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Billet de blog 24 novembre 2024

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Pour 75% des Brésiliens, la société ne traite pas identiquement Blancs et Noirs

D'après une enquête auprès de 2.000 Brésiliens dans 111 municipalités début novembre 2024, la nappe de racisme social et de traitement différencié envers les Noirs et métis de noirs s'étend dans les consciences : 75 % des citoyens interrogés l'admettent.

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Illustration 1
© Datafolha

Une enquête réalisée par la société Datafolha* montre que 57 % des Brésiliens ne pensent pas que les Blancs et les Noirs ont les mêmes chances de réussir sur le marché du travail. Parmi les Noirs, le pourcentage de ceux qui voient une différence de carrière en fonction de la couleur de la peau est de 66 %, contre 57 % pour les personnes métis et 53 % pour les Blancs.

La majorité de la population pense que la couleur de peau modifie la façon dont la société traite les gens. Selon l'enquête, 75 % des personnes interrogées déclarent ne pas croire que les Blancs et les Noirs sont traités de la même manière. Les chiffres sont similaires chez les noirs (79 %), les métis (76 %) et les blancs (72 %).

En général, le pays est plus conscient des effets du racisme, y compris sur le marché du travail, explique Márcio José de Macedo, Noir et professeur à la FGV Eaesp (l'école (privée) de commerce de la Fundaçao Getulio Vargas, à São Paulo) et coordinateur de la diversité au sein de l'institution. Pour lui, il s'agit d'un reflet des efforts des mouvements noirs. Il cite en exemple la loi sur les quotas, qui a permis à un plus grand nombre de Noirs d'entrer dans les universités publiques, fédérales et des Etats. Ces professionnels commencent à entrer sur le marché du travail et à discuter plus activement des questions raciales, telles que le manque de représentation et la nécessité de créer et de mettre en œuvre de nouvelles politiques publiques.

Et Márcio Macedo de conclure : " Le mythe de la démocratie raciale, un discours qui présente la société brésilienne comme dépourvue de conflits raciaux, commence à être déconstruit et confronté ".

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L'enquête a été réalisée entre le 5 et le 7 novembre 2024 auprès de 2.004 personnes dans 113 municipalités de toutes les régions du pays. Le niveau de confiance des chiffres est de 95 %, avec une marge d'erreur de 2 points de pourcentage pour l'échantillon total. En fonction de la couleur, la marge d'erreur est de 5 points de pourcentage pour les noirs, 4 pour les blancs et 3 pour les métis.
 

(*) Datafolha fait partie du  Grupo Folha (dossier Reporters sans Frontières - RSF ; non actualisé) dirigé par l'héritier Luiz Frias - qui est une banque, PagSeguro (référence actualisée en octobre 2021) et PagBank, aux actions cotées à la bourse de New York depuis janvier 2018 -, auquel appartient la majorité des actions de la plateforme UOL et le premier quotidien du pays, la droitière Folha de São Paulo, gavée, depuis des décennies, via des pleines pages de publicités, entre autres, par les mastodontes transnationaux du secteur bancaire, des assurances, de l'immobilier et de la construction civile. Répétons-le, la Folha de São Paulo, ce n'est plus d'abord un journal, c'est d'abord une banque, dirigée par un banquier, nommé Luiz Frias de Oliveira.
Selon la revue Forbes,
Luiz Frias était en 2021, le douzième homme le plus riche du Brésil, avec une fortune d'environ 25 milliards de reais (soit 5 milliards US$).
 

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