Alors que j’ai démontré dès 1978, il y a donc maintenant quarante années, que la nicotine présente dans la fumée de tabac active et passive était à l’origine de ma dermatite familiale, une dermite soi-disant séborrhéique…
certains chercheurs semblent aller prudemment mais sûrement dans ma direction :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27511489
En effet, dans une récente étude de 2016 concernant les patients atteints de psoriasis et de dermites séborrhéiques de la province de Tokat du nord de l’Anatolie, ces chercheurs eurent la surprise de constater une prévalence de dermites séborrhéiques parmi les fumeurs de tabac.
Il s’agit d’une première étape concernant ce syndrome dermatologique très répandu puisque dans cette région, sa prévalence est de 5,2% alors que la moyenne mondiale se situe entre 2% et 12%.
D’autres chercheurs de la faculté de Sarajevo ont eu cette année la surprise d’avoir des tests cutanés positifs avec la nicotine chez un patient atteint de dermite séborrhéique, montrant ainsi qu’une recherche systématique de masse est nécessaire pour déterminer le rôle de la nicotine à l’origine de cette réaction de la peau, ce que des dermatologues français et suisses avaient refusé dans les années quatre-vingt… :
http://www.lulu.com/spotlight/BJLS
Alors que les dermatologues français ont précisément « oublié » la dermite soi-disant séborrhéique :
les patients représentant environ 5% de la population française se mobilisent seuls pour trouver une solution thérapeutique sans effets secondaires, notamment sans les corticoïdes locaux :
Encore un effort…en oubliant les lobbies pharmaceutiques et de l’industrie du tabac !