Il ne nous l'a pas dit ainsi mais il se comporte comme si les jeux étaient faits... et on pourrait faire l’économie des ces élections qui “coûtent un pognon de dingue”. D'ailleurs le PassMacron est prévu pour juillet 2022, même pas la décence de le limiter pour l'échéance électorale...
Et cette pré-campagne ‘’ça coûte bonbon’’ à l’État, aux contribuables, aux citoyens. L’équipe de campagne, installée à Matignon fait le job et c’est l’ex-député PS, René Dosière, spécialiste des dépenses publiques qui l’affirme ‘’l’actuel gouvernement Castex est le plus coûteux de l’histoire de la Vème République. Entre la rémunération des ministres et des membres de leur cabinet ça chiffre autour de 160 millions’’. On comprend pourquoi ils ne cessent d’être en campagne, la Macronie c’est une assurance-vie, ‘’quoi qu’elle nous en coûte’’ la présente-future campagne présidentielle de Macron pour 2022.
Dans son discours sur le plan pour 2030, outre les promesses ‘’mirobolantes’’ de la France qu’il entend continuer à gouverner après mai prochain il ose, encore une fois, affirmer “Quand on se compare, nous sommes un pays qui travaille moins que les autres en quantité. Ça reste vrai” dit-il. Ce n’est pas une erreur ou une imprécision, c’est un mensonge délibéré. Selon le Monde, en 2016, la durée hebdomadaire de travail moyenne des salariés était plus élevée en France qu’en Allemagne, en Suède, en Italie, au Danemark et aux Pays-Bas... (23/10/2021). En effet, le président souligne par là ceux qui ont un travail précaire, temps partiel, les abonnés-CDD, les fainéants, certes petits mais fainéants tout de même. Car les autres, les StartUp travaillent sans compter... les 2 872 personnes des cabinets du gouvernement Castex (un tiers de plus qu’au début du quinquennat) pour préparer le terrain de sa campagne. Sans doute, un “pognon de dingue” à des méritants qui travaillent, pour faire la pub à la marque-Macron !
Et ceci est vrai aussi pour la garde rapprochée du président. Là aussi il manque de personnel. C’est le Canard qui nous raconte ‘’pour le seul premier semestre, la CRS 1, qui fournit des gros bras chargés de sécuriser les escapades présidentielles, a cumulé 107 missions ! Chaque fois, une trentaine d’hommes sont dépêchés sur place. Sauf que « la Une » est déplumée : déjà fatiguée par la tournée préélectorale, l’unité n’aligne plus que 145 fonctionnaires, sur un effectif théorique de 170 membres. Il manque donc à Macron 25 nounous baraqués’’.
Le patron de la police aurait envoyé, le 1er octobre une missive à tous les CRS de France où il fait une offre d’emploi pour recruter des ‘’agents de protection’’. La newsletter interne le précise bien ‘’Nous recherchons des policiers, hommes et femmes, en bonne condition physique, motivés pour des missions exceptionnelles (…), une grande disponibilité et une extrême discrétion sont nécessaires’’.
Et pendant ce temps-là...
Et pendant ce temps-là, les lits d’hôpitaux ferment, en psychiatrie c’est la débandade, les places d’urgence en pédiatrie n’ont plus d’urgence...
Les dépenses par élève en maternel et élémentaire, selon l’OCDE, placent la France avec 9% de moins que l’investissement moyen des 38 pays membres de l’Organisation. Et le budget par étudiant a chuté de 14% entre 2008 et aujourd’hui, dont 7% sous Macron... Et quand ils disent que des millions ont été consacrés à l’éducation, ils négligent (cachent) le fait que les effectifs d’étudiants est passé de 2,2 en 2008 à 2,8 millions aujourd’hui. La Jeunesse qui fréquente l’école publique, le futur de la Nation, n’est pas à l’évidence l’espoir de la StartUp-France.
Et entre le Grand Débat, la Convention Citoyenne, le Beauvau, le Ségur de la Santé, les états généraux de la justice à venir..., nous sommes devant une escroquerie-de-concertation, (avec spectacle en manches de chemise), dont ce président s’est approprié par opportunisme et démagogie pour ensuite mieux les négliger et les jeter comme ce fut le cas sur le climat.
“Quoi qu’il nous en coûte”, la campagne du non-candidat Macron s’impose dans tous les médias (de plus en plus à sa botte dont le petit dernier, le ‘’poids des mots, le choc des photos’’ passé dans l’escarcelle de Boloré). Les quelques critiques ici ou là semblent bien timides face à cette usurpation de la démocratie, de l’inégalité du temps de parole, de l’abus des moyens de ‘’propagande’’ de l’État.
Entre-temps, d’un côté quelques droites jouent aux primaires et certains, plus à droite, hésitent entre la fille de l’autre ou le chroniqueur qui se cache derrière son livre-manifeste! Une sorte de «Mon combat»?
De l’autre côté, les gôches, entre une Maire, un faux-apiculteur, un écolo bien tranquille ou un candidat auto-proclamé d’union populaire, jouent en ‘’solo’’ déjà conformés que pour eux cette élection n’aura qu’un tour...
Il avait raison, Quino, de faire manifester à Mafalda : BASTA
