Ricardo Mello Araújo est un ex-policier militaire, ex-commandant (2017/2019) du létal bataillon ROTA, qui revendique publiquement, depuis 2017, des formes différentes d'abordages selon que les gens soient de quartiers huppés ou en périphérie. Il a été imposé à ce poste de vice-maire par Jair Bolsonaro et par le gouverneur bolsonariste Tarcisio Freitas. La direction de la police militaire de São Paulo, il y a peu, a imposé un secret de 100 ans sur la procédure disciplinaire administrative ouverte à l'encontre de Ricardo Mello Araújo.
Tous deux sont du parti PRTB. Antônia de Jesus Barbosa Fernandes - âgée de 45 ans, noire, née à Bahia - est caporale de la police militaire, sera au côtés de Pablo Marçal, candidat de droite extrême, richissime entrepreneur. "Elle est mariée, catholique, elle n'est pas née à São Paulo, elle vient du Nordeste. Elle est arrivée ici en 1996 et a contribué à l'essor de cette ville. Nous avons fait une prière d'alliance pour le peuple", a récemment déclaré Marçal.
Reynaldo Priell Neto est un colonel de la police militaire, dans laquelle il travaille depuis 1987. De 2019 à 2020, sous l'administration de l'ancien maire Bruno Covas (PSDB), Priell Neto a occupé les postes de chef de cabinet et de secrétaire adjoint au sein du portefeuille municipal de la sécurité publique. Au sein de la police militaire, il a dirigé la division du traitement des données et le département des technologies de l'information. De 2015 à 2017, il a dirigé le cabinet de la police militaire sis dans l'Assemblée législative de l'État de São Paulo (Alesp).
Mais... Ne soyons pas ingénus... Car à gauche, malheureusement, le possible favori au poste de maire et probable présent au second tour, Guilherme Boulos (PSOL, gauche de la gauche), uni à la vice Marta Suplicy - âgée de 79 ans et ancienne maire (2001/2005) de Sao Paulo - imposée à ce poste par Lula da Silva, a fait participer et inclus pour l'élaboration du plan de gouvernement de São Paulo, l'ancien commandant, en 2015, du bataillon Rota, le colonel de réserve Alexandre Gasparian. Le bataillon de choc Rota (Rondas Ostensivas Tobias de Aguiar) est l'une des troupes d'élite de la PMESP, est celui qui tue le plus de personnes dans l'État, plus d'un millier chacune de ces dernières années, selon les données d'ONG et celles du ministère public de São Paulo (MPSP).