immédiat de missions médico-légales et médicales indépendantes, ainsi que d’experts en analyse ADN, en coordination avec le CICR, afin d’accélérer l’identification et la restitution des corps à leurs familles. L’organisation demande également la mise en place de procédures d’urgence pour préserver et documenter les preuves avant qu’elles ne se dégradent, et pour fournir un soutien humanitaire et psychologique aux familles des victimes.
Les éléments disponibles révèlent un schéma terrifiant d’exécutions sommaires et de torture systématique des détenus et prisonniers palestiniens, laissant penser à une politique délibérée visant à infliger le maximum de souffrances physiques et psychologiques aux personnes détenues, jusqu’à leur mise à mort (et y compris celle-ci). Ces actes témoignent d’un recours systématique au meurtre et à la torture comme instruments du génocide contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, où la souffrance extrême et la liquidation délibérée des détenus s’inscrivent dans un processus organisé de destruction physique et psychologique du groupe national palestinien.
Ces pratiques constituent des violations graves et multiples : meurtres intentionnels, torture (une pratique interdite de manière absolue par le droit international), traitements cruels et dégradants, et atteintes à la dignité humaine. Elles appellent une enquête internationale immédiate et des poursuites pénales au plus haut niveau.
La majorité des victimes dont les corps ont été remis demeurent non identifiées, et les circonstances de leur arrestation, détention, disparition forcée, torture ou exécution restent inconnues. Tuer des personnes menottées, entravées et les yeux bandés ne peut être justifié en aucune circonstance : un tel acte constitue un crime au regard du droit international, quel que soit le statut de la victime après sa détention, qu’il s’agisse d’un civil ou d’un combattant capturé.
L’état des corps restitués démontre clairement qu’Israël a traité les prisonniers et détenus palestiniens en dehors de tout cadre juridique ou humanitaire, agissant comme une puissance affranchie de toute contrainte du droit international. En procédant à des exécutions et à des actes de torture sans s'attendre à devoir rendre de comptes, les autorités israéliennes ont manifesté une logique de vengeance et d’extermination plutôt qu’un attachement aux principes de droit et d’ordre.
La rhétorique officielle, militaire et médiatique, qui a déshumanisé les Palestiniens et banalisé leur représentation comme une population méritant d’être exterminée, a créé un climat propice à l’incitation et à l’acceptation de leur meurtre et de leur torture. Cette incitation s’est traduite sur le terrain par des pratiques qui ont dégénéré en une brutalité sans précédent, privant prisonniers et détenus de toute protection fondamentale et conduisant à des arrestations arbitraires, des disparitions forcées, des tortures et des exécutions. Ces schémas constituent des indicateurs clairs d’une intention génocidaire visant à la destruction partielle ou totale d’un groupe, ce qui correspond aux éléments constitutifs du crime de génocide tels que définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide et les normes internationales pertinentes.
Voir Institutionnalisation du viol des détenus Palestiniens : le vrai visage d'Israël
Euro-Med Monitor appelle à ce que des équipes médicales et de défense des droits humains indépendantes soient autorisées à entrer à Gaza afin de mener les examens nécessaires pour identifier les corps et documenter les causes des décès. L’absence actuelle de mécanismes de vérification efficaces prolonge l’agonie des familles, suspendues entre espoir et deuil, et viole leur droit fondamental de connaître le sort de leurs proches et de leur faire leurs adieux dans la dignité. La disparition continue de leurs proches et l’incertitude entourant leur sort constituent une forme de torture psychologique et une souffrance permanente, qui exigent une intervention urgente afin d’y mettre un terme et de garantir la vérité et la réparation.
Une salle a été aménagée à Gaza aujourd'hui pour que les familles sans nouvelles de leurs proches puissent venir voir sur un écran les images atroces, épouvantables, des cadavres de palestiniens tués en détention par Israël. Et espérer, dans ce charnier, identifier leur fils,… https://t.co/5b681hIpOq
— Meriem Laribi مريم لعريبي (@Meriem_Laribi) October 16, 2025
Euro-Med Monitor exhorte également la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies sur le territoire palestinien occupé à inclure ces crimes dans le champ de son enquête en cours sur l’attaque israélienne contre Gaza, et à leur accorder la priorité, compte tenu de leur caractère systématique et de l’intention génocidaire manifeste qu’ils révèlent.
La Cour pénale internationale est par ailleurs invitée à étendre son enquête en cours pour y inclure ces incidents en tant que crimes de guerre et crimes contre l’humanité, en les replaçant dans le contexte plus large du génocide en cours à Gaza. Les actes documentés, allant du meurtre délibéré de détenus et des tortures physiques et psychologiques les plus graves à la disparition forcée de corps et à l’imposition de conditions mettant la vie en danger, constituent les éléments d’un processus organisé visant à la destruction partielle ou totale d’un groupe.
Euro-Med Monitor appelle en outre la communauté internationale, les Nations unies et leurs organes compétents, en particulier les procédures spéciales, à garantir la responsabilité et à rejeter toute forme de clémence ou de dissimulation à l’égard des auteurs. Le silence, ou de simples condamnations verbales face à de tels actes, vident le système judiciaire international de son sens et sapent la confiance des victimes à son égard.
Enfin, Euro-Med Monitor réaffirme que, quelle que soit l’identité des victimes, qu’il s’agisse de civils ou de combattants capturés durant les hostilités, rien ne peut justifier un comportement aussi barbare, qui viole les protections fondamentales garanties par le droit international humanitaire à toute personne privée de liberté.
Note : A ce jour, Mediapart n'a pas rapporté ces traitements inhumains subis par les détenus palestiniens. Quant à son principal article consacré à l'échange de prisonniers, signé Gwenaelle Lenoir et Clothilde Mraffko, il comporte plusieurs biais :
- il est fait mention des dépouilles israéliennes à plusieurs reprises, jamais des palestiniennes, pourtant incluses dans l'accord d'échange ;
- l'odieuse dichotomie « prisonniers » palestiniens / « otages » israéliens est maintenue, alors même que nombre de captifs israéliens étaient des soldats, capturés dans leurs bases, et qu'au moins 5 autres présentés comme des civils se sont révélés être des militaires après leur libération ; pourtant, Mediapart reconnait implicitement que la majorité des Palestiniens sont bel et bien des otages (« En tout, Israël a libéré 1 968 prisonniers palestiniens, dont 1 718 avaient été arrêtés au cours des deux dernières années par les forces israéliennes à Gaza – dont une bonne partie très probablement dans l’optique d’échanges de prisonniers »), sans adapter son vocabulaire en conséquence ;
- pour ne pas parler de déportation, un terme réservé, aux yeux de certains, aux victimes du nazisme (comme celui de génocide), Mediapart recourt à des euphémismes comme « exilé de force à sa libération » ou « envoyés contre leur gré en Égypte, sans possibilité de revoir leurs familles et vivre sur leur terre » ;
- Mediapart caractérise de « choquant » le traitement des détenus israéliens par le Hamas (« On est très loin des mises en scène choquantes de janvier 2025, avec remise de diplôme sur estrades, embrassades forcées et démonstration de force du mouvement islamiste »), et fustige « des coups de pression et des chantages du Hamas » à ce sujet, mais les sévices infligés aux prisonniers palestiniens libérés, autrement plus graves, sont dénués d'épithètes et de condamnation (« Des images diffusées par la chaîne de télévision israélienne 13 montraient ceux détenus dans la prison israélienne de Ketziot, les yeux bandés, forcés de marcher pliés en deux lors de leur transfert en vue de leur libération. [...] L’un d’eux a décrit à Al Jazeera comment les Israéliens tiraient sur les prisonniers avec des balles en caoutchouc, qui lui ont laissé des “profondes blessures vers les parties génitales et dans le dos”. D’autres étaient électrocutés, a-t-il également rapporté, qualifiant les prisons d’ “abattoirs”. »). Rappelons que suite au premier échange de prisonniers, les remerciements des captifs israéliens adressés à leurs ravisseurs, y compris auprès des médias israéliens après leur libération, reconnaissant avoir été bien traités, ont constitué un tel démenti à la propagande déshumanisante d'Israël que les autorités occupantes ont ensuite interdit à leurs ressortissants libérés de s'adresser aux médias. Est-il « choquant » de reconnaitre qu'un « mouvement islamiste » soit plus humain que les tortionnaires sionistes ?
LES TÉMOIGNAGES SUR LE TRAITEMENT HUMAIN DES OTAGES ISRAÉLIENS PAR LE HAMAS SE SUCCÈDENT
— CAPJPO - EuroPalestine (@Europalestine1) October 20, 2025
Souvent, ils émanent des parents des anciens captifs, car ces derniers ont l’interdiction de témoigner sous peine de punitions.
« Que puis-je faire pour toi ? »
La mère d’un prisonnier… pic.twitter.com/tHFtEiHG0V
- les sévices des autorités de l'occupation contre les familles palestiniennes, véritables tortures psychologiques visant à les empêcher d'exprimer leur joie de retrouver leurs proches, sont réduites à un simple « coup de téléphone » (« Les autorités israéliennes avaient exigé que la joie des Palestinien·nes soit contenue : comme à chaque fois, les familles avaient reçu un coup de téléphone, la veille, interdisant toute célébration. »), alors que la réalité est les menaces d'emprisonnement des proches et des détenus libérés, les raids contre les domiciles pour y empêcher ou saccager les préparatifs des festivités, les violences physiques et verbales, etc.
- la société civile israélienne (« une partie de la société civile se félicite d’avoir fait plier Nétanyahou, de l’avoir obligé à accepter le deal pour la libération des otages ») et Donald Trump sont mentionnés pour leur contribution à cet accord, mais pas la Résistance palestinienne et toute la population héroïque de Gaza, restées fermes face à l'horreur indicible qui s'est déversée sur eux. N'est-ce pas au premier plan qu'il faut les placer, et non dans le néant qui leur nie la qualité d'acteurs à part entière de leur destinée ?
Réhumaniser les arabes, d’accord, mais avec parcimonie. https://t.co/QBffuNMJMn pic.twitter.com/RRiqql7f32
— Mélusine (@Melusine_2) October 1, 2024
Citons encore, dans un article récent de Joseph Confavreux, l'auteur de la pépite déshumanisante citée ci-dessus, un biais récurrent consistant à reprendre sans les remettre en cause les affirmations de l'armée israélienne génocidaire (alors qu'ils ne devraient plus avoir le moindre crédit), sans les démentir (même lorsque la preuve en est faite, comme pour nombre des atrocités alléguées le 7 octobre), et à toujours mettre en doute les affirmations du Hamas, même les plus évidentes :
- « Alors que l’armée israélienne annonce, dimanche 19 octobre au matin, avoir frappé Rafah après que des hommes armés ont attaqué ses troupes au sol » tels sont les premiers mots de l'article, qui valident un énième viol du cessez-le-feu par Israël en l'imputant à des « hommes armés » (palestiniens), sans mettre ces affirmations en doute ni même évoquer le démenti du Hamas ou les dizaines de victimes palestiniennes ; précisons que plusieurs journalistes (The American Conservative, Drop Site News, le journaliste palestinien Younis Tirawi...) ont affirmé que les deux soldats israéliens tués ce jour-là l'ont été lorsque leur bulldozer a roulé sur une bombe enfouie de longue date qui n'avait pas explosé, une version des faits pour le moins plausible, le responsable du service antimines de l'ONU pour les territoires palestiniens ayant lancé un avertissement à ce sujet ;
- au sujet des dépouilles israéliennes que le Hamas a du mal à localiser, Joseph Confavreux affirme « S’il ne peut être exclu que le Hamas temporise en attendant de mieux cerner les contours extrêmement flous de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu et la manière dont pourraient être remplis les blancs du plan Trump, il est probable que la situation apocalyptique de l’enclave rende effectivement difficile la localisation de certaines dépouilles, remontant parfois à plus de deux ans. » L'auteur tire de son chapeau (ou de celui de Netanyahou) une allégation grotesque (la rétention de cadavres par le Hamas, une pratique israélienne documentée depuis des décennies) qui servirait de prétexte commode aux violations israéliennes du cessez-le-feu, voire à la reprise du génocide, et la place en début de phrase, avant de concéder seulement comme « probable » le fait que même avec la meilleure volonté du monde, il soit difficile de localiser des cadavres dans une enclave pulvérisée à 95% où des milliers voire des dizaines de milliers de morts restent enfouis sous les décombres, dans un état de décomposition plus ou moins avancé.
[Mise à jour du 22 octobre : dans un article du 21 octobre intitulé À Gaza, le fragile cessez-le-feu ne dessine pas encore la paix, et rédigé par Clothilde Mraffko, Mediapart évoque enfin l'état des cadavres palestiniens restitués par Israël, mais le noie au 9e paragraphe d'un article généraliste, ne donne aucun chiffre (« Certains cadavres », quand le Guardian précisait dès le titre que 135 cadavres avaient subi des sévices, ce qui change singulièrement la perspective) et évite soigneusement les gros mots tels que torture, mutilation et exécution sommaire ainsi que toute épithète flétrissante ou chargée émotionnellement (« les poignets et les mains liés, avec des bleus et écorchures ainsi que des traces de tirs dans la poitrine et à la tête... Certains avaient également les yeux bandés. »). N'est-il pas scandaleux que les crimes israéliens les plus atroces et les plus documentés ne bénéficient que d'une infime fraction de l'éclairage donné même aux crimes palestiniens sortis de l'imagination putride des propagandistes (bébés décapités, viols de masse, etc.) ? N'est-ce pas un feu vert médiatique pour qu'Israël perpétue ses atrocités, ayant la garantie que les médias feront de leur mieux pour les occulter ?]
Après deux ans de génocide, il est temps de mettre fin à la ségrégation des mots qui déshumanisent les Palestiniens, aux récits sélectifs et à l'occultation (c'est-à-dire à la banalisation) des crimes israéliens qui leur permet de se perpétuer impunément.
***
Pour me soutenir dans mon travail et mon combat contres les discriminations à la CGT, vous pouvez signer cette pétition qui dénonce la répression des voix pro-palestiniennes et approche des 20 000 signatures. Vous pouvez également faire un don et vous abonner à mon blog par e-mail afin de recevoir automatiquement mes nouvelles publications. Suivez-moi également sur Twitter et Bluesky.
Si vous êtes en mesure de participer à une action antiraciste au prochain Congrès de la CGT à Tours et/ou au prochain Congrès de la CGT Educ'action 63 à Clermont-Ferrand, qui se tiendront en juin 2026, voire à d'autres actions dans le Puy-de-Dôme ou en région parisienne, dont le but sera d'attirer l'attention des médias, veuillez me contacter par email (alainmarshal2@gmail.com). Vous pouvez également contribuer à briser l'omerta en témoignant d'autres expériences similaires au sein de la CGT, comme l'exemple d'Alex (signez la pétition pour le soutenir) ou celui d'Abdelatif.