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Billet de blog 10 décembre 2025

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BRASILIA■Agression envers un député et des journalistes à l'Assemblée nationale

L'après-midi du 9 décembre, le député fédéral Glauber Braga (gauche de gauche, PSOL), qui occupait le fauteuil du président de l'Assemblée nationale en protestation contre sa possible et prochaine perte de mandat, en a été expulsé de force par la police législative. Dans le même temps, des journalistes ont été frappés et la TV Câmara a cessé sa retransmission.

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Illustration 1
© DR

Le mardi 9 décembre, plusieurs journalistes ont été agressés à la Chambre des députés, à Brasilia, dans un tumulte violent, alors qu'ils tentaient de couvrir les actions du député Glauber Braga (PSOL, gauche de gauche), qui occupait alors le fauteuil du président pour protester contre la future et probable procédure de destitution engagée à son encontre.
La chaîne TV Câmara a interrompu la retransmission de la séance et le député a été expulsé de force.
 
L'homme qui apparaît, sur les images, déclenchant l'agression est Marcelo Guedes de Resende, fonctionnaire et chef de la police législative.
 

Illustration 2
© DR

Vers 15 h 30, le député fédéral Glauber Braga s'est assis à la place du président Hugo Motta. Il a dirigé la séance normalement, donnant la parole aux autres députés. Il s'est même levé et est revenu peu après 16 h, a repris place et a annoncé qu'il ne partirait pas. Ce faisant, il aurait enfreint le règlement intérieur de la Chambre des députés.
 
Dans la confusion, la députée fédérale Célia Xakriabá, également membre du PSOL, a même chuté. Sâmia Bomfim, autre députée fédérale du PSOL et épouse de Glauber, a tenté d'empêcher son expulsion. Le costume de Glauber Braga a été déchiré.
 

Quelques heures plus tôt, le président de la Chambre des députés, Hugo Motta (extrême droite) avait annoncé qu'il soumettrait au vote, cette année, la destitution de Braga, accusé de violation du décorum parlementaire pour avoir agressé un membre du Mouvement Brésil libre (MBL, extrême droite) en avril 2024.

La destitution du mandat de Braga avait été approuvée par la Commission d'éthique de la Chambre en avril 2025, et la procédure était depuis lors au point mort, dans l'attente d'un vote en séance plénière. À cette époque, Glauber Braga avait entamé une grève de la faim qui avait duré plus d'une semaine et s'était terminée après un accord avec Hugo Motta.

Après que Glauber Braga eut déclaré qu'il ne quitterait pas son siège, le même mardi 9 décembre, la police parlementaire a commencé à évacuer la séance plénière. Les journalistes présents ont été expulsés et empêchés de couvrir l'incident, et la TV Câmara a interrompu sa retransmission en direct, à 17h34.
 

Confusão, tumulto e agressão a jornalistas na Câmara em Brasília | Jornal da Band © DR


 
Le service de presse du président de la Chambre a d'abord affirmé que l'ordre venait d'Hugo Motta. Il est ensuite revenu sur ses propos, déclarant qu'aucun ordre n'avait été donné par le président de la Chambre et que les mesures s'inscrivaient dans le cadre d'un protocole, sans fournir davantage de précisions sur les procédures.
  
L'Association brésilienne de journalisme d'investigation (Abraji) a déclaré qu'elle considérait comme inacceptables la censure imposée à la presse par la Chambre des députés et les violences perpétrées contre les journalistes et les parlementaires.

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