MON REGARD / PRESIDENTIELLES 2022 – L’écologie des solutions ce n’est pas nous faire revenir à l’âge préhistorique. L’écologie pour agir c’est aller chercher l’argent là où il est et de le réinvestir là où il y a des urgences. Parmi elles, la rénovation thermique est un chantier colossale aux bénéfices gagnant-gagnant : faire baisser nos besoins énergétiques et de redonner du pouvoir d’achat.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
À l'approche des présidentielles de 2022, je vous propose une série d'articles consacrés à pointer certains aspects sociétaux ou politiques issus d’observations ou de lectures dans le but de contribuer à éveiller votre intérêt et d’engager la discussion sur vos propres regards, que vous soyez d’accord ou pas et avec d’autres mots que les miens.
Dans un appartement de 3 pièces, d'une vielle immeuble sociale, la facture de chauffage s'élève à 500 euros pour deux mois. Avec l’augmentation du prix de l’énergie, l’impossibilité d’envisager de déménager, le casse-tête financier devant la situation oblige à repenser comment se chauffer pour réduire sa facture. Problème, la vétusté du logement fait que dès que les locataires baissent le chauffage, il y a des moisissures qui font leur apparition. Plusieurs appels depuis des lustres…ont finalement abouti à cette réponse du bailleur : « désolée, mais impossible d’isoler donc d’intervenir parce que les bâtiments sont centenaires ». – rapport Malika Souci, militante engagée dans l’action sociale et qui introduit son propos par « bonjour le monde de ... »sur sa publication Facebook.
Oui, en France, en 2022, le vieillissement des bâtiments 20 ans et plus, entraine une déperdition thermique qui a un coût de plus en plus élevé pour les locataires. Les bailleurs le savent mais n’ont pas les moyens conséquents pour agir, parfois aussi parce que leur gestion des priorités est mal orientée. Cette situation à un coût : un coût financier pour le locataire, on vient de le dire, une situation qui l’oblige de couper son chauffage partiellement, mais parfois aussi totalement, pour pouvoir boucler sa fin de mois et pouvoir nourrir sa famille. Mais, a également un coût de santé publique.
Ce triste constat n’est pourtant pas une fatalité !
10 milliards d’euros par an !
Samedi 29 janvier, à Lyon, Yannick Jadot, candidat écologiste à la présidentielle, a déroulé les propositions clés de son programme. Parmi elles :
Parmi les mesures clés du programmes de Yannick Jadot celle d'engager 10 milliards d'euros dans la rénovation thermique...
Agrandissement : Illustration 2
« Nous luttons activement pour le pouvoir d’achat et pour mettre fin à la précarité énergétique. J’augmenterai le chèque énergie et j’investirai massivement dans la rénovation des logements. »
Ainsi, le candidat veut investir 10 milliards d'euros par an pour soutenir la rénovation thermique des logements et bâtiments publics. C'est-à-dire que dans le cas d'école cité en début de texte, l’effort de l’Etat permettra au bailleur social, propriétaire de ce vieux bâtiment centenaire, d’engager des travaux pour :
traiter le problème des moisissures en rénovant les appartements ;
agir sur le bâtiment proprement parlant avant une isolation plus efficacement (la rénovation thermique).
Plus de pouvoir d'achat grâce à la rénovation thermique
A l’arrivée, dans les moyens d’engager la rénovation thermique va permettre de retrouver du pouvoir d’achat. Ainsi, toujours en partant de notre cas d’école, l’insalubrité due au vieillissement du bâtiment centenaire va disparaitre, la facture de chauffage va diminuer et la santé des locataires va s’améliorer. L’écologie punitive dans laquelle veulent nous enfermer certains, cache en réalité une écologie pour agir. Une écologie des solutions de bon sens qui va permettre de faire faire des économies, ici aux locataires qu’ils pourront l’utiliser ailleurs.
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