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Billet de blog 12 novembre 2025

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Lady Yakuza : L'Héritière (緋牡丹博徒 二代目襲名) de Shigehiro Ozawa

Oryū se rend au chevet de son oncle mourant et lui tient la promesse de reprendre la direction de la construction d’une ligne de chemin de fer menacée par des bateliers effrayés de perdre leur emploi et surtout d’un clan rival de yakuzas.

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Illustration 1
Lady Yakuza : L'Héritière de Shigehiro Ozawa © Carlotta Films

Sortie du Blu-ray : Lady Yakuza : L'Héritière de Shigehiro Ozawa au sein du coffret Lady Yakuza, intégrale en 8 films

Oryū dite la Pivoine Rouge poursuit son parcours initiatique afin de devenir cheffe yakuza du clan de son père défunt. Le cheminement est ici d’autant plus explicite qu’elle s’arrête en chemin et prend une nouvelle responsabilité en assumant la responsabilité d’une cheffe de clan yakuza. Ce nouvel épisode met en avant des tournages en extérieur avec la thématique de la construction d’un train où l’héroïne réussira à conjuguer tradition et modernité tout en défendant les plus démunis et en respectant les codes d’honneur des yakuzas.

Le film est plutôt avare de combats chorégraphiés mettant en avant l’héroïne d’autant plus que les armes à feu occupent une grande place comme outil de dissuassion mais aussi dans des combats entraînant la mort. En cela, l’influence du western est manifeste et traverse l’ensemble du film avec enoutre une pincée d’attention pour défendre les plus démunis.

Quant au scénario, il reprend les grandes lignes incontournables des scénarios précédents avec la mort d’une figure tutélaire qui pousse l’héroïne à prendre ses responsabilités pour défendre la justice. Un mystérieux tueur vagabond charismatique viendra encore à son secours à plusieurs moments avant de se retrouver en situation périlleuse dans un ultime combat final avec le grand méchant de l’histoire. Ces répétitions scénaristiques finissent d’autant plus à être acceptées qu’elles font parties des traits caractéristiques incontournables, comme un contrat passé avec le public.

Ce quatrième épisode a encore pour particularité de placer le récit dans un contexte sociohistorique déterminé avec les puissances économiques rapides issues de l’exploitation minière du charbon avant l’arrivée du développement ferroviaire à marche forcé.

Illustration 2

Lady Yakuza : L'Héritière
緋牡丹博徒 二代目襲名, Hibotan bakuto: Nidaime shūmei
de Shigehiro Ozawa
Avec : Junko Fuji (Ryuko Yano / Oryū), Kanjūrō Arashi (Yōjirō Kawabe, l'oncle d'Oryū), Kyōsuke Machida (Fujimatsu, l'Immortel), Hiroyuki Nagato (Jukkichi Ishikawa), Ken Takakura (Kōji Yashiro), Misa Toki (Yukie Yashiro, la sœur de Kōji), Shun'ya Wazaki (Hanji), Bin Amatsu (Inosuke Arakida), Kenjirō Ishiyama (Kanzo Akafudo, le chef des bateliers), Tatsuo Endō (Kanekichi Zenimaru), Nijiko Kiyokawa (Otaka), Shōji Nakayama (M. Takai, le directeur du chemin de fer), Machiko Yashiro (Marichiyo, une geisha), Hōsei Komatsu (Yoshioka, un membre du clan Arakida), Yoshinobu Hirose, Keiji Takamiya
Japon – 1969.
Durée : 95 min
Durée totale du coffret : 785' (13h05)
Sortie en salles (France) : inédit
Sortie France du coffret Blu-ray : 4 novembre 2025
Format : 2,35 – Couleur
Langue originale : japonais - Sous-titres : français.
Éditeur : Carlotta Films


Bonus :
Préface de Stéphane du Mesnildot (3’05”)
Tony Rayns à propos de « Lady Yakuza » (2024, Eureka Entertainment, 19’57”, VOST)
Bande-annonce originale
un livret/portfolio (80 pages) :
affiches originales
synopsis et crédits des films
plus de 50 photos

1968 : Lady Yakuza : La Pivoine rouge (緋牡丹博徒, Hibotan bakuto) de Kōsaku Yamashita

1968 : Lady Yakuza : La Règle du jeu (緋牡丹博徒 一宿一飯, Hibotan bakuto: Isshuku ippan) de Norifumi Suzuki

1969 : Lady Yakuza : Le Jeu des fleurs (緋牡丹博徒 花札勝負, Hibotan bakuto: Hanafuda shōbu) de Tai Katō

1969 : Lady Yakuza : L'Héritière (緋牡丹博徒 二代目襲名, Hibotan bakuto: Nidaime shūmei) de Shigehiro Ozawa

1969 : Lady Yakuza : Chronique des joueurs (緋牡丹博徒 鉄火場列伝, Hibotan bakuto: Tekkaba retsuden) de Kōsaku Yamashita

1970 : Lady Yakuza : Le Retour d'Oryū (緋牡丹博徒 お竜参上, Hibotan bakuto: Oryū sanjō) de Tai Katō

1971 : Lady Yakuza : Prépare-toi à mourir ! (緋牡丹博徒 お命戴きます, Hibotan bakuto: Oinochi itadaki masu) de Tai Katō

1972 : Lady Yakuza : Le Code yakuza (緋牡丹博徒 仁義通します, Hibotan bakuto: Jingi tōshi masu) de Buichi Saitō

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