Suite à la publication d’un texte de Jean-Claude Egidio « Qui divise ? (Sivens) » sur le blog d’Hélène Duffau, je réponds à ce texte ci-dessous car ma réponse est trop longue pour figurer en commentaire sur son blog.
Le texte de Jean-Claude (à lire avant ma réponse bien sûr) reprend les critiques de Bernard Viguié contre FNE, le Collectif Testet et moi en particulier. J’ai déjà répondu sur de nombreux points à Bernard Viguié sur son blog (en commentaires donc) ou bien sur le mien pour les longues réponses. N’étant pas d’accord avec notre analyse et notre stratégie, Jean-Claude (que j’appelle par son prénom car nous avons milité ensemble) et Viguié (je reprends la formulation de Jean-Claude, sans le prénom donc) considèrent que nous ne répondons pas à leurs critiques et ils les ressortent donc régulièrement. Même si je répète globalement les mêmes réponses, l’expérience m’a montrée que l’absence de réaction se retourne contre moi (en gros « vous voyez que nous avons raison puisqu’il n’ose pas répondre ») donc je prends à nouveau du temps durant mes vacances en famille pour rappeler ma vision de la situation.
Evidemment, pour mieux appuyer le propos, dans leurs textes il y a toujours une attaque contre mes pratiques qui seraient anti-démocratiques. Ici c’est sous cette forme : « Hormis le défaut de transparence des décisions prises dans le dos des militants, ainsi qu’une fâcheuse tendance à l’exercice solitaire du pouvoir de son porte-parole ». J’ai déjà répondu à ces critiques sur des cas concrets sur le blog de Viguié. Mais j’invite surtout les lecteurs à contacter des membres du CA du Collectif Testet ou des organisations membres pour avoir leur avis sur mon côté dictatorial… Chaque décision importante a été, même dans le feu de l’action, prise avec au moins un autre membre du Collège Exécutif (en gros le Bureau du Collectif). Alors que je ne souhaitais pas me représenter au CA lors de la dernière AG en mars 2015, la très grande majorité des participants m’ont demandé d’y rester, ce sont sans doute des sado-masos.... Concernant le défaut de transparence, évidemment, durant la sorte de guerre quotidienne que nous avons vécue en septembre 2014 pendant le défrichement, le Collège Exécutif ou le CA n’a pas rapporté toutes les décisions aux membres du Collectif en temps réel. Mais celles et ceux qui voulaient savoir pouvaient venir aux réunions de CA ou s’informer auprès d’un membre du CA. Je rappelle que nous sommes tous bénévoles et que j’ai consacré l’équivalent d’un plein-temps du 15/08/14 au 15/02/15 au détriment de mon travail. Qu’avant et après chaque réunion en Préfecture pour le processus de dialogue, Christian Conrad et moi avions des réunions en soirée pour informer les militants (membres ou non du Collectif). Bien sûr, il aurait toujours été souhaitable de faire mieux mais si les quelques personnes qui se plaignaient s’étaient impliquées pour aider à améliorer l’information plutôt que de critiquer, la situation aurait été meilleure…
Sur les aspects juridiques :
(pour celles et ceux qui en ont marre de relire toujours la même chose sur les aspects juridiques – ce que je peux comprendre… - vous pouvez aller directement au prochain point « Sur les actions menées par le Collectif Testet après la mort de Rémi Fraisse »)
Dans son texte, Jean-Claude indique que « Selon Viguié, l’effondrement de la lutte après la mort de Rémi est dû à un deal entre le pouvoir et le collectif Testet via FNE national » […] « En ajoutant à la demande en annulation des arrêtés de 2013 autorisant le chantier, une demande d’abrogation, le collectif Testet et FNE aménageaient une sortie de crise en douceur pour les responsables, Thierry Carcenac au premier chef. »
J’ai déjà répondu en détail sur le blog de Viguié (dans ce billet) à propos de la demande d’abrogation (qui a été refusée par le Préfet). Je note que dans sa thèse de notre trahison de la lutte, c’est maintenant une sortie de crise au profit de Carcenac et non plus de l’Etat… Cette thèse n’est évidemment pas démontrée dans les faits et les actions et déclarations du Collectif Testet (et de FNE) depuis la mort de Rémi Fraisse démontre l’inverse…
Jean-Claude affirme que « Le collectif Testet refuse d’entendre Viguié ». Dans mes réponses sur le blog de Viguié, j’ai déjà expliqué en détail que le Collectif Testet a relayé les réflexions juridiques de Viguié aussitôt fin novembre auprès des juristes et avocats travaillant pour le Collectif et FNE MP. L’affirmation de Jean-Claude est donc fausse. Mais voilà, ces divers avocats et juristes ne partagent pas l’analyse de Viguié donc celui-ci, ainsi que Jean-Claude, considèrent que c’est un refus d’entendre alors que c’est seulement une lecture différente du droit.
Concernant la décision du Collectif Testet et de FNE MP de ne pas déposer un nouveau référé, j’ai aussi expliqué les raisons en détail sur le blog. En gros, après deux rejets de nos requêtes en référé, nous estimions que le juge risquait de rejeter un nouveau référé et que cela affaiblirait notre rapport de force politique et médiatique qui nous était favorable après le rapport d’expert et la procédure d’infraction européenne (deux démarches obtenues par le Collectif Testet avec l’appui d’élus EELV). Viguié considère qu’il était impossible que le juge rejette un nouveau référé en novembre mais il ne peut évidemment pas le prouver, les décisions de justice étant parfois totalement inverse à l’évidence. Dans une autre affaire présentée sur son blog, le même Viguié est surpris de la « décision étonnante » du juge des référés-liberté du tribunal administratif de Toulouse. Comme quoi la lecture du droit par Viguié ne correspond pas toujours aux décisions des juges… Et peu importe qu’il est ou pas raison ! Il est bien placé pour savoir que la justice est loin d’être indépendante surtout quand le dossier est sensible…
Pour Jean-Claude, face aux critiques de Viguié, « Le Testet rétorque en accusant Viguié d’être un diviseur et un défaitiste ».
Comme dit plus haut, le Collectif Testet a déjà répondu en détail aux critiques de Viguié et ne s’est pas contenté de l’accuser de diviseur comme Jean-Claude le laisse croire. Mais c’est vrai que ses accusations farfelues et sans preuves ont donné l’impression qu’il cherchait ainsi à diviser une opposition au barrage jusqu’ici restée unie malgré les différences. Son refus d’entendre les arguments du Collectif, même s’il ne les partage pas, et de crier à la trahison a fini par fatiguer beaucoup d’opposants. Y compris parmi les zadistes et notamment les historiques qui savent le rôle joué par le Collectif Testet et par moi-même (et d’autres membres eux aussi critiqués par Viguié et ses fidèles soutiens) dans la lutte, en toute solidarité. L’un des zadistes historiques (Sylvain) a relaté ici sa vision de l’attitude de Viguié.
Viguié déclare régulièrement que le Collectif Testet a « renoncé à la bataille judiciaire offensive » depuis la mort de Rémi Fraisse du seul fait que le Collectif n’a pas déposé un référé suspension comme il le préconisait (comme indiqué ci-dessus).
Depuis la mort de Rémi Fraisse, le Collectif et FNE ont déposé une nouvelle plainte visant la CACG (pour la partie de la zone humide détruite illégalement, l’enquête est en cours) et les 3 recours en annulation contre les arrêtés sont évidemment toujours en cours (un nouveau mémoire a été déposé par FNE en avril 2015). J’ai moi-même déposé plainte en janvier contre les 2 sites Internet pro-barrages (probable classement à venir car le procureur ne veut pas se donner les moyens d’identifier les auteurs locaux). Le Collectif Testet a été très actif pour médiatiser le procès en appel (puis la décision) de Yannick et Gaëtan avec une belle victoire de toutes celles et ceux mobilisés contre cette flagrante injustice (voir CP ici). Plusieurs courriers officiels ont été faits pour dénoncer l’attitude de certains gendarmes lors d’agressions par des pro-barrages ou antizadistes (+ CP et auditions à l’assemblée nationale). On peut difficilement prétendre que le Collectif a « renoncé à la bataille judiciaire offensive » et a trahi les opposants inculpés ou agressés comme le dénonce Viguié…
Jean-Claude laisse croire qu’il ne pourrait pas avoir accès aux documents juridiques, ce qui confirmerait la thèse de trahison avancée par Viguié. Certes, l’avocate du Collectif et le CA ont refusé de diffuser ouvertement ces documents car ils n’avaient pas confiance en Viguié qui avait déjà accusé le Collectif et FNE de trahison sans aucune preuve (cf mes réponses sur son blog). Ce n’était donc pas considéré comme une priorité.
Mais, début janvier, il a était décidé par le CA du Collectif Testet de créer un groupe de travail juridique (et ouvert aux opposants connus) pour débattre et vulgariser les enjeux juridiques auprès des opposants (des 2 Collectifs surtout donc Zad incluse). Mais Jean-Claude, qui était présent à la réunion créant ce groupe, n’a semble-t-il pas voulu continuer à s’y impliquer. Sylvain, zadiste historique, dénonce cette incohérence dans son billet : « de toutes celles et ceux qui critiquaient ouvertement le comportement du collectif Testet quant aux démarches juridiques, je suis le seul qui ai pris le temps et l'énergie de m'investir dans ce groupe ! ». Comme je l’ai pourtant déjà indiqué à Viguié (et rappelé par ricochet à Jean-Claude donc) le 18/06/15 dans le dernier commentaire de mon billet, ce groupe reçoit les documents juridiques pour réaction (par ex le mémoire complémentaire déposé en avril 2015). Je ne peux qu’inviter Jean-Claude à s’y impliquer réellement, il pourra ainsi avoir accès aux différentes pièces comme tous les membres de ce groupe et du CA du Collectif Testet.
Plus globalement, il me semble inefficace pour la défense de la zone humide du Testet (et une autre agriculture, etc) de ressasser les divergences autour de ce qui aurait du être fait ou pas juridiquement en novembre. Personne ne peut démontrer quelle aurait été la décision du juge. Le projet initial est désormais officiellement abandonné (c’est une victoire collective sur cet aspect de la lutte mais Viguié et Jean-Claude préfèrent y voir une défaite). Quelle que soit l’issue des recours sur les arrêtés (avec une probable victoire, au moins partielle, là-aussi), cela n’empêchera pas Carcenac, la FNSEA et l’Etat de vouloir imposer un nouveau projet de barrage à Sivens (puisque juridiquement les deux projets ne sont pas liés).
Le Collectif Testet n’est composé que de bénévoles, il faut donc économiser nos ressources. Comme l’AG 2015 l’a décidée, le Collectif va agir dans deux directions : 1) poursuivre le travail juridique et notamment l’appui aux inculpés et 2) poursuivre la bataille des idées durant le processus de deux ans environ nécessaires au nouveau projet voté le 6 mars afin qu’il soit abandonné au profit des alternatives que nous avançons.
Je pense que la majorité des membres du Collectif sont heureux, comme moi, de la création d’un Comité Sivens (dirigé par Bernard Viguié, Jean-Claude Egidio et d’autres). Cela permet d’agir sur plus de fronts et avec des stratégies différentes (et si possible cohérentes). Les plaintes sur la destruction illégale de la Métairie Neuve vont dans ce sens car le Collectif n’aurait pas eu les moyens humains et financiers de le faire. Comme je l’avais appelé de mes vœux à plusieurs reprises, voilà une action utile à la lutte de Bernard Viguié, plus utile en tous cas que de ressasser une polémique qui n’a plus d’intérêt aujourd’hui à part se faire plaisir (et me faire perdre du temps à répéter toujours les mêmes réponses mais cela doit faire partie du plaisir que prennent ainsi Viguié et Jean-Claude peut-être ?).
Sur les actions menées par le Collectif Testet après la mort de Rémi Fraisse :
Jean-Claude écrit : « Pour ma part, j’ai constaté que le collectif Testet non seulement s’était retiré de toute action sur le terrain en synergie avec les occupants dès le lendemain de la mort de Rémi Fraisse, mais qu'il allait jusqu'à dissuader ses adhérents et sympathisants de le faire, conformément aux préconisations de Ségolène Royal selon quoi elle appuierait l'abandon du projet initial de barrage pour autant que la ZAD soit évacuée ».
Il est faux de déclarer que le Collectif s’est retiré de toute action sur le terrain dès le lendemain du 26 octobre en synergie avec les occupants. Le Collectif a organisé la manifestation devant le CG le 31 octobre et s’est mobilisé pour l’hommage à Rémi Fraisse le 2 novembre à Sivens. Ensuite, le processus de dialogue accepté par Royal permettait d’écarter définitivement le projet initial en obligeant les experts à prendre en compte nos arguments de manière plus approfondie que dans le premier rapport et en rendant les délais des fonds européens désormais impossibles à respecter. Le Collectif a choisi cette voie alors qu’un statu quo avait lieu sur la Zad durant cette période (aucune intervention des forces de l’ordre ni des probarrages du 26/10 au 18/12). Cette stratégie du Collectif a été payante du point de vue du barrage puisque le projet initial a été ensuite abandonné. Il faut ici rappeler qu’au lendemain de la mort de Rémi Fraisse, la grande majorité des élus du CG demandait de reprendre les travaux après une semaine d’arrêt le temps que les enquêteurs analysent le terrain. C’est le processus de dialogue qui a empêché cette reprise des travaux. Bien sûr, sans ce processus, la présence d’une centaine d’occupants rendait compliquée la reprise des travaux sous protection gendarmesque après la mort de Rémi Fraisse. Mais il est probable qu’ils auraient fini par tenter de le faire (une fois les zadistes suffisamment discrédités), ce qui aurait entraîné de nouveaux blessés (et à nouveau un risque de mort) et probablement l’expulsion de la Zad suivie de la reprise du chantier. Le Collectif a fait le choix d’un processus favorisant au maximum l’absence de violences, le projet initial a été ensuite abandonné et le prochain projet est assez improbable, faut-il s’en plaindre ?
Certes, le Collectif a décidé de ne pas participer aux manifestations qui n’appelaient pas explicitement à un déroulement pacifique et qui n’étaient pas animées/encadrées pour éviter la casse. Mais c’est faux de dire qu’il a « dissuadé ses adhérents et sympathisants de le faire ». Je mets Jean-Claude au défi de trouver un message envoyé aux adhérents ou sympathisants dans ce sens.
Un message a bien été envoyé par moi le 27/10/14 mais seulement au CA du Collectif Testet et aux associations et partis politiques opposés au barrage. Je proposais de clarifier le fait que nos organisations n’appelaient pas à la manif organisée à Albi ce jour-là car je pressentais qu’elle allait probablement générer de la casse et des affrontements avec les forces de l’ordre ce qui allait donner une image violente de l’opposition au barrage, en contradiction avec ce que celle-ci était depuis le début (y compris sur la Zad majoritairement). Peu d’organisations ont réagi (elles soutenaient cependant ma proposition d’organiser plutôt un hommage à Rémi Fraisse le dimanche suivant) et aucune communication publique n’a donc eu lieu (ni auprès des adhérents donc). Cette manif a effectivement généré de la casse de vitrines, des affrontements (avec des pavés laissés au bon endroit pour qu’ils soient facilement utilisés…) et une image de manifestants violents dans les médias… C’est exactement ce que je craignais et c’est ce qui a permis, avec les mêmes dérives la veille à Gaillac puis les suivantes à Toulouse et à Nantes, d’accréditer la thèse du gouvernement comme quoi il n’avait pas d’autres choix que d’envoyer les gendarmes à Sivens les 25 et 26 octobre (et d’envoyer des grenades) puisqu’il avait à faire à des opposants très violents. C’est vraiment de ce type d’images que Valls et Carcenac avaient besoin pour justifier la mort de Rémi Fraisse auprès de l’opinion publique et, pour moi, beaucoup se sont laissés prendre au piège.
Avec le relais de médias complaisants, l’image des zadistes (et des opposants au barrage en général) a été ainsi complètement retournée en quelques semaines… Une minorité des occupants de l’hiver n’a pas aidé à donner une autre image notamment en répondant aux provocations de la FNSEA ou dans leur relation avec les médias (insultes, pneus crevés…). Cette mauvaise image des zadistes a été du pain béni pour la FNSEA qui a pu ainsi plus facilement mobiliser ses membres de Midi-Pyrénées début mars. A ce propos, la mobilisation physique de la FNSEA contre la Zad à partir du 18 décembre (opération « manche de pioche »…) n’est pas due à un effacement du Collectif Testet (comme le prétend Jean-Claude) mais au contraire parce qu’à travers le processus de dialogue, ils se sont rendus compte que les experts reconnaissaient les arguments du Collectif et de FNE et que le barrage allait être abandonné. C’est la raison pour laquelle, très en colère, ils (la FNSEA 82 à travers sa Chambre Agri) ont quitté le processus pour montrer les muscles sur le terrain. Si nous n’avions pas été intransigeants dans les réunions, ils auraient obtenu gain de cause auprès du Ministère dans le processus (un barrage à 1 Mm3 au même endroit, reprise des travaux rapidement) et ils n’auraient pas eu à mobiliser sur le terrain. Ayant perdu le barrage, ils voulaient se venger sur les zadistes et obtenir leur expulsion (ce que Royal a refusé jusqu’à la décision du CG le 6 mars actant l’abandon du projet initial même si ce n’est pas écrit comme ça).
Pour moi, la diminution du soutien local aux occupants doit en (grande) partie être recherchée du côté de l’attitude de certains occupants vis-à-vis des soutiens locaux. De nombreux soutiens riverains proches ou lointains ont été très mal accueillis sur la Zad pendant l’hiver, chacun peut le vérifier auprès d’eux pour le constater. Inutile de préciser que cela refroidit l’envie de fournir alimentation et autres soutiens pratiques et moraux… Quand le Collectif Testet a proposé d’organiser un grand partage de la galette le 4 janvier pour montrer le soutien d’une partie de la population locale, cela a été refusé par les occupants… Bref, je trouve un peu facile d’accuser le Collectif Testet de la faible mobilisation en soutien à la Zad pendant l’hiver et lors de l’expulsion. Les occupants et leurs soutiens les plus actifs doivent aussi prendre du recul sur les différentes responsabilités concernant l’évolution de la Zad. Ce que certains ont déjà fait il me semble. Arrêtons de faire croire que la Zad était un groupe de gens homogènes, sans divergences entre eux, parfaits et pauvres victimes de l’attitude de gens extérieurs…
Pour conclure, j’espère que l’implication réelle (et durable…) de Jean-Claude (s’il le souhaite) dans le groupe de travail juridique lui permettra de « lever le doute quant à l’éventualité d’un arrangement dont la finalité était de sauver Carcenac et de maintenir le département au bénéfice de la majorité » (sic)... Qu’il aura aussi l’occasion de faire un billet sur son point de vue sur la responsabilité des occupants (dans leur diversité d’opinions et d’attitudes) dans l’évolution de la Zad après la mort de Rémi Fraisse et jusqu’à l’expulsion le 6 mars. J’espère que le Comité Sivens aura beaucoup de succès dans ses actions contre nos adversaires et participera aussi à définir les alternatives au nouveau barrage de Sivens envisagé (mais encore loin d’être mis en œuvre, nous allons y veiller !).
Ben Lefetey
PS : je suis en vacances en famille, souvent sans Internet, donc je ne garantis pas de pouvoir réagir rapidement aux éventuels commentaires...