Cette interview a été réalisée en français par le journaliste britannique indépendant Richard Medhurst, qui a rencontré Georges Ibrahim Abdallah au Liban le 18 août 2025. Ci-dessous, retrouvez la vidéo intégrale et la retranscription de la dernière section, à partir de 51 minutes.
RICHARD MEDHURST : Georges, si je peux passer à la géopolitique : quelle a été votre réaction quand Nasrallah a été assassiné, quand [le chef du Bureau politique du Hamas Ismaïl] Haniyeh a été asasssiné ?
GEORGES ABDALLAH : Nasrallah et toute la direction de la Résistance ont été la cible des forces impérialistes, sionistes, etc., avec la participation de toutes les forces impérialistes au niveau sécuritaire — à savoir, au niveau de la localisation de telle ou telle (personne). Tous, ils ont participé.
Bien entendu, Nasrallah, en tant que chef de cette Résistance, est une figure emblématique de la sincérité, de l’engagement. Tu peux ne pas être d’accord avec tel ou tel (point), mais en tant que chef de la direction stratégique de la Résistance, c’est une figure indépassable.
Bien entendu, quand tu entends qu’il est tombé en martyr, c’est une grande douleur pour toi, surtout si tu es derrière les barreaux. Mais c’est en même temps à double sens : quand la direction de la Résistance tombe martyre, bien entendu, la Résistance tout entière devient beaucoup plus solide. On ne peut pas pisser sur le sang des martyrs.
Aujourd’hui, la Résistance, plus que jamais, est ferme au niveau principiel. La Résistance dont toute la direction est tombée martyre ne peut pas négocier ou bazarder le sang de ses martyrs. Il faut être un imbécile heureux — comme c’est le cas de certains dans l’administration de mon pays [référence au premier ministre Nawaf Salam en particulier] — pour imaginer que cette Résistance, qui a donné les meilleurs des siens, peut se délester de ses armes.
Voir Naïm Qassem : aucune force ne pourra jamais désarmer le Hezbollah
Tout naturellement, la confiance est absolue dans la capacité de cette Résistance. La seule légitimité quand il y a une occupation, c’est la légitimité de la Résistance, qui prime sur toute autre forme de légitimité. C’est la dignité qui est protégée par cette Résistance. C’est la liberté qui est protégée par cette Résistance. Bien entendu, les diverses composantes de cette Résistance sont les seules habilitées à discuter de ce qu’il y a à faire ou pas à faire — et non pas ceux et celles qui regardaient, qui attendaient que l’ennemi déracine ou décime la Résistance.
Aujourd’hui, on peut dire : si la Résistance, dans sa grande magnitude (magnanimité), permet à ces corbeaux de parler, c’est par un geste humanitaire. Peut-être qu’on peut contester cela — il ne faut pas être si gentil avec ces corbeaux — mais de toute façon, la Résistance reste forte et elle en sortira beaucoup plus forte.
La Résistance est celle qui a le plus intérêt, plus que tout autre dans mon pays, à avoir une armée nationale qui nous protège. Elle a intérêt, plus que tout autre protagoniste de la lutte, à édifier un État qui respecte ses concitoyens — les citoyens de ce pays, sans distinction de religion ou d’ethnie, etc.
La Résistance est la seule issue salutaire pour contrer la balkanisation ou la somalisation de la région. La région aujourd’hui subit la somalisation. On voit ce qui se passe en Syrie : les Américains, avec les Israéliens et d’autres réactionnaires arabes, sont en train de casser tout ce qui a été acquis au niveau historique. L’État, c’est une forme acquise au cours des luttes, etc. Aujourd’hui, on va la décimer. On va décimer toutes les institutions pour transformer cet espace en un magma de confessions, de minorités, de barbares qui se bouffent (entre eux). Et les Israéliens avec les Américains, eux, décident de qui ils protègent, quel « animal à visage humain » va être protégé aujourd’hui, et quel autre « animal » va être sacrifié.
Voir Reuters : en Syrie, le nouveau régime massacre impunément les minorités et En Syrie, Israël étend son occupation et expulse des populations civiles (HRW)
Tout naturellement, le Liban, à travers sa Résistance, est beaucoup plus fort que ne l’espéraient les ennemis de notre peuple. Il ne laissera pas la somalisation réussir dans notre pays. Toutes les composantes du Liban vaincront ensemble. Nous savons tous que ensemble, et seulement ensemble, nous vaincrons. Bien entendu, la direction de la Résistance sait plus que quiconque faire la convergence des luttes, (initier) les processus qui unifieront le Liban, édifieront son État et construiront son armée.
On nous dit : « Les Américains sont nos amis, les Français sont nos amis, les Anglais sont nos amis. » Bien entendu, ce sont leurs amis à eux [les adversaires du Hezbollah au Liban]. Nous disons : s’ils sont les amis du Liban, qu’ils arment notre armée. Nous ne demandons pas autre chose. Qu’ils donnent à l’armée libanaise les avions nécessaires, les missiles antiaériens, et nous leur en saurons gré. Nous ne leur demandons pas d’aller chercher les armes en Corée, en Chine, en Russie ou ailleurs. S’ils sont des amis du Liban, qu'ils donnent des armes au Liban. Mais qu’il y ait une armée nationale, et non pas une milice qui s’attaque aux masses populaires.
Bien entendu, les forces politiques de la bourgeoisie sont les ennemies de notre armée. Elles ne veulent pas d’une armée nationale. Elles ne veulent pas d’un État national. Elles veulent des compagnies de brigands, avec des milices qui pourraient faire le nécessaire pour mettre notre peuple à genoux.

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Georges Abdallah durant sa visite au mausolée de Hassan Nasrallah le 22 septembre 2025. Il a notamment déclaré : « Cet endroit représente la dignité du Liban et de la résistance ainsi que la souveraineté du pays. Nous sommes en présence du martyr de la nation. Il est plus que jamais présent dans nos cœurs. Le Sayed des martyrs, qui a offert son sang en sacrifice pour la nation, restera à jamais dans nos cœurs et dans l'histoire »,
Notre peuple ne reconnaîtra jamais l’entité sioniste. L’entité sioniste vit ses derniers chapitres. Contrairement à ce qu'on laisse entendre aujourd'hui, Israël vit ses derniers moments. L'Occident qui a créé cet État — parce que l'État israélien, l'entité sioniste, n'est qu'un prolongement organique de l'Occident impérialiste. Et ce prolongement organique, aujourd'hui, il n’y a pas un seul État qui peut le défendre au niveau des masses populaires. Pas parce qu'il aime le (peuple) Palestinien. Non : il demande à cette entité de tuer le plus grand nombre mais le plus rapidement possible.
Mais devant les masses populaires européennes, ils ne peuvent pas la présenter comme le symbole de l'humanisme et de la liberté, etc. Aujourd'hui, ils essayent à travers des pirouettes : « Ah, ce n'est pas tous les Israéliens, c'est Netanyahou avec quelques complices qui font ça. » Tout naturellement, les masses populaires européennes ne sont pas dupes. Elles multiplient leurs mobilisations. Et tout naturellement, notre peuple leur sait gré de cette mobilisation, parce qu’elle nous est très chère.
Richard Medhurst : Georges, comme vous le savez, je suis anglais du côté de mon père, mais du côté de ma mère, elle est syrienne chrétienne, je suis né en Syrie. La Syrie est tombée lorsque vous étiez en prison, et je sais que vous étiez membre aussi du Parti social nationaliste syrien. Quelle a été votre réaction à la chute de la Syrie ?
Georges Abdallah : Aujourd'hui, on peut dire qu'il y a eu un moment où la bourgeoisie syrienne a commencé à s'occuper de ses propres intérêts en détruisant le peuple. Cette bourgeoisie, elle a eu historiquement des acquis : elle a fait la réforme agraire, elle a fait l’industrialisation (de certaines régions) du pays, elle a fait quelques réformes au niveau de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, etc. Elle arrive à se construire en tant que bourgeoisie d'État. Mais au moment où elle normalise (ses relations) avec le système capitaliste mondial, elle tombe en décrépitude. Elle a réprimé le peuple. Et nous autres forces progressistes avons été incapables de la chambouler. C’est la force réactionnaire, la plus réactionnaire et la plus obscurantiste de notre histoire qui a pris le pouvoir, avec le soutien direct d'Israël, des Américains et des autres forces qui, à longueur de journée, parlent contre le terrorisme.

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C’est Hollande et Fabius qui disaient au Front al-Nosra [branche d’Al-Qaïda en Syrie, fondée et dirigée par l’actuel « Président » syrien Al-Joulani alias Ahmad al-Charaa] : « Vous faites un bon boulot », quand ils posaient des bombes à Damas et qui parlent de terrorisme quand ils font (la même chose au) Bataclan, tout naturellement. Aujourd'hui, les Français étaient parmi les premiers à reconnaître ce gouvernement.

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Bien entendu, le peuple syrien a une histoire très longue. Il n'est pas né hier. Il passe un mauvais moment, certes, mais les forces du progrès de ce pays se réveilleront, feront face et (seront à la hauteur) de toutes ces tâches. Bien entendu, ce n'est pas facile : il y aura beaucoup de dégâts, énormément de martyrs.
Nous autres, au Liban, on a les moyens de contrer ce processus au Liban. Contrairement à ce que pensent les Américains et autres, la somalisation ne passe pas au Liban. Les forces de la Résistance sont assez fortes. Les forces nationales au Liban, de tous les partis — du communisme au socialisme, au Mourabitoun, aux nationalistes arabes, à la Résistance, etc. — sont capables de contrer (ce projet). Ils le feront, ils assumeront, et notre pays s'en sortira vainqueur, certainement.
Richard Medhurst : Georges, vous venez d'une famille chrétienne comme moi, et on a beaucoup de figures dans la lutte antisioniste qui sont aussi chrétiens : Georges Habache, Ghassan Kanafani, Antoun Saadé, l’évêque Capucci, Hanan Ashrawi, qui ont mené des mouvements antisionistes et anti-impérialistes. A vos yeux, pourquoi l'Occident n’accepte-t-il pas de voir cette lutte comme une lutte nationale, et persiste à la voir comme un conflit religieux ?
Voir Ghassan Kanafani : « Le 'dialogue' israélo-palestinien est un dialogue entre l'épée et la nuque »
Georges Abdallah : L'Occident suscite (délibérément) le conflit religieux. Ce n’est pas qu’il se trompe : ça veut dire qu’il cherche par tous les moyens à détruire la société. C’est pour ça qu’il a recours aux « vendus » qui sont à sa disposition pour susciter des massacres religieux, des massacres communautaires.
Voir les aveux du Commandant suprême des forces de l'OTAN, Wesley Clark, sur CNN : Daech est un « Frankenstein » créé pour « combattre le Hezbollah »
Richard Medhurst : Parce qu’il veut dire que ce sont des juifs contre des musulmans, au lieu de dire que c’est une lutte anticoloniale.
Georges Abdallah : Ce n’est pas une histoire de juifs contre musulmans. Il faut dire qu’Israël, ce n’est pas une question de juifs, en fait. Aujourd’hui, vous regardez aux États-Unis, il y a à peu près 30 à 35 % de la jeunesse juive qui manifeste avec le keffieh comme symbole de la liberté, en disant que cette entité sioniste est beaucoup plus ennemie des Juifs que des Palestiniens.
Non, le conflit n’est pas religieux. Sinon, les Saoudiens et les gens du Golfe seraient à la tête de la lutte — au lieu d’être directement impliqués dans le génocide. Non, le conflit n’est pas confessionel : Israël, c’est un prolongement organique de l’Occident impérialiste. Et il faut avoir le courage de regarder cet Occident et son histoire, avec les génocides historiques des peuples.
Quand on regarde cet Occident impérialiste, on regarde les États-Unis, le Nord de l’Amérique… Le Nord de l’Amérique qui est devenu les États-Unis, il a pour soubassement 20 à 25 millions de natifs du Nord d'Amérique (exterminés par les colons européens). Quand on regarde l’Amérique dite latine, centrale et du sud, en quoi les Mayas ou les autres peuples (indigènes) sont-ils « latins » ? La latinisation, ça veut dire la destruction de la population locale, ça a coûté des millions d’hommes et de femmes.
Et c’est le soubassement de l’Occident impérialiste. Quand on regarde l’Australie… l’Australie avec le peuple, le premier peuple de la planète Terre, le peuple originaire de l’Australie, il a été détruit. Aujourd’hui, on trouve quelques traces pour les touristes. C’est ça, l’Occident impérialiste.
Cet Occident impérialiste, il a échoué chez nous, en dépit d’un siècle… un siècle. La colonisation de peuplement a commencé à la fin du 19e siècle. À la fin du 19e siècle jusqu’au milieu du 20e siècle, elle est soutenue par les principales forces impérialistes de l’Occident. Qu’est-ce qui s’est passé ? Le Palestinien est resté là. En 1947-48, le nombre des Palestiniens était à peine de 1 million. Malgré un siècle de colonisation, aujourd’hui le peuple palestinien en Palestine historique est de 7 300 000 et quelques.
Les colons qui sont venus durant un siècle, ils sont 7 200 000… ça veut dire moins nombreux que la population locale. En plus, le peuple palestinien qui a été chassé de ses maisons, il se trouve dans les pays limitrophes, et il est estimé aujourd’hui dans son ensemble à 14 millions de personnes.
Un peuple qui a pu résister en dépit du génocide permanent et qui est devenu multiplié par plusieurs (facteurs)… on peut dire qu’ils sont 14 millions. Tout naturellement, les génocides, c’est un échec complet. Ce qui ne veut pas dire qu’Israël va devenir pacifiste. Elle ne peut pas devenir pacifiste. Elle est ce qu’elle est : une entité fascisante et fasciste de plus en plus.
La fascisation d’aujourd’hui, on la voit à l’œil nu, parce que c’est un prolongement organique de l’Occident. La fascisation est un processus qui se trouve partout en Occident : il y a l’AFD en Allemagne, le Front National (en France, devenu RN), le Vox en Espagne, etc., et au Portugal pire encore. C’est un processus qu’on voit devant nos yeux, et à plus forte raison quand il y a son prolongement organique. On voit la fascisation à visage découvert. On voit la fascisation qui considère que les natifs de Palestine sont « des animaux à visage humain ». Les nazis ne le disaient pas, même s’ils le (pensaient) et le faisaient (agissaient en conséquence). Ils n’osaient pas le dire. Aujourd’hui, cette entité, comme elle vit son dernier chapitre, elle n’a rien à perdre. Elle jette tout ce qu’elle a de barbare sur le peuple palestinien.
Mais le peuple palestinien ne se trouve pas isolé sur une autre planète. Il y a autour de ce peuple 400 millions d’Arabes qui participent à la même nourriture, à la même prière, à la même cérémonie de mariage, etc. Il y a une même histoire. Bien entendu, il n’y a pas de danger d’élimination du peuple palestinien. Le peuple palestinien sortira vainqueur, le peuple palestinien et son mouvement sont les leviers de la révolution arabe. Ce n’est pas une question de 27 000 km², la Palestine. La Palestine, c’est le levier de la révolution arabe, de l’Atlantique jusqu’au Golfe. Et tout naturellement, la révolution arabe réussira grâce à la résistance héroïque du peuple palestinien, entre autres.
Richard Medhurst : J'étais en France, je pense en même temps que votre libération. J’étais au musée de la Résistance, et moi, vous savez, j’ai grandi avec cette culture, en idolâtrant des figures comme Jean Moulin, Manouchian, et avec cette culture de résistance… et je crois la même chose pour vous et beaucoup d’autres.
Pourquoi les Français acceptent-ils qu’il y ait eu une occupation allemande ? Ils sont capables de reconnaître ce qu’est une occupation militaire et d’y résister. Mais lorsqu’il s’agit de cette lutte, tout d’un coup ils changent de position.
Georges Abdallah : Ils n’ont pas changé, en fait, il faut regarder la réalité en face. Aujourd’hui en France, ceux et celles qui sont avec la Palestine ne sont pas si minoritaires que ça. Quand on regarde les positionnements du Parti communiste français, quand on regarde les Insoumis, ce n’est pas une petite minorité insignifiante. Au niveau parlementaire, les Insoumis sont aux alentours de 80 députés et ils sont corps et âme avec la Palestine.
[Note d’Alain Marshal : à l’exception de Rima Hassan, LFI n’a que la condamnation du Hamas et du 7 octobre à la bouche. Aymeric Caron, vice-président du groupe parlementaire d’Amitié France-Israël au moins jusqu’en 2024, est l’archétype même du tartuffe « solidaire » avec les cadavres palestiniens, tout en vomissant la Résistance, dont la lutte armée est pourtant consacrée par le droit international].

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C’est la même chose pour les communistes, les anarchistes, Révolution permanente et d’autres organisations. Mais on peut dire que les médias impérialistes sont dans leur rôle de mystification et sont tombés dans des complots policiers. Les médias impérialistes jouent leur rôle et justifient l’injustifiable.

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Le capitalisme dans ce pays ne peut amener qu’à la mort. La résistance sous diverses formes ne peut qu’attiser la dynamique d’une révolution, que ce soit en France ou ailleurs. Bien entendu, ce n’est pas une promenade (de santé). Le capitalisme vit dans une crise globale au niveau planétaire. Tout naturellement, c’est aux protagonistes de la lutte de saisir la capacité de convergence des luttes pour les diverses composantes du bloc social afin d’amener la révolution à la victoire, que ce soit en Europe ou dans le monde arabe. On peut espérer que la victoire arrivera bientôt.
Richard Medhurst : Dernière question, Georges : qu’est-ce que vous donnez comme message à cette génération de militants et aux futures générations ?
Georges Abdallah : La première chose, je salue la jeunesse européenne pour avoir saisi et pris le chemin de la rue pour affirmer la position qui est avec la Palestine et contre le génocide. C’est certainement la position la plus utile aujourd’hui. Tout naturellement, je m’adresse à cette jeunesse en leur disant qu’il y a un processus de fascisation. Faites gaffe : la fascisation n’est pas une insulte, c’est un processus criminel qui se prépare. C’est à vous d’y faire face et de vous préparer pour y faire face. Bien entendu, vous avez la force et vous avez le patrimoine aptes à y faire face.
Mes salutations à tous les camarades et militants qui ont permis au mouvement pour la libération de la Palestine d’être aussi net et aussi haut. Aujourd’hui, la Palestine n’a jamais été aussi haute que ces jours-ci et c’est grâce à la jeunesse qui s’engage un peu partout en Europe.
Richard Medhurst : Georges Abdallah, merci beaucoup pour votre temps et pour m’avoir accueilli pour cet entretien.
Georges Abdallah : C’est à vous et aux camarades ici et à vos auditeurs que j’adresse toutes mes félicitations et mes remerciements.
Richard Medhurst : Merci beaucoup.
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