À vingt-huit ans d'intervalle un même gâchis. Deux jeunes étudiants, Malik Oussekine, Rémi Fraisse, engagés dans la vie sociale et politique du pays sont victimes de la répression d’État. Ils sont le symbole de l’aveuglement du Pouvoir quand on conteste ses décisions, on interpelle ses procédures, on refuse ses diktats.
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Certes les circonstances sont diverses, les lieux ne sont pas les mêmes, le contexte est différent, les enjeux varient, les processus sont spécifiques, le dispositif est inhabituel, mais la méthode est la même, éliminer par la force pour imposer une volonté politique. «Quand on a plus de mots ou cogne! Ce fut le cas ce 6 décembre».
On nous dit vous mélangez tout! Mais l'amalgame serait de ne pas reconnaître les singularités des deux situations. En revanche nier la symbolique de ces crimes, des conséquences néfastes, meurtrières des actions de ces pouvoirs jusqu'au boutiste, signifie la volonté de disqualifier leurs combats et ceci révèle le refus d'entendre la force vive d'un pays, qui est sa jeunesse... La jeunesse «seule priorité»! disait le candidat-Président le 4 avril 2012!
(*) Si vous avez la possibilité d'y passer, vous pouvez voir cette plaque qui se trouve sur le trottoir devant le 20, rue Monsieur le Prince, à Paris métro Odéon. Une façon de dire que la mémoire et la solidarité sont le ciment des liens intergénérationnels.
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9 décembre: Ce jour j'ai ajouté un commentaire sur un autre mort, qui relève du même gâchis, lors de la construction de la centrale nucléaire de Chrys-Malville. Il s’agit de Vital Michalon, militant pacifiste anti-nucléaire. J'ai également ajouté son nom au titre et inséré le nom du préfet dans les mots clé.