De gauche à droite sur la photographie:
■ Demetrio Magnoli (13/12/1958) (SP), sociologue. Ex-trotskiste : a viré à droite toute. Le journaliste a critiqué les gigantesques manifestations étudiantes à l'université fédérale USP en 2021 et s'est opposé à la distanciation sociale pendant la pandémie de covid. Insupportable parmi les pires insupportables.
■ Oscar Vilhena Vieira (1966) (SP)
Directeur de l'école de l'Ecole de droit de la - privée - et prestigieuse Fundação Getulio Vargas, à São Paulo.
■ Wilson Gomes (1963) (Bahia), professeur de la faculté de communication de l'université fédérale publique de Bahia (UFBA). Le seul métis du conseil éditorial.
Vient de la classe moyenne.
Gomes prône un certain libéralisme (« Le libéralisme est une société de droits. C'est un modèle de société fondé sur les droits et basé sur la loi. L'État démocratique est libéral. C'est l'État de droit contre l'État arbitraire. Personne n'est obligé de faire quoi que ce soit ou de s'abstenir de faire quoi que ce soit si la loi ne le dit pas. Et c'est du libéralisme que proviennent, par exemple, tous les droits fondamentaux, les droits civils. Le libéralisme conquiert cela petit à petit. Il a retiré des pouvoirs au roi et les a transférés à une partie des citoyens ») mais affirme « que ceux qui se présentent comme libéraux au Brésil défendent « l'exclusion de tout ce qui fait partie du rôle libéral : la protection des minorités, les droits des citoyens, les droits fondamentaux, l'information, la prédominance de la raison ».
■ Candido Botelho Bracher (5/12/1958) (SP). Membre du conseil d'administration et actionnaire d'Itaú Unibanco. Il a été PDG de la banque entre avril 2017 et janvier 2021. Son père, Fernão Bracher (1935/2019) a été président de la Banque centrale du Brésil, de 1985 à 1987.
■ Monica Bergamo (23/3/1967) (SP), journaliste.
■ Dora Kramer (RJ) (1955). Une des journalistes les plus à droite, en économie, du Brésil. A inondé et inonde, par ailleurs, chaque jour, d'innombrables autres médias-vassaux avec son édito copié-collé.
■ Paulo Junqueira Moll (RJ) (1980) (milliardaire)
Selon le Bloomberg Billionaires Index, Jorge Moll et sa famille possèdent une fortune estimée à 8,06 milliards de dollars, occupant en 2025 la 823e place dans le classement des personnes les plus riches du monde.
CEO de la chaîne d'hôpitaux privés brésiliens (de grand luxe) Rede D'Or São Luiz - fondée en 1977 par son père le cardiologue et milliardaire Jorge Moll Filho - depuis 2001.
■ Maria Alice Setubal, dite Neca Setubal 29/3/1951 (SP). Milliardaire, de la seconde famille la plus riche du Brésil.
Fille d'Olavo Egídio de Souza Aranha Setúbal - industriel, ministre des affaires étrangères, banquier (acheteur de la banque Itaú en 1964) et ancien maire de la ville de São Paulo (1975-1979) pendant la dictature militaire, pour le parti de droite dure ARENA (non élu, mais nommé par le gouverneur Paulo Egídio Martins) - elle est l'une des héritières et la sœur de l'actuel CEO de la première banque privée du Brésil, la banque Itaú, Roberto Setúbal (1954).
■ Vera Iaconelli (16/3/1965) (SP), psychanalyste.
■■ Luiz Frias (6 avril 1963) (SP) (milliardaire, 12e homme le + riche du Brésil). Luiz Frias de Oliveira est l'héritier familial du fondateur (en 1921) et est le véritable patron, en 2025, du quotidien et également banquier d'envergure internationale.
■ Sergio D'avila (1965) (SP). Directeur de la rédaction depuis deux décennies.
Dans une interview (PDF, page 135) accordée à l'universitaire Wellington Geraldo Silva, en 2020, Sergio D'Avila a déclaré qu'il considérait le Brésil comme l'un des pays les plus racistes au monde. Selon lui, ce racisme serait également présent dans la presse. « La presse brésilienne n'est rien d'autre qu'un microcosme de la société brésilienne, avec ses défauts et ses qualités. Donc, oui, malheureusement, la presse brésilienne présente des aspects de racisme structurel, le plus souvent inconscient ».
■ Vinicius Mota (1973), (Ribeirão Preto, SP). Secrétaire de la rédaction. Il y travaille depuis 1998, où il a occupé les postes de chroniqueur, rédacteur en chef de la rubrique Opinion et rédacteur en chef de la rubrique Monde. Diplômé en sociologie de l'Université de São Paulo (USP).
-----------
Anecdote : Plus d'un tiers des membres du Conseil éditorial sont du signe zodiacal du Bélier.
Agrandissement : Illustration 1