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Un camouflet mérité, à tout le moins, c'est bien la définition que l'on doit donner au fait politique qui s'est produit hier, à Brasilia, centre de la vie politique fédérale brésilienne.
Et ce camouflet, c'est le président de la République qui en est le récipiendaire.
Le parti União Brasil (UB) et le Progressistas (PP), après avoir annoncé leur sortie du gouvernement, ont menacé de sanctionner leurs membres qui ne le quitteraient pas. Les deux partis ont deux affiliés directs qui sont ministres. Au ministère du Tourisme, avec Celso Sabino, et au ministère des Sports, avec André Fufuca.
Le 2 septembre, premier jour du procès de jair Bolsonaro, le PP et l'União Brasil ont aussi déclaré leur soutien à un projet de loi d'amnistie pour Jair Bolsonaro qu'ils souhaitent faire inclure, prochainement, dans l'agenda de votation à l'Assemblée nationale...
La Federação União Progressista (UPb), formalisée le mardi 19 août 2025, qui réunit les deux partis cités plus haut, dispose déjà des plus grands groupes parlementaires à la Chambre des députés et au Sénat : 109 députés fédéraux et 15 sénateurs. Regroupés autour d'un candidat 2026 adoubé par le probablement écroué Jair Bolsonaro, ces deux partis tiendront probablement, entre leurs mains poisseuses, avec les bulletins de votes de leurs électeurs, un futur mal-odorant, immonde et infâme pour le Brésil 2027.
Tout cela, la faute à qui ?