Bernard Müller
Anthropologue
Région parisienne - France
Sa biographie
Anthropologue de formation, j’explore les formes contemporaines de constructions narratives populaires : discours historiques, méta-récits, mythes, légendes urbaines, rumeurs, fictions, utopies et dystopies. Mon approche croise enquête ethnographique, études narratives et littéraires, études théâtrales,1…
ethnoscénologie et performance studies. En analysant la manière dont les sociétés racontent et se racontent, mettent en forme et en scène leurs récits, je cherche à montrer comment les rapports sociaux se performatisent dans un contexte marqué par la révolution numérique et l’émergence de nouvelles puissances économiques compétitives, qui dérèglent l’ancien système et produisent un désordre culturel propice à la réorganisation sociale. Chercheur associé au LAP – Laboratoire d’Anthropologie Politique, j’ai récemment coordonné un numéro de la revue COMMUNICATIONS (paru en mai 2025) intitulé « L’art comme méthode – Les nouvelles dramaturgies du réel en sciences humaines et sociales ». Je coordonne également CURIO, un ouvroir d’anthropologie potentielle : www.curioweb.org.
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Burkina Faso : une révolution par "éblouissement" ?
Cet article analyse la dynamique ouverte par l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré au Burkina Faso, non pour en célébrer le régime mais pour interroger les imaginaires qu’elle mobilise. Sur la base de témoignages locaux et à partir de Fanon et surtout de Tonda, il montre que la domination postcoloniale agit aussi par les « éblouissements ». -
Attention au retour de l’élastique - La pédagogie radicale à l’épreuve du confinement
A partir de son expérience, l'auteur montre que la crise engendrée par la pandémie est l'occasion de réinvestir la mission de créativité dans l’autonomie qui devrait être celle de toute démarche didactique. Certains modes alternatifs aujourd'hui conçus dans l'urgence pourraient survivre au confinement, voire s'instaurer, si le « monde d’après » n'est pas un retour en arrière.