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Sortie du Blu-ray : Lady Yakuza : Le Jeu des fleurs de Tai Katō au sein du coffret Lady Yakuza, intégrale en 8 films
Ce troisième volet des aventures de Lady Yakuza est l’un des plus ambitieux dans l’élaboration de la mise en scène avec la réalisation de Tai Katō, qui prit également en charge la réalisation des épisodes 6 et 7, faisant de ces trois films une trilogie à l’intérieur de la série. Alors que le deuxième film se contentait de répéter les recettes scénaristiques, ce troisième fait un pas de côté, même si la conclusion du film aboutit au même lieu avec une scène vengeresse finale incontournable.
La dynamique repose cette fois-ci sur une véritable sororité entre deux femmes, dans une relation où l’une serait le miroir de l’autre puisque la mère de la jeune fille aveugle se fait notamment passer pour Oryū. L’enjeu est d’offrir une possible maternité à l’héroïne qui s’est pourtant jurée de se refuser aux fonctions féminines classiques afin de se dévouer pleinement à devenir cheffe yakuza. Ceci ne l’empêche pas non plus de tomber sous le charme à nouveau d’un tueur solitaire charismatique, apparaissant à plusieurs reprises et la secondant à nouveau dans le combat final.
Quant à la confrontation autour du jeu des yakuzas, elle prend à nouveau une grande place dans le film en prenant en compte les différents rituels associés dans lesquels se retrouvent et s’affirment les différents membres des clans yakuza. Ces scènes constituent encore des moments aussi attendus que les combats et l’héroïne continue son cheminement avec des traits explicités dans les films précédents, usant aussi bien de son couteau que de son arme à feu.
Le tout est servi de manière explicite par le réalisateur sous l’influence notable du western avec des scènes d’extérieur, des duels de regard, etc. Tandis que la rivalité entre deux clans évoque celle qui traverse Pour une poignée de dollars (Per un pugno di dollari, 1964) de Sergio Leone.
Lady Yakuza : Le Jeu des fleurs
緋牡丹博徒 花札勝負, Hibotan bakuto: Hanafuda shōbu
de Tai Katō
Avec : Junko Fuji (Ryuko Yano / Oryū), Ken Takakura (Shogo Hanaoka), Kanjūrō Arashi (Teijiro Sugiyama, le chef du clan Nishinomaru), Asao Koike (Tetsunosuke Kinbara, chef du clan Kinbara), Bin Amatsu (le bras droit de Tetsunosuke Kinbara), Teruo Ishiyama (Jiro Sugiyama, le fils de Sadajiro), Mihoko Shibata (Yaeko Kinbara, la fille de Tetsunosuke), Tomisaburō Wakayama (Torakichi Kumasaka, dit Kumatora), Junkō Tōda (Otoki), Nijiko Kiyokawa (Otaka), Akira Shioji (Yasuji Igarashi, dit Yasu le monstre), Rin'ichi Yamamoto (Kanezo Kitamura du clan Nishinomaru), Kyōsuke Machida (Fujimatsu, l'Immortel), Kōji Sekiyama (Josuke Domyoji), Asao Uchida (M. Furuta, l'homme politique influent), Masaharu Arikawa (Kubodera du clan Nishinomaru), Kanbi Fujiyama (le policier)
Japon – 1969.
Durée : 98 min
Durée totale du coffret : 785' (13h05)
Sortie en salles (France) : inédit
Sortie France du coffret Blu-ray : 4 novembre 2025
Format : 2,35 – Couleur
Langue originale : japonais - Sous-titres : français.
Éditeur : Carlotta Films
Bonus :
Préface de Stéphane du Mesnildot (3’30”)
Tony Rayns à propos de « Lady Yakuza » (2024, Eureka Entertainment, 19’57”, VOST)
Bande-annonce originale
un livret/portfolio (80 pages) :
affiches originales
synopsis et crédits des films
plus de 50 photos
1968 : Lady Yakuza : La Pivoine rouge (緋牡丹博徒, Hibotan bakuto) de Kōsaku Yamashita
1968 : Lady Yakuza : La Règle du jeu (緋牡丹博徒 一宿一飯, Hibotan bakuto: Isshuku ippan) de Norifumi Suzuki
1969 : Lady Yakuza : Le Jeu des fleurs (緋牡丹博徒 花札勝負, Hibotan bakuto: Hanafuda shōbu) de Tai Katō
1969 : Lady Yakuza : L'Héritière (緋牡丹博徒 二代目襲名, Hibotan bakuto: Nidaime shūmei) de Shigehiro Ozawa
1969 : Lady Yakuza : Chronique des joueurs (緋牡丹博徒 鉄火場列伝, Hibotan bakuto: Tekkaba retsuden) de Kōsaku Yamashita
1970 : Lady Yakuza : Le Retour d'Oryū (緋牡丹博徒 お竜参上, Hibotan bakuto: Oryū sanjō) de Tai Katō
1971 : Lady Yakuza : Prépare-toi à mourir ! (緋牡丹博徒 お命戴きます, Hibotan bakuto: Oinochi itadaki masu) de Tai Katō
1972 : Lady Yakuza : Le Code yakuza (緋牡丹博徒 仁義通します, Hibotan bakuto: Jingi tōshi masu) de Buichi Saitō