Suite à mes travaux de recherche concernant la cause de ma dermite séborrhéique familiale publiée dès 1978 (Allergie et Immunologie, Paris) et 1979 (Nouvelle Presse Médicale, Paris) :
https://www.dermiteseborrheique.net/
impliquant l’haptène nicotine et l’allergène tabac dans la fumée de tabac active et passive, la dermatologie ne s’est pas empressée pour initier une recherche active afin de solutionner définitivement ce syndrome dermatologique, préférant prescrire des crèmes corticoïdes ou antifongiques tout en ménageant les lobbies de l’industrie du tabac et de l’industrie pharmaceutique comme je l’explique dans mon récent livre :
https://www.amazon.fr/Vers-une-solution-dermite-s%C3%A9borrh%C3%A9ique/dp/1326900579
Initialement décrite par le dermatologue P.G. Unna en 1887 à une époque où la fumée de tabac a commencé par envahir les lieux publics, il fallut attendre 1983 pour que les dermatologues mesurent les taux normaux de séborrhée chez les patients atteins de dermite séborrhéique…et chez des sujets sans dermite séborrhéique !
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6220754
Rappelons que ma première publication en 1978 avait été qualifiée par une comique note de la rédaction de « château de cartes qui s’écroulera au vent du bon sens » :
https://www.slideshare.net/BernardSudan/historical-recallofthenaturesagasaturdayjune3020182-2
Entretemps, les dermatologues continuèrent avec une pseudo «recherche» sans fondement, notamment avec le champignon pityrosporum (une théorie datant du début du 20ième siècle) alors que le succinate de lithium n’a aucune activité contre ce saprophyte de la peau tout en montrant une certaine efficacité…normale pour un sel de lithium comme je l’ai démontré dès 2010 avec l’efficacité des sels de la Mer Morte :
http://www.carevox.fr/medicaments-soins/article/les-sels-de-la-mer-morte-pour-les
J’ai aussi montré comment la dermatologie a fait en sorte de ne jamais chercher réellement une étiologie et une solution à ce syndrome dermatologique qui affecte de 3 à 5 % de la population, la « poule aux œufs d’or » étant trop importante :
http://www.lulu.com/spotlight/BJLS
Enfin en 2018…, une équipe de biologistes de la faculté des Sciences de Sarajevo a initié une recherche afin d’étudier l’impact de l’allergie à la nicotine chez des fumeurs et des non-fumeurs en utilisant des tests cutanés (prick-tests) permettant ainsi d’éviter des chocs anaphylactiques chez des patients hypersensibles :
Ces chercheurs ont trouvé notamment un fumeur atteint de dermite séborrhéique ayant une réaction notoire au test cutané à la nicotine. Ils ont eu aussi une surprise de constater des réactions cutanées à la nicotine chez plusieurs patients, fumeurs ou non-fumeurs alors que la nicotine est maintenant retrouvée dans de nombreux fruits (bananes, fraises, myrtilles, pommes, poires) et légumes (carottes) certainement à cause des traitements pesticides à base de nicotine ou dérivés nicotiniques. On connaissait depuis longtemps la présence de nicotine dans certains légumes de la famille des solanacées comme l’aubergine ou la tomate, mais maintenant cette observation mérite réflexion car de petites doses pourraient à l’avenir sensibiliser une forte partie de la population comme ce fut le cas pour l’haptène pénicilline qui se retrouvait à l’époque dans les escalopes de veau…provoquant des urticaires, œdème de Quincke et même des chocs anaphylactiques !
Il faut cependant une certaine prudence avec les tests cutanés car en 1928, le dermatologue C.L. Karrenberg avait décrit le cas d’une femme atteinte d’une dermatite au visage dans l’industrie du tabac et après application d’une goutte de nicotine à 1/1.000.000 (1 millionième…) avait réagi par un choc anaphylactique avec une dermatite généralisée !
Encore un effort pour tester des centaines de dermites séborrhéiques avec l’haptène nicotine !
En conclusion, si l’on ne cherche rien…, on ne trouve rien ou « des chercheurs qui cherchent, on en trouve et des chercheurs qui trouvent, on en cherche » !